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 Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité

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Dorian Quiguer
La passion de Poudlard. Professeurs & personnel.
Dorian Quiguer
La passion de Poudlard. Professeurs & personnel.

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ϟ Célébrité : Matthew Bomer



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MessageSujet: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:04


Dorian & Quiguer
«L'expérience prouve que celui qui n'a jamais confiance en personne ne sera jamais déçu.»
Léonard De Vinci

BeauxBâtons & Catherine De Médicis, Poudlard & Serpentard ϟ 24 ans & 24 Avril dans une ruelle de Bretagne ϟ Française
Sang mêlé ϟ Libraire, Professeur d'histoire de la magie



Moi en quelques mots

introverti ϟ tourmenté ϟ froid ϟ distant ϟ cynique ϟ nerveux ϟ réfléchi ϟ craintif ϟ deviens très malsain et méchant lorsqu’il a peur de quelque chose ou quelqu’un, ce qui paradoxalement lui attire encore plus d’ennuis ϟ intelligent ϟ grande mémoire ϟ pointilleux ϟ voue un amour passionné à la littérature magique ϟ rêve de voir son père quand il le souhaite ϟ a des petits problèmes de boissons ϟ obsédé par Azkaban ϟ est devenu dealer de livres par la force des choses ϟ porte exclusivement des costumes Italien.


Mes indiscrétions

Histoire des prénoms Pour beaucoup un prénom est tout une vie, en ce qui concerne Dorian il s’agit seulement d’un prénom surement trouvé d’un commun accord entre ses parents.


Famille et réputation La famille Quiguer n’est pas très connu dans le monde des sorciers. Oh bien sûr vous avez pu en entendre parler à une certaine époque. Un petit article de journal faisant part de l’emprisonnement de Govrian Quiguer à Azkaban avait alimenté un temps la pause déjeuner. Il aurait maltraité sa femme, une moldue.
Peut-être faite vous partie de ces gens qui connaissent Judwal Quiguer. Dans ce cas, vous avez un lien avec la haute sphère du ministère, ou peut-être avez vous quelques personnes à surveiller mais sans pouvoir vous y risquer vous-même. Dans les deux cas, il vous faut pouvoir allonger la note.
Plus récemment, en vous promenant sur le Chemin de Traverse, ou plus souvent dans l’allé des Embrumes, vous avez peut-être pu entendre au coin d’une rue «va chez Quiguer», et vous auriez bien raison d’y aller si vous désiriez avoir un ouvrage introuvable. Si vous avez en votre possession ce que le jeune Dorian vous demande, alors il ne fait aucun doute que vous repartirez avec l’ouvrage demandé!
Même si la famille Quiguer n’est pas forcément très connu, comme toute les anciennes familles de sorciers, elle possède des coutumes qui lui sont propre. Elle possède son blason. La salamandre est le symbole de la famille et d’étranges coutumes qui lui sont liées perdurent.


Baguette magique bois de vigne, venin de manticore, 27,5cm


Forme du patronus Une Salamandre, l’emblème de la famille. Chaque sorcier Quiguer a d’ailleurs pour patronus une salamandre.


Forme de l'Epouventard Ambroise Leroy De Buzet. Il serait selon l’oncle de Dorian, la personne responsable de l’emprisonnement de son père.



Animaux possédés Dorian possède plusieurs animaux et aimerait en avoir bien plus. Le premier d’entre eux, un fléreur, qui est en fait une fléreuse, joliment appelée Fisgona-Mediosa, mais plus connu sous le simple nom de Fisgona. Elle est incroyablement peureuse et gaffeuse, mais c’est ce qui en fait son charme.
Le second est une salamandre. Offert à Dorian avant son entrée à l’école comme le veut la tradition Quiguer. Son nom : Shikha
Fisgona fut très jalouse de Shikha, avant de devenir extrêmement protectrice à son égard.
Dorian a en secret le rêve de pouvoir posséder une acromentula.


Orientation sexuelle Bien qu’il s’en méfie comme de la peste, Dorian reste irrémédiablement attiré par les jolies courbes d’une femme.

Transplanage ou balai ? Transplanage, et Dorian à adoré ça! Plus pratique, plus rapide, moins voyant, bref le pied quoi!


Transports en commun, voiture, vélo, à pieds ou autre ? Ayant côtoyé le monde moldu, Dorian se déplaçait à pieds pour le peu de trajet qu’il avait à faire. Non, ce n’est pas vraiment un choix, mais pas de transports en commun au milieu d’une prairie. Pas vraiment de parents pour lui apprendre à faire du vélo, et surement pas en âge de conduire une voiture à cette époque.

Études suivies Dorian à suivit un cursus de recherche en magie fondamentale. C’est tout du moins ce qui est noté sur le papier. En réalité il à réussis à suivre simultanément histoire de la magie et culture, psychomagie, quelques cours de défense et auror, et créatures magiques. Bien évidement pour ces derniers, il n’a pu suivre l’intégralité des cours, il y allait quand son emploie du temps lui permettait.



Matières préférées et détestées Dorian a adoré le cours de construction et enchantement des châteaux qui c’est déroulé à l’école de BeauxBâtons ainsi que celui de Inventions magiques et recherches magiques.

Cap sur l'avenir Dorian a très envie de voir son père, Govrian, qui, malheureusement, est enfermé dans la prison d’Azkaban. Il a fait un nombre incommensurable de demandes auprès du ministère afin de pouvoir lui rendre visite. Toutes refusées. C’est pourquoi Dorian doit trouver un moyen et un chemin autre que celui de la légalité pour assouvir son obsession. Il a bien pensé à aider son père à s’échapper de sa cellule, mais il parait qu’il est très rare et quasiment impossible de s’évader d’Azkaban. De ce fait, récolter toutes informations et rumeurs à propos de la prison l’intéresse au plus haut point, car pour lui le seul moyen de voir son père quand il le souhaite est de pouvoir s’y introduire...




Le monde et moi



Quel est votre avis sur les moldus ? Je n’ai pas vraiment eu l’occasion des les côtoyer. La première que j’ai connu, ma mère, une prostituée, pas vraiment une référence, et la seconde, une amie d’enfance qui n’a rien de particulier.
Bien qu’ayant un père qui ait consacré sa vie à faire des expériences sur les moldus, je ne vois pas ce qu’ils ont de spécial!


Quel est votre avis sur les sorciers ? Je n’ai pas d’avis particulier à l’égard des sorciers en général.



Que est votre avis sur les cracmols ? Cracmols? Non mais depuis quand les cracmols peuvent exercer le métier d’un sorcier? Vous avez entendu parler de Louve Llewelyn? La bibliothécaire de Poudlard? Bon, soit, bibliothécaire n’est pas un métier exclusivement sorcier, mais quand il est exercé au sein de l’école de Poudlard, au sein d’une bibliothèque renfermant des ouvrages uniques, il se doit d’être exercé par un sorcier non? Je hais cette Louve! Et c’est la seul crarmol que je connaisse, donc je hais les cracmols! Non mais oh!!

Qui des moldus ou des sorciers sont les plus évolués ? Les sorciers sans aucun doute! Sinon pourquoi ma mère ne se serait-elle pas défendue face à mon père!
Pourquoi mon amie d’enfance se laissait-elle entrainer dans mes histoires?


Que pensez-vous de ces sorciers prônant la supériorité des sang-pur ? Avec le temps, je soupçonne mon Oncle de faire partie de ces gens là! Ça avait d’ailleurs le don de m’énerver. Un sorcier était un sorcier non ?


Pensez-vous que les elfes de maisons méritent un meilleur traitement de la part des sorciers ? J’ai pour ma part un elfe de maison dans ma librairie, et il est selon moi très bien traité. J’ai bien sûr entendu parler des mauvais traitements que certains pouvaient recevoir, mais n’en ayant jamais été témoin, je ne confirmerais pas. Un elfe est selon moi comme tout autre être et doit avoir un bon traitement. Cela dit, si on pouvait ne pas les rendre libres aujourd’hui cela m’arrangerai, le mien fait vraiment du bon boulot à la librairie.


Si vous deviez choisir entre Maureen Filztter-Murray et Rafael Grey vers qui se porterait votre choix ? Ni l’un ni l’autre! D’un côté Maurren, qui m’avait refusé tous les postes d’enseignants pour lesquels j’avais postulé, et elle avait même préféré prendre une cracmol bibliothécaire plutôt que moi! De l’autre Rafael Grey, un type du ministère! Non mais je vous ai déjà dit que je détestais le ministère? C’est à cause d’eux si je ne peux pas voir mon père, et peu importe dans quel secteur ils travaillent, ils sont pour moi tous dans le même sac!

Est-ce une bonne chose que les moldus apprennent l'existence des sorciers ? Quand je vois comment a fini ma mère, je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour tous les moldus! Certains pourront peut-être le supporter, mais hormis emmener crainte ou jalousie, je ne vois pas vraiment ce que cela pourrait apporter de plus!

Croyez-vous que le premier ministre moldu sait ce qu'il fait ou bien qu'il ne s'agit que d'un moyen de défense face à la crainte ? Aucune idée de comment peut réagir un moldu! Je les étudierais un jour, beaucoup plus en profondeur. Ou alors, il fallait que je vois mon père, il m’expliquerait, et je pourrais vous répondre!

Quel est votre avis sur les s.e.c.t.e., ne serait-ce pas un moyen pour Poudlard et donc sa directrice d'élargir son pouvoir au monde entier ? La directrice ne prépare-t-elle pas une armée ? Je hais la directrice de Poudlard et la majorités des ses initiatives. Bien que la seule ayant eu intérêt fut celle de m’engager!

La directrice de Poudlard, une des puissances de notre époque, est née de parents moldus. Grande sorcière au mérite immense ou usurpatrice ? Pour une conseillère non officielle d’un prétendu ministre mort qui lui a gentiment demandé de prendre la place de directrice de Poudlard, ne pensez-vous pas que ce soit de l’usurpation?

Que pensez-vous des nés moldus ? Hum, on vous a déjà parlé de la directrice de Poudlard?

Avez-vous des croyances ? (religion ? sciences occultes ? ou autre ? ) Pas de croyance particulière si ce n’est celle de croire en tout ce que j’entreprend!

La Gazette du Sorcier, info ou intox ? Pour lui avoir déjà rendu quelques service, botox à bien des endroits!

D'après vous, que va-t-il arriver dans un futur proche ? Je verrais mon père.



Je suis moldu et je me soigne.

Matthew Bomer ϟ Duno

Personnage inventé, poste vacant ou scénario ? Inventé
Multicomptes ou fraîchement arrivé ? (à préciser pour les multicomptes) La fraîcheur c'est bien, non?
Activité prévue sur le forum (7/7) : 3,5/7
Comment êtes-vous arrivé sur MM ? Par la force et dans la douleur
Un petit commentaire pour la fin ? Aïe !
Au fait, le code du règlement, tu peux nous le dire ? Validé !



(c) crédits images utilisées dans la fiche: fraternity, Folk Soul, fluffy paws, belikovs





Dernière édition par Dorian Quiguer le Dim 10 Mar - 11:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:06


Il était une fois...
« Les choix qu'on fait c'est souvent c'qu'on est, c'qu'on a ou ce qu'on aura plus car on mérite ni moins ni plus.»

Enfant désiré, non désiré, je ne sais pas vraiment à vrai dire. Mes deux géniteurs n’étaient surement pas disposés à avoir un enfant ! Ma mère, une moldue, à l’origine une péripatéticienne, pour dire les choses poliment, il s’agit tout de même de ma mère, et mon père, un sorcier, qui avait un penchant prononcé pour les expérimentations plus malsaines les unes que les autres du moment qu’elles s’appliquaient sur les sangs-de-bourbe. C’est en tout cas de l’union de ces deux êtres que je suis né, moi, Dorian.
Avant d’en savoir plus sur moi, il me faut avant tout vous parler de mes parents !
Premièrement, et chose vraiment étrange, ils ont tous deux décidé de me garder ! J’ai envie de dire tant mieux pour moi ! Ou ils auraient peut-être mieux fait de s’abstenir vous diront certains ! Et deuxièmement, ils ont carrément décidé de s’installer ensemble, avec moi ! Quoi de plus normal pour un couple désirant éduquer son enfant me direz vous ! Je vous l’accorde, mais pour moi, la normalité n’est pas vraiment ce que j’ai eu l’occasion de côtoyer durant mon enfance. À commencer par le lieu où mes parents ont décidé de s’installer. Enfin, mon père a décidé. C’était en Bretagne. Jusque là, tout va bien si l’on n’a rien contre la Bretagne. Pour ma part, j’affectionne beaucoup cette région. Là où la normalité s’évapore, c’est que le doux cocon familial que mon père nous avait concocté se trouvait dans un arbre. J’en entends déjà dire que cela doit être génial de vivre dans une cabane perchée dans un arbre ! Oui, ça doit surement l’être. Mais quand je dis dans un arbre, je veux vraiment dire dans un arbre ! Dedans, à l’intérieur quoi ! Donc vous prenez une vaste prairie avec un arbre sorti de nulle part, et hop c’est chez moi ! Mon père disait toujours qu’au moins ici on était tranquille. Tu m’étonnes ! Il avait surement choisi cet endroit pour continuer ses expériences ! Quant à ma mère, avoir décidé de me garder et de le suivre signifiait pour elle de gagner un peu plus d’argent grâce à ce qu’ils appellent les allocations familiales. Étrange invention d’ailleurs.

Ma mère, Gladys de son prénom, ignorait la nature de son amant. Elle ignorait également la possibilité que des êtres tels que lui puissent exister. En fait, elle ignorait énormément de choses. Elle excellait dans un seul domaine ! Son métier, dont nous nous passerons de revenir dessus... Bon aller, pour ceux qui ne suivent pas, c’est une douce fille de la nuit. Mais chut, on parle quand même de ma mère ! Et puis douce, tout est relatif hein...
Quant à mon père, Govrian, il était un homme assoiffé de connaissances. C’était sa raison d’être. Certes, aujourd’hui ses expérimentations sont qualifiées comme étant malsaines, et peuvent être considérées comme mauvaises. Mais il ne fut pas toujours comme cela. Il était parmi les meilleurs élèves de son école. Toutes disciplines confondues. Malheureusement, ce qu’on lui enseignait ne lui suffisait plus. Il se mit alors à apprendre par lui-même. D’abord par les archives, les livres, les grimoires, puis cela ne suffisaient de nouveau plus. Le monde moldu l’intriguait, lui qui était né de deux parents sorciers. C’est alors qu’il est parti les étudier par lui-même. Et il commença par la même occasion ses expériences... Au début, elles étaient acceptables dira-t-on. Acceptables, car nécessaires. Le ministère se doutait de ses activités. C’est pourquoi Govrian était très prudent. Mais un jour, il reçut des avertissements, des menaces. Il fallait alors qu’il cesse. Ce qu’il fit. Durant un temps en tout cas.
Mes parents s’étaient rencontrés lors d’une de ses expériences. Qui s’inquiéterait, chez les moldus, du sort d’une prostituée ! Elle devint son jouet préféré, ou son sujet, au choix !
Après chaque séance dira-t-on, il lui enlevait le souvenir de ses dernières heures. De ce fait, Gladys ne soupçonnait jamais rien. Enfin quelquefois elle se posait tout de même des questions quant à sa qualité « masculine » !
Lorsque Govrian décida de mettre un temps ses recherches de côté, car il se sentait trop espionné par le ministère, il se rapprocha un peu plus de Gladys, et ils passèrent plus de temps « normal » ensemble, c’est d’ailleurs durant cette période, un vingt-quatre avril, que j’ai pointé le bout de mon nez.

Dorian Quiguer, oui, me voici, et je porte le nom de famille de mon père. Les deux premières années de ma vie peuvent être décrites comme relativement normales. Ma mère ayant mit de côté sa profession de nuit, et mon père ses expériences. Les deux premières années seulement !
Les quatre qui suivirent furent vraiment déstabilisantes et dévastatrices pour moi.
Ma mère avait repris sa profession de nuit, elle était de ce fait souvent absente à la maison, et quand elle était là, la journée, c’était pour dormir... Et lorsque ce n’était pas le cas, bien souvent elle était sujette aux expérimentations de mon père. Un jour, en pénétrant dans la cuisine, une pièce assez poussiéreuse, faite de vieilles pierres et de dalles au sol, étrange lorsqu’on sait qu’elle se trouve à l’intérieur d’un tronc d’arbre, je vis ma mère avec une tête de canard ! Je ne l’avais d’ailleurs pas reconnue tout de suite. J’étais même plutôt effrayé de voir ce mélange pour le moins suspect dans ma cuisine ! J’eus tellement peur, qu’en reculant d’un bond, toutes les petites fioles sur l’étagère derrière partirent à la renverse avec moi ! Heureusement, elles étaient toutes vides. La lumière s’était mise à clignoter également, avant de s’éteindre complètement. Je soupçonnais d’ailleurs mon père de l’avoir éteinte pour que je n’aie plus en vue ma mère à tête de canard. J’avais été très heureux de me retrouver dans le noir à ce moment-là. Si l’on enlevait le fracas des fioles, cette scène se reproduisit un nombre incalculable de fois. Que ce soit une tête de canard, de chat, ou bien qu’elle soit complètement enflammée, ou mieux, en flaque de pouding, chaque fois, en tout cas, les premières fois où je tombais dessus, la lumière s’éteignait. J’aimais mon père, lorsqu’il me plongeait dans l’obscurité pour m’épargner ces visions effrayantes ! Jusqu’au jour où voir ma mère ainsi m’amusa ! La lumière ne s’était pas mise à clignoter, mais avant qu’elle ne le fasse, j’avais dit à mon père que je voulais voir ! C’est là qu’il m’a dit : « très bien Dorian, fait comme tu veux, mais tu sais, je n’ai jamais rien éteint ! » Il l’avait dit avec un air amusé, et je dois même dire, plutôt fier. J’ai pensé pendant un temps qu’il m’avait dit ça seulement pour me rassurer, et que s’il fallait éteindre la lumière il le ferait. J’ai compris qu’un peu plus tard...

Govrian me racontait souvent des histoires le soir. Des histoires de magies, de sorciers. Ce monde m’émerveillait, et je n’en perdais pas une miette ! J’adorais l’entendre parler de ça. Quelquefois, il lui arrivait de m’expliquer pourquoi il faisait ça à Gladys. Il pensait très certainement qu’à mon âge je ne comprenais pas vraiment. Mais je l’écoutais toujours très attentivement. Sans me vanter, j’avais une très bonne mémoire dès mon plus jeune âge. Il m’arrivait souvent de revenir sur les histoires que me racontait mon père et de faire le rapprochement sur les expériences qu’il faisait sur ma mère.
Un soir où Govrian s’amusait encore de ses folies, des détraqueurs firent leur apparition. Ils venaient l’arrêter. Il n’aurait pas du recommencer, et il le savait. J’avais peur ! Très peur ! La lumière s’était mise à clignoter, papa essayait de se débattre, mais ne semblait pas y parvenir ! Je voulais que la lumière s’éteigne, je ne voulais pas voir. Pourquoi papa n’éteignait-il pas la lumière ? Peu de temps avant d’être emporté Govrian parvint à me lâcher un : « tu verras fils, un jour tu sauras, tu connaitras et tu comprendras ! » Ce fut les dernières paroles que je pus entendre de mon père.
Désolé et apeuré devant ce spectacle, un frisson me parcourut le dos lorsque je vis ma mère recouverte d’une couche de glace ! Sans vraiment savoir pourquoi ni comment j’allais m’y prendre, je me dirigeais en direction de la baguette de mon père qui était restée sur la petite étagère au-dessus de la cheminée. Tout en me saisissant de l’objet, je pointais la baguette d’un geste franc et décidé en direction du « tas de glace » comme j’avais tant de fois vu mon père le faire. Ma main tremblait frénétiquement. Comme si la baguette voulait s’en échapper ! Je ne lâchais pas, il fallait bien redonner apparence normale à ma mère ! Après une nouvelle tentative, ce fut le chandelier à sa droite qui eut le privilège d’être brisé en mille morceaux ! Au même moment, un autre éclair était allé frapper directement le tas de glace et redonner apparence normale à ma mère. J’étais content, fier de moi, j’avais réussi à dégivrer ma mère !! Enfin ça c’était avant, lorsque je n’avais que six ans, avant que j’apprenne qu’en réalité il s’agissait de mon oncle, qui se trouvait légèrement en retrait dans un petit coin sombre de la pièce un peu derrière moi, qui avait procédé au dégivrage de Gladys... J’avais également essayé de lancer un autre sort. Celui que papa formulait toujours après ses expériences, en me disant « chut ! Ce sera notre petit secret ». Malheureusement cette fois-ci rien ne sortit, pas d’étincelles, pas d’éclairs, rien ! Si ce n’est la baguette qui se débattait de plus en plus fort ! Durant cet instant, Gladys se souvint. Tout. Tout ce dont son amant avait fait d’elle. Elle devint hystérique, apeurée. Pendant plusieurs jours elle ne sortait plus de sa chambre. Quand j’ai su plus tard qu’il s’agissait de mon oncle qui avait dégivré ma mère, je me suis demandé pourquoi il n’avait pas fait également en sorte de faire oublier à ma mère, comme le faisait mon père !
Gladys fut internée en hôpital psychiatrique peu de temps après... Et pas un mot pour moi... Ah si ! : « démon ! »... Lorsque l’on a six ans, venant de sa mère, je peux vous garantir que cela fait peur, et ça choque...
C’est seulement une fois ma mère partie que l’homme que je n’avais vu jusque là se présenta à moi. Judwal. C’était son prénom. Et il s’agissait du frère de Govrian, mon père. Donc Judwal était mon oncle !

Judwal était sorcier, tout comme mon père, et vivait seul. En Bretagne lui aussi. C’est avec lui que j’ai grandi, jusque’ à ce que je fus en âge de rentrer à l’école de Beauxbâtons.
Je ne saurais vraiment vous dire s’il était enchanté ou non de m’avoir à ses côtés.
Tout comme mon père Judwal aimait me raconter des histoires, et c’était toujours en rapport avec la magie et le monde des sorciers. Quand il s’est aperçu que ses histoires ne m’effrayaient pas, il a décidé de me mettre au courant. Au courant qu’il était lui-même sorcier. Bien sûr, je ne l’ai pas cru ! Ses histoires étaient amusantes, même si parfois elles se retrouvaient un peu effrayantes, mais tout de même, pour moi tout ça restait des histoires que les adultes racontaient aux enfants, soit pour les faire rêver, soit pour leur faire peur ! Pour y aller plus en douceur, il a commencé par me parler de mon père. Et c’est vrai qu’en se rendant à l’évidence, tout ce qu’il faisait n’été vraiment pas commun ! Judwal prit un objet dissimulé sous son vieux manteau brunâtre, qui ressemblait étrangement à celui dont je m’étais emparé pour dégivrer ma mère. (ce que je croyais toujours avoir fait par moi-même !) Il le pointa en direction d’une plante un peu défraichie et quelques mots et une petite lumière orange plus tard la voilà qui se mit à se redresser et à fleurir d’une façon spectaculaire et merveilleuse ! Ouah ! Mon oncle était sorcier ! J’appris par la même occasion que mon père l’était également.
Après une petite discussion, Judwal semblait un peu gêné avant de m’annoncer : « toi aussi tu en es un tu sais ! » Je ne pus m’empêcher de repenser à ma mère, à cette glace, cette baguette qui se débattait, puis timidement : « c’est pour ça que j’ai réussi à redonner apparence normale à maman ? » Sans savoir pourquoi, Judwal se mit à rire, et très fort ! « tu es peut-être sorcier, mais tu es encore loin de pouvoir accomplir de telles choses ! Je t’ai vu ce soir-là, c’est pour ça que je peux affirmer que tu es sorcier ! Mais ce n’est pas toi qui as dégivré la pauvre Gladys ! En revanche c’est bien toi qui as mis en miettes le beau vase que j’avais offert à ta mère, et c’est bien toi qui faisais clignoter la lumière, mais ça s’arrête là ! »
Tout ça est si loin maintenant, mais je me souviens de ce passage par cœur ! On n’apprend pas tout les jours que l’on est sorcier ! J’ai donc appris le même jour que c’était Judwal qui avait redonné apparence humaine à ma mère.

J’avais neuf ans quand il s’était décidé à me dire qui j’étais. Toutes les histoires que mon père et mon oncle m’avaient racontées prirent alors une tout autre forme dans ma tête, et certaines devinrent vraiment effrayantes. Et mon père ? Mon père est devenu effrayant aussi, moi qui le pensais un peu magicien, mais comme celui qui fait sortir une petite colombe de son chapeau, pas celui qui transforme réellement sa compagne en toutes ces choses plus bizarres les unes que les autres !
Je me souviens en avoir parlé avec Judwal, demandé pourquoi mon père faisait-il ça, et pourquoi surtout on l’avait enlevé. Il m’a alors expliqué que Govrian avait toujours besoin de connaitre toujours et encore plus, mais qu’il n’était pas méchant, il avait seulement soif d’expérience et de connaissance. Il avait cru bon de me préciser que ma mère ne souffrait pas. Tant mieux, et rassurant ! J’en avais quand même bien ri, ça m’aurait surement effondré si j’avais appris que ma mère souffrait ! Quant aux personnes qui l’ont enlevée, il s’agissait de détraqueurs. Il ne s’attarda pas trop dessus, jugeant que j’étais encore trop jeune pour en savoir plus sur eux. Je dois dire que le soir même je cherchais parmi tous les livres que mon oncle avait n’importe quel sujet en rapport avec eux. Ils m’ont fait peur... Judwal avait tenu à me dire que mon père savait déjà que j’étais un sorcier, et que j’étais sa plus grande fierté. Mes yeux étaient devenus tout chauds, et dans ma tête résonnait : « c’est décidé papa, je viendrais te chercher »
Je n’ai pas appris grand-chose de plus de la part de mon oncle. Tout d’abord, il était souvent absent, il devait se rendre régulièrement à Londres. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien ! Lorsqu’il était là, j’avais le droit à une éducation normale, comme n’importe quel enfant de mon âge. Quand il n’était pas là, et bien... Sa bibliothèque est une ressource incroyable de savoir. Un peu plus petite que celle de mon père, mais tout de même ! J’ai donc fait mon éducation magique tout seul ! Bon bien sûr je n’ai jamais pu lancer de sort ! D’abord je n’avais pas de baguette, et ensuite j’avais bien essayé avec celle de mon père, mais rien à faire, ça ne marchait pas ! Elle finissait toujours par m’échapper des mains et par se cacher ! Des fois, je mettais des jours à la retrouver !! Et puis certains livres me faisaient vraiment peur... Ils avaient des aspects étranges, des poils, des dents, il y en a même un qui chantait ! Bien que Judwal m’avait autorisé à lire tout ce dont j’avais envie, ceux-là, j’évitais de m’en approcher de trop près ! Il y en a un une fois qui a failli me manger ! Heureusement que mon oncle arriva au même moment et m’en débarrassa de ce livre ! Il s’était bien moqué de moi ! Avant de reprendre un air assez grave. Il rentrait à peine de Londres, et je ne voyais pas pourquoi je me ferais remonter les bretelles pour quelque chose que j’avais le droit de faire !
Puis ça sonna à la porte. Judwal avait vu juste avant, par la petite fenêtre toute ronde de la bibliothèque qui arrivait, d’où son air grave ! Lorsqu’il ouvrit la porte, je reconnus l’homme. La lumière fléchissait d’ailleurs ! Comme à chaque fois que cet homme se pointait ici ! Ou comme lorsqu’il venait chez mon père... Cet homme ? Absolem Leroy De Buzet. Je ne l’aimais pas. En tout cas, il me faisait peur lorsqu’il venait chez mon père. D’ailleurs chez mon père au début c’était un autre homme qui venait. Un certain Ambroise Leroy De Buzet. Ne m’en demandez pas plus, je ne saurais quoi vous dire sur eux deux, si ce n’est que le premier me faisait peur, et que celui qui venait maintenant me faisait encore plus peur ! La maison se retrouvait d’ailleurs souvent dans le noir complet ! Je préférais ! Je ne voyais rien ! Et aussi bien mon père à l’époque, et mon oncle maintenant m’ont toujours défendu d’écouter ou d’être présent dans la même pièce qu’eux... Allez savoir pourquoi ! Ça m’agaçait parce qu’il venait mine de rien assez régulièrement quand même pour un homme qui me foutait la trouille et que je n’avais pas le droit de voir !!
Judwal m’avait dit un soir, alors que je lui posais encore quelques questions sur mon père et la vie qu’il avait menée avant d’être arrêté, qu’il soupçonnait les Leroy De Buzet d’avoir dénoncé mon père au ministère. Cela me donna une raison de plus de ne pas l’apprécier !
J’avais eu l’occasion de rencontrer à de très rares reprises lors de ces visites, une certaine Éloise. Tout comme l’adulte effrayant qui l’accompagnait, je ne savais pas grand-chose d’elle. Ah si, elle aussi est assez effrayante ! Je dois avouer que malgré qu’elle soit une fille et qu’elle soit plus jeune que moi, elle me faisait parfois très peur ! Et elle avait une satanée manie à vouloir attraper le chat de mon oncle ! (il me semble qu’elle a essayé de m’attraper moi une fois !) Complètement cinglée cette fille !

Ah ! j’allais oublier ! Je ne vous ai pas dit, mais mon oncle n’habitait pas dans un arbre comme mon père. Il habitait une petite maison… enfin ça ressemblait plus à un manoir, mais en taille réduite ! Bon, sa demeure était un peu éloignée du reste de la population, mais tout de même beaucoup moins que celle de Govrian, ce qui m’avait permis de côtoyer un peu plus les moldus. Une en particulier. Elle était assez étrange… nous avions le même âge, et il lui arrivait de venir chez moi. Enfin, chez mon oncle. D’ailleurs cela ne lui plaisait pas vraiment, il disait qu’elle n’était pas comme nous, et qu’elle n’avait rien à faire ici ! Je crois qu’il avait un problème avec ça ! Il m’avait expliqué une fois. Il avait essayé en tout cas. Une histoire de sang-pur, de sang-mêlé, de sang-de-bourbe, et une interminable guéguerre entre tout ce beau monde ! Mon oncle avait grandi avec que des sorciers, dans un monde de sorciers, où tout est fait pour les sorciers. Ses deux parents étaient sorciers, ses grands-parents également, enfin bref… il m’avait pourtant accepté moi, né d’une mère moldu ! Alors c’est quoi le problème ? Et mon père dans tout ça ? Il avait la même famille que mon oncle, logique, et pourtant, je suis là ! Et je ne crois pas savoir que mon père détestait les moldus, bien au contraire, je crois même qu’il les adorait, enfin, je crois… Et Judwal, lui qui n’aimait pas vraiment ces gens-là, avait accepté ma mère, et pourquoi diable vivait-il parmi eux ? Ce fut d’ailleurs une question que je lui avais adressée. Il avait semblé embarrassé, et un peu énervé. Apparemment, on ne lui avait pas laissé le choix, et il ne pouvait pas m’expliquer… je détestais quand « il ne pouvait pas m’expliquer » !

Bon, revenons-en à cette demoiselle. Elle s’appelait Julia. Et c’est toujours comme ça qu’elle s’appelle d’ailleurs !
Je l’ai connue à l’âge de huit ans. Mon oncle était à Londres pour l’après-midi, et pour m’aérer un peu, sortir de mes livres, j’avais décidé de me promener dans la petite prairie derrière le manoir miniature. C’est là que je l’ai rencontrée. Elle s’était un peu moquée de moi et de ma tenue vestimentaire. Bon il est vrai qu’à l’époque j’avais de tout autres habits sur le dos ! Un vieux pantalon brun à la limite d’être déchiré au niveau des genoux, et un vieux pull en laine, brun également ! De toute façon chez mon oncle beaucoup de choses étaient brunes et vieilles ! Ou alors est-ce parce que c’était vieux que ça virait au brun ?
Nous avions beaucoup ri ce jour-là Julia et moi. Tout du moins moi je riais sadiquement intérieurement… Elle avait voulu que je lui raconte une histoire ! Moi ? Lui raconter une histoire ? Nan, mais pour qui elle m’avait pris ! Savait-elle le genre d’histoire qu’on me racontait à moi ? Savait-elle le genre de livre que je lisais quand je m’ennuyais ? Nan je ne pense pas ! J’avais donc pris le soin de choisir une histoire assez horrible et de lui raconter avec délectation ! Que c’était bon de la voir effrayée et de se rapprocher de moi comme si j’allais la protéger ! Je n’avais que huit ans et je lui parlais de grosses araignées mangeuses d’hommes ! Comment voulait-elle que je la protège de ça ? Juste entre vous et moi, ces araignées, des acromentulas d’après les ouvrages que j’avais pu lire, m’intriguaient beaucoup !
Vous connaissez le plus amusant avec Julia ? Et bien, malgré l’histoire effrayante que je lui avais racontée, cela ne l’avait pas empêché de vouloir me revoir ! Elle était venue le lendemain sonner à la porte de mon oncle. Ce fut sa première rencontre avec Judwal…
Julia et moi avons plus ou moins grandi ensemble à partir de ce moment-là et il m’arrive encore de la voir. Je dis plus ou moins, car comme je vous l’ai dit, mon oncle n’appréciait pas particulièrement Julia. Donc je ne la voyais que lorsqu’il partait pour Londres. Julia avait perdu ses parents dans un accident de voiture, et vivait avec sa tante, dans la maison la plus proche du manoir miniature. Ça nous faisait quelques points communs ; même si je ne savais pas trop quoi lui raconter sur ce qui était arrivé à mes parents ! « Hey Julia, mon père s’est fait emprisonné dans une prison pour sorcier après avoir été enlevé par des créatures répugnantes, et ma mère après avoir été transformée en bloc de glace est internée je ne sais trop où ! » Non soyons sérieux, j’avais perdu mes parents dans un accident d’autocar. Eh bien oui, c’est la première connerie qui m’est venue à l’esprit devant Julia !
Passer du temps avec elle m’excitait ! J’observais chacune de ses réactions, de ses gestes, ses manies, certains objets étranges qu’elle prenait avec elle. Je crois que parfois elle avait un peu peur de moi ou me prenait pour un fou ! Elle me posait beaucoup de questions sur la magie. Je répondais seulement ce qui était commun dans l’esprit des gens. Mon oncle m’avait strictement défendu de lui parler de qui nous étions, et du monde des sorciers. J’avais bien vu qu’il ne rigolait pas, alors j’esquivais au mieux les questions. Après tout, pourquoi un jeune homme de mon âge en saurait-il plus qu’elle ? Ce n’était qu’un monde magique inventé pour faire rêver ou faire peur n’est-ce pas ?



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Dorian Quiguer
La passion de Poudlard. Professeurs & personnel.
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:06


BeauxBâtons
« Je sais que dans la douleur je ne suis qu’un apprenti mais à mon âge je sens déjà que mon pouls ralenti. L’horloge tourne et mes promesses sont à la bourre je me paye des remord mais certaines erreurs ne font pas de ristournes. Comme Pearl Arbor j’ai cru ne jamais être attaqué, ça vient aussi de derrière depuis ma parano est aux aguets.»

La veille de ma rentrée à l’école de Beauxbâtons fut un grand jour pour moi. Judwal m’avait promis d’enfin m’emmener faire mes achats ! J’étais très impatient ! Je dois avouer que la principale chose qui m’intéressait était de pouvoir enfin avoir ma baguette ! J’allais enfin pouvoir mettre en application tout ce dont j’avais pu lire ici et là ! Bien évidemment que les livres m’intéressaient également, mais je dois dire qu’en voyant la liste de ceux à acheter, mon enthousiasme est vite redescendu ! Je les avais déjà lus... Lorsque l’on arriva sur place, je pressais mon oncle de se diriger en direction du magasin de baguette magique le plus vite possible ! Mais lui me disait qu’il ne fallait pas être aussi impatient, que j’avais le temps, et que bien souvent ce magasin réservait bien des surprises ! « ne pas être impatient, j’avais le temps » non, mais il était au courant que cela faisait cinq ans que j’attendais ce moment !!
Il m’obligea à acheter les livres en premiers... J’avais beau lui dire qu’on les avait déjà tous dans la bibliothèque, il tenait absolument à ce que je m’en procure des neufs... C’était donc parti pour les livres, sans grande motivation. Je trainais des pieds et me laissais donc guider par Judwal. Il est vrai qu’après avoir décidé de relever ma tête de boudeur, je fus assez surpris et émerveillé par ce que mes yeux pouvaient voir ! Certaines personnes paraissaient étranges, effrayant certains de mes futurs camarades. Moi je mettais enfin des visages, des images, sur les innombrables créatures que j’ai rencontrées durant mes lectures !
Nous sommes ensuite allés chercher un animal, mon oncle voulait absolument que je prenne une chouette ! Je n’en avais pas spécialement envie. On verrait bien à l’intérieur ! Il y avait en effet des chouettes ! Génial ! Des crapauds ! Et des chats ! Bon j’avais rêvé que je pourrais me procurer une araignée, mais à priori j’allais devoir me contenter d’un de ceux-là ! Je n’étais vraiment pas enclin à me décider ! Ce fut donc sur l’espèce de chat qui se frottait après mon pantalon brun bien usagé (eh bien oui toujours celui-là !) que se porta mon choix ! Ça m’aura évité de lui balancer un coup de pied pour le virer ! Je ne l’avais pas vraiment regardé, il avait juste l’air content que je le prenne avec moi. Ah, et il ne voulait pas rentrer dans la cage, mais n’avait pas l’air non plus de vouloir s’échapper ! Il me suivait donc. Enfin, j’aurais préféré qu’il me suive, à plusieurs reprises j’ai failli partir à la renverse parce que ce bougre était plus dans mes pattes qu’en train de me suivre !
Une bonne heure et demie plus tard, on avait enfin tout ! Ou presque ! Dans ma tête on n’avait rien, puisque je n’avais toujours pas ma baguette ! C’était enfin le moment, nous étions devant la devanture. Je n’y avais pas vraiment fait attention tant mon cœur palpitait à l’idée que j’allais avoir ma baguette tant attendue ! J’en avais les joues toutes chaudes ! Ça y est mon oncle ouvrait la porte. Une vieille porte en bois qui grinça légèrement à l’ouverture puis fit tinter une petite clochette. Je mis un pied, mon cœur battait de plus en plus vite, puis un deuxième ! Ça y est j’y étais ! Un deuxième bruit de grincement pour annoncer la fermeture de la porte derrière moi, je n’étais plus qu’a quelques mètres, voir centimètres de ma future baguette ! J’étais en réalité beaucoup plus prés que ce que je pensais ! En effet avant même que la porte ne se referme, la chose qui me servait de chat fit un énorme bond en voyant l’un des clients du magasin et fit tomber la majorité des baguettes sur ma gauche ! Une en particulier vint tomber sur ma tête et atterrir sur mes genoux hors de sa boite ! Je la pris délicatement avec l’intention de la remettre dedans, et c’est à ce moment qu’une énorme boule de lumière éblouissante sortit d’elle ! Quelques secondes plus tard, comme pour rompre le silence qui régnait, et la gêne qui commençait à monter en moi, une vielle voix se fit entendre : « félicitations jeune homme ! » je bafouillais quelques excuses maladroites en précisant que j’allais ranger tout le bazar qu’avait causé ma bestiole, mais la vielle voix me coupa : « ce n’est rien jeune homme ! Le plus important aujourd’hui pour toi est que ta baguette vient de te trouver et de te choisir. Ne t’en fait surtout pas pour le reste » je n’avais pas vraiment écouté la fin de sa phrase, mon cerveau s’étant arrêté au début ! Ma baguette ! La mienne ! Ça y est j’avais ma baguette ! La mienne à moi tout seul qui ne voudrait pas s’enfuir comme celle de mon père ! Je crois que j’étais super heureux à ce moment-là. Le vieil homme s’était approché de moi, et m’avait demandé ma baguette (oui oui oui, la mienne !) afin de l’examiner et de parler d’elle ! Elle était donc faite de bois de vigne. Il s’était arrêté en me disant ça, puis ajouta que cela ne le surprenait qu’à moitié ! En effet il me fit savoir que les baguettes en bois de vigne étaient relativement rares, et que je pouvais sans doute ne rien reprocher à mon choix quant au grabuge causé dans la boutique. Selon lui c’était sans aucun doute la faute de la baguette ! Il parait qu’une baguette en bois de vigne peut produire des effets magiques dès lors que la personne appropriée et digne d’elle rentre dans la pièce où elle se trouve ! C’était génial, ma baguette m’avait vraiment choisi, et j’étais pour elle le propriétaire qu’elle souhaitait ! Quant à l’intérieur de la baguette, elle renfermait du venin de Manticore me dit-il. Il fut un peu surpris, et ne cacha pas vraiment sa crainte en me regardant et ajouta « faits-en bon usage surtout ! »
Du venin de Manticore ! J’avais pu lire quelques articles sur les Manticores ! C’était des créatures de natures violentes, et le venin que leur queue de scorpion renfermait provoquait la mort instantanée de celui qui en était la cible ! Lorsque l’on sait également que leurs peaux sont extrêmement résistantes, et repoussent toute sorte de magie, il est quasiment inconcevable que du venin de cette créature pût se retrouver dans ma baguette ! Terrifiant ! J’adorais ma baguette, non j’aimais ma baguette, et moi elle ne me faisait pas peur ! Nous allions très bien nous entendre ! Et j’avais hâte de l’essayer !
Ma bestiole, qui du coup n’avait rien à voir avec tout ça, bien que je maintienne qu’elle avait eu peur de la personne présente dans la boutique, ma baguette, mon oncle et moi partîmes donc en suivant en direction du manoir miniature ! Oui ça me plaisait d’appeler la demeure de mon oncle ainsi !

Demain était le grand jour, celui de la rentrée à Beauxbâtons ! Mon oncle voulait que je me couche de bonne heure, alors que moi je n’avais qu’une hâte : essayer ma baguette ! Bref je n’eus pas le choix il éteignit toute les lumières à coup de sort ! Que voulez-vous que je fasse ? Et bien j’ai dormi ! Bon, parce que c’est vous, je vais vous le confier. Je n’ai pas vraiment dormi tout de suite, il fallait absolument que j’essaie ma baguette, et un des sorts que j’avais pu lire dans tous ces livres ! J’avoue que ma baguette me faisait un peu peur tout de même ! Du venin de Manticore ! Bon je lancerai un sort inoffensif, et simple ! Mon oncle avait voulu me plonger dans le noir, et bien j’avais le sort qu’il me fallait ! « Lumos » ouah ! C’était merveilleux ! Je lançais mon premier sort de vrai sorcier ! Bon ne vous moquez pas de moi, c’est certes un simple sort, un simple mot, et un simple geste, mais c’était mon premier ! Un merveilleux faisceau de lumière sortait de ma baguette et je voyais aussi clairement qu’en journée ! Même ma bestiole semblait contente pour moi ! Je ne l’avais pas encore vraiment regardé, et je n’avais même pas encore pensé à un nom pour elle ! Je pointais ma baguette en sa direction afin de mieux l’observer. Elle avait de grandes oreilles qui partaient en pointe, le poil ni trop long ni trop court d’une couleur incroyablement lumineuse, couleur sable, des yeux tout verts et sa queue était... bizarre... Elle ressemblait à une queue de lion ! Mais, c’était la queue d’un lion ! J’avais pu lire dans un des livres de la bibliothèque de mon oncle qu’il existait des animaux capables de repérer les individus pas vraiment fréquentables, ou ayant de mauvaises intentions. Si je me souviens bien de la description qui était faite dans le livre de Newt Scamander, il semblerait que ma bestiole soit un fléreur ! Et bien ça alors ! Incroyable ! J’avais choisi sans le vouloir un fléreur ! Bon c’est vrai je ne l’avais pas vraiment choisi, elle était dans mes pattes alors je l’ai pris ! Il ne lui manquait plus qu’un nom alors ! Ce sera... hum... Fisgona-Miedosa. Un petit miaulement, ça avait l’air de lui plaire. Après m’être arrêté sur elle c’est vrai qu’elle était mignonne, parce que oui, c’était une femelle, et elle devait avoir environ trois-quatre mois. C’est décidé, elle faisait partie de ma famille ! Fisgona-Miedosa. Des bruits de pas se faisaient entendre dans l’escalier, je me rappelais rapidement comment éteindre ce faisceau avant que mon oncle arrive ! « Nox », ouf ! Sauvé ! Mon oncle ouvrit la porte, et je faisais semblant de dormir ! Aller, vivement demain ! Si j’arrivais à dormir avec toute cette excitation !

Le lendemain arriva assez vite. Mon oncle était venu me réveiller de bonne heure. La rentrée n’était que l’après-midi et nous avions certes de la route à faire, mais tout de même ! Il était quand même tôt ! Il voulait absolument me parler un peu de l’école des sorciers, et souhaitait également me remettre quelque chose, un objet appartenant à mon père, qu’il avait promis de me remettre plus tard ! On monta alors au dernier étage de la maison, puis nous nous arrêtions devant une imposante porte en bois. Je ne vous ai pas encore parlé de cet endroit. Pour la simple et bonne raison que je ne connais pas cette pièce ! Judwal m’a toujours défendu d’y mettre les pieds ou quoi que ce soit d’autre ! Bien évidement j’ai quand même essayé à une ou deux reprises d’y jeter un coup d’œil, mais, comment dire, rien... Mon oncle avait lancé tout un tas de sortilèges afin d’être sûr que je n’y rentrerai pas. Je vis alors pour la première fois cette pièce. Pour commencer, la porte était cachée derrière un voile d’invisibilité, ensuite il avait fallu à mon oncle pointer sa baguette magique en direction de la serrure, mais ne prononça pas un mot, surement un sort de déverrouillage. C’était quand même étrange qu’il n’ait pas besoin de prononcer de mot pour lancer ces sorts ! Je me souviens que c’était pareil pour mon père, je m’étais renseigné un petit peu et j’avais découvert que sa baguette était faite de bois de pin, un des bois les plus sensibles aux sortilèges informulés, peut-être que celle de mon oncle était faite du même bois ! Ça y est, la porte était ouverte, j’entendis mon oncle marmonner quelque chose d’incompréhensible envers la pièce, puis il me fit entrer. Ce n’était pas une très grande pièce. Elle était plutôt sombre, froide, et poussiéreuse. Il y avait un bureau au centre de la pièce, plein d’étagères ici et là qui contenaient des livres tous plus vieux les uns que les autres. Au premier coup d’œil, il semblerait que ce soit des livres que je n’aie jamais lus ! Mon oncle m’interdit de m’en approcher, et il ne voulait même pas que je regarde ailleurs que sur son bureau. J’avais eu le temps de voir un tableau également dans la pièce, qu’il s’empêcha de retourner, j’avais pu y apercevoir des photos. Le bureau, tout aussi vieux et poussiéreux que le reste dans cette pièce avait la petite particularité d’émaner une petite lumière flamboyante sur le coin gauche. Ça tombe bien c’est le seul endroit où mon oncle m’avait autorisé à regarder ! « c’est pour toi Dorian, ton père m’a fait promettre de te le remettre lors de ton entrée à l’école des sorciers ».
Ouah ! Ce qu’il me donnait là était simplement magnifique ! Une lueur à la fois douce, chaude et apaisante enveloppait le corps de cette petite créature ! En se rapprochant davantage, on pouvait observer que cette lueur n’émanait pas directement d’elle, celle-ci provenait en réalité des petites flammes qui l’enveloppaient. La créature se baignait dans les flammes. Seul le bout de sa queue avait l’air d’être enflammé lui-même. J’avais reconnu la créature au premier coup d’œil ! Une Salamandre. Je ne vous l’ai pas encore dit, mais il s’avère que dans la famille Quiguer nous avons un blason, et sur celui-ci, parmi d’autres symboles, une salamandre y figure ! Elle me paraissait particulièrement petite ! Oui petite pour une salamandre de ce genre ! Il ne s’agissait pas de la vulgaire salamandre que l’on peut trouver ici et là dans le monde des moldus, mais bien de la salamandre mythique ! J’avais entendu dire qu’elle pouvait atteindre des dimensions incommensurables ! Celle que j’avais devant mes yeux ne devait pas dépasser les trente centimètres !
J’ai donc appris ce jour-là qu’il était coutume dans la lignée des Quiguer que chaque père sorcier s’empare d’un bébé salamandre à la naissance de chacun des ses fils, qu’il s’en occupe jusqu’à ce que l’enfant soit en âge d’entrer à l’école des sorciers, et qu’il lui remette peu de temps avant le grand jour ! C’était chose faite pour moi ! Je rentrais à Beauxbâtons cet après-midi ! Ma salamandre, oui « ma » puisqu’à compter de ce jour il s’agissait de la mienne, avait donc le même âge que moi ! Onze ans ! Il faudra que je lui trouve un joli petit nom, mais pour l’heure j’ai l’esprit trop occupé sur l’événement d’aujourd’hui.
Mon oncle n’avait pas pu me donner beaucoup d’information sur l’école dont j’allais franchir les portes d’ici quelques heures. À son époque, elle était réservée aux filles !

J’y suis ! Je vous épargnerai les détails abracadabrantesques qu’il fallut afin d’y parvenir ! Il faisait vraiment beaucoup plus beau ici, comme quoi l’idée selon laquelle il pleut en Bretagne et il fait soleil sur la côte est vérifiée ! Parce que oui, Beauxbâtons se situe sur la côte méditerranéenne. Enfin sur la côte, façon de parler hein ! On se situe plutôt au-dessus de la côte, en altitude quoi ! Il vaut mieux ne pas avoir le vertige. Enfin, les premiers mots de Philastère Xénophilius Maxime, le directeur de cette charmante demeure, ont été fait pour nous rassurer ! Il semblerait que nous ne risquions pas de tomber ! Ouf ! Ensuite il nous fit nous diriger dans la salle de répartition. J’ai cru que pendant le trajet mon cœur aller transpercer à coup de gros « boum boum » la petite chemise bleu pâle que je portais sur le dos ! Oui ici la chemise suffisait amplement ! C’était l’uniforme de rigueur si l’on voulait être l’un des élèves à pouvoir étudier dans ce somptueux château ! Cette chemise était associée avec un pantalon noir, et tout ça fait entièrement en soie fine s’il vous plait ! Autant vous dire qu’il ne valait mieux pas qu’il neige !
Nous y voilà. Nous sommes devant la salle de répartition. Apparemment, c’est chacun son tour. Je serais donc le neuvième à passer. Encore du temps devant moi pour admirer la bâtisse. J’avais pu voir à travers une des grandes fenêtres une espèce d’énorme forêt. Pourquoi une espèce ? Parce que nous sommes dans les airs, et une forêt dans les airs, c’est étrange non ? Il faudra que j’aille voir ça de plus près !
Quelques instants plus tard, la grande porte de la salle de répartition s’ouvrait. Le camarade qui se trouvait devant moi en sortait. Il avait l’air content. Surement avait-il était choisi par la maison qu’il désirait ! Il lâcha un « Louise De Vinci » avec un grand soulagement.
C’était donc mon tour. « Dorian Quiguer, entrez je vous pris ! » Il s’agissait de Marie Antoinette, et cette fois c’était indéniable, il s’était bien à moi d’entrer !
Aussi étrange que cela puisse paraitre, malgré l’énorme porte qui permettait d’accéder dans la salle de répartition, celle-ci était relativement petite ! J’eus droit à une brève présentation de mon jury : Marie Curie, Jeanne d’Arc, Catherine de Médicis et Louise de Vinci, toutes les quatre sous forme de tableaux, qui entouraient Marie Antoinette sous forme de fantôme. Chacune leur tour elles me posèrent quelques questions sur moi, la vision de mon futur, mes ambitions et d’autres encore. Je répondais donc tour à tour à chacune d’entre elles en essayant de ne pas trop montrer mon anxiété. Catherine de Médicis ne semblait pas vraiment écouter mes réponses et les questions des autres femmes. Marie Antoinette et Jeanne d’Arc se chamaillaient je ne sais plus à propos de quelle réponse que j’avais donnée. Ce fut avec surprise, et j’avoue avoir sursauté, que Catherine de Médicis se fit entendre. Assez brièvement, mais suffisamment pour mettre fin à tout ce brouhaha ! « Bouclez là à la fin ! Je le prends ! Dorian est pour moi ! » Voilà ses paroles, voilà comment les quatre autres membres du jury restèrent bouche bée avant de laisser échapper « très bien, suivant ! » et voilà donc comment je suis arrivé dans la maison de Catherine de Médicis sans vraiment savoir ce qui lui avait pris !

Je vais passer assez rapidement sur les années qui ont suivi à l’école de Beauxbâtons. Non pas qu’elles ne soient pas intéressantes, mais disons qu’elles ne sont pas très glorieuses. J’y ai vécu un enfer sans nom, et pour certains je fus celui qui le leur a fait vivre ! À de très rares occasions, et toujours de très courte durée. Malheureusement je dois dire ! Avec le recul, je pense que j’aurais dû faire bien plus ! Bref !
La maison des De Médicis avait une bien mauvaise réputation. Les élèves y étant affectés étaient vus comme mauvais, remplis de mauvaises intentions, de mauvaise foi, faisaient peur à la plupart des autres autres élèves, et même à certains professeurs, c’est vous dire ! On n’était donc pas vraiment apprécié, vous l’aurez compris ! Les élèves nous évitaient, nous craignaient pour certains, et donc beaucoup nous détestaient, tout simplement ! Pas facile de se faire des amis ou bien des connaissances dans ces circonstances n’est-ce pas ? Peut-être vous direz-vous que j’étais très bien intégré au reste de ma maison ? Mais non pas vraiment non plus... La réputation qui nous précédait était loin d’être arrivée comme ça sans raison. Ça non ! Par bien des faits, et bons nombres de moments, elle était vérifiée. Bien sûr, je ne fais pas une généralité. Certains élèves n’avaient pas forcément tout de mauvais, ne faisait pas particulièrement peur, mais il n’empêche que l’on était tous dans le même sac. Je faisais partie de ces élèves, et je peux vous dire que quoi qu’on fasse, on y reste dans ce sac ! J’ai appris à mes dépens qu’il valait mieux se sentir bien dans ce sac.

Vous connaissez tous ma passion pour les livres. Mon envie irrépressible de tous les lires, et d’en savoir toujours plus. Et bien à l’école de Beauxbâtons, cette passion n’est pas partie comme par enchantement ! Non, bien sûr que non ! J’ai même dévoré, tous les livres qui m’étaient accessibles au sein de l’école en un temps record vous dira la bibliothécaire. Cela m’a valu des moqueries, des railleries et de sales tours de la part de ma maison, mais ça m’a également valu d’être épié et le destinataire de bons nombres de médisances de la part des autres maisons. Principalement Marie Curie et Louise de Vinci. Autant vous dire que les cinq années que j’ai passées en ces lieux ne furent pas toujours des meilleurs, et ce, pour plusieurs raisons, la première étant mon intégration plus que ratée au sein de l’école. La seconde ? Beaucoup de livres. Beaucoup de livres, mais peu ont été intéressants. Enfin, ils l’étaient, mais pas quand il s’agissait d’une deuxième lecture. La troisième raison fut les cours. Alors oui, au début c’était intrigant, intéressant, de savoir que j’allais enfin pouvoir apprendre la pratique de tout ce que j’avais lu. Et je me suis vite rendu compte qu’on apprenait beaucoup de sortilèges et enchantements assez basiques, sans grands intérêts pour certains, voire complètement inutiles, si ce n’est pour faire rire ! J’ai commencé à en trouver certains intéressants seulement à partir de la troisième et quatrième année... Ou du moins j’ai trouvé intéressant le fait que l’école les enseignes enfin. Je ne devrais pas le dire, mais j’avais plusieurs fois insisté pour que mon oncle m’en apprenne quelques-uns. Il a souvent refusé, mais a parfois cédé.
Vous l’aurez compris, je me suis beaucoup ennuyé, et fait beaucoup d’ennemis durant ces cinq années. Encore plus lorsque j’ai obtenu une excellente note dépassant de loin l’Acceptable requis lors de l’examen de BUSE.
Mes périodes préférées étaient celles des vacances. Je pouvais enfin retourner dans ma Bretagne, auprès de Judwal, bien qu’il était toujours aussi souvent absent, mais j’avais toujours beaucoup de questions à lui poser. Souvent à propos des sortilèges, et beaucoup sur mon père. Pour les sortilèges, je vous l’ai dit, il ne m’aidait que très rarement. Quant au sujet de mon père, c’était encore plus rare. Il prétendait ne pas vraiment le connaitre, qu’ils n’avaient jamais été en de très bons termes, il m’avait même dit qu’il pouvait être dangereux de parler des sorciers emprisonnés à Azkaban. D’ailleurs, il ne voulait pas m’en dire beaucoup plus sur cette prison. L’envie de connaitre plus mon père s’est beaucoup fait ressentir lorsque je suis rentré à Beauxbâtons. Alors oui j’avais mon oncle, mais il ne remplaçait pas Govrian.
Je pense que d’un certain côté il me manquait. Il y avait tant de choses que j’aurais aimé lui demander. Pourquoi ne m’avait-il pas dit que lui et sa famille étaient des sorciers ? Pourquoi ne m’avait-il pas dit qu’il était possible que j’en sois un ? Et cette salamandre ? À qui j’avais d’ailleurs enfin trouvé un prénom, se serait shikha! Pourquoi ? Et ce blason ? Que voulait-il dire ? Pourquoi faisait-il tout ça à ma mère ? Était-ce juste par soif de savoir ? L’envie de tester de nouvelles choses ? Malgré tous les livres que j’avais pu lire, aucun d’entre eux ne mentionnait la possibilité de faire certaines choses que faisait mon père sur Gladys. J’étais dans l’ignorance et je détestais ça ! Et je détestais aussi que mon oncle reste muet sur tous ces sujets ! Durant ces cinq années parmi les De Médicis, l’envie de revoir mon père s’est faite de plus en plus grande un peu chaque jour. Il fallait que je puisse le voir, l’entendre, le questionner. Et pourquoi avait-il été emprisonné à Azkaban ? Avait-il fait des choses qu’il ne fallait pas ? Mon oncle me disait que c’était à cause de ce qu’il faisait sur ma mère. Pourquoi ? Il ne faisait rien de mal ! Ma mère n’avait jamais souffert, ne s’en était jamais plainte. C’est d’ailleurs une fois mon père emmené par ces choses immondes que ma mère a commencé à avoir peur. Mon père n’était-il pas en fin de compte celui qui la réconfortait et faisait en sorte qu’elle aille bien ?
Je reverrais mon père, un jour, j’en suis sûr, et de toute façon je ferais tout pour. Et rien ni personne ne pourra m’en empêcher.

D’ailleurs, je l’ai revu une fois. Mais quel ne fut pas le parcours du combattant pour y parvenir. J’avais demandé à mon oncle lors des grandes vacances de ma cinquième année à Beauxbâtons, si les prisonniers d’Azkaban avaient le droit de visite. Bien évidemment sa première réponse fut un non catégorique ! Après avoir complètement bluffé, en lui racontant que je savais qu’il existait un moyen il finit par me dire qu’en effet c’était possible. Je tiens à préciser qu’en y repensant je trouve cela très bizarre qu’il m’ait cru ce jour-là. Jusqu’à ce mensonge, Govrian avait toujours su me dire quand je lui racontai n’importe quoi !
Il m’avait donc avoué que c’était possible, mais que ce n’était pas gagné ! Il fallait une autorisation de la part du Ministère. Naturellement j’avais donc supplié mon oncle de m’y emmener afin que j’y fasse ma demande expressément. De nouveau un refus catégorique, rien de surprenant. Et puis quelques jours plus tard, de son retour de Londres, il avait changé d’avis. Il m’emmena donc au Ministère. Par la même occasion, j’eus le droit à mon premier transplanage à deux ! Ce fut... Déroutant, mais rapide. Il me fallut quelques instants pour ne plus trop trembloter des jambes. Mais c’était... Ouah ! Il fallait que j’apprenne !
J’eus le droit à un entretien une fois arrivé au ministère. C’était la première fois que j’y mettais les pieds, mais je n’aurais su vous le décrire tellement j’étais impressionné, et surtout terrifié à l’idée de devoir convaincre quelqu’un d’aussi puissant. Je crois pouvoir dire qu’il s’agit de l’une des rares fois où je me suis senti un moins que rien !
J’eus donc le droit à une série de questions un peu barbantes je dois dire. Pourquoi ci, pourquoi ça, pourquoi ferrait-on ci, pourquoi ferrait-on ça... Que vouliez-vous ? J’étais un garçon de seize ans, qui n’avait pas vu son père depuis l’âge de six ans ! Dix ans ! Dix ans sans voir son père, pour un garçon ce n’est pas ce qu’il y a de mieux ! J’eus donc le droit que l’on me rappelle que j’avais eu mon oncle pendant tout ce temps. Oui ! Mais j’avais rétorqué que c’était un oncle trop souvent absent ! Ce qu’ils me concédèrent ! J’appris donc ce jour-ci qu’à première vue, le ministère était au courant de ses absences auprès de moi. Mais ils furent très bref sur le sujet. Et clôturèrent d’ailleurs l’entretien aussitôt en me disant que je recevrais un hibou postal m’avisant de leurs décisions ! Ouah ! J’étais un peu ébahi quand même ! Londres et la Bretagne ne sont quand même pas à côté ! J’avais fait le déplacement, et il n’avait même pas été fichu de me répondre tout de suite ! Comme s’il leur fallait des jours pour prendre une décision ! Bref, on était reparti de la même façon que l’on était arrivé, et je n’avais pas décroché un mot. J’étais en colère, et frustré, il fallait attendre !
Deux semaines ! ça avait pris deux semaines avant que ce satané hibou arrive ! Bon, la réponse me calma sur-le-champ ! À mon plus grand étonnement, la réponse fut positive, ils avaient considéré l’importance pour un garçon de pouvoir voir son père, bien qu’ils n’étaient pas très enthousiasmés par l’idée que ce même garçon mette les pieds à Azkaban. Sur la lettre figuraient donc le jour ainsi que la personne, un auror, qui m’accompagnerait. Cette idée ne me plaisait pas vraiment, cela faisait dix ans que je n’avais pas vu mon père, cela aurait pu être plus intime, mais c’était d’après eux pour mon bien et ma sécurité ! C’était donc chose certaine, j’allais voir mon père ! Et là, ce fut une panique immense qui prit possession de moi ! Mon père ? Celui-là même qui faisait des choses vraiment étranges ! Dix ans ? Que dire ? Que faire ? Que raconter ? Et lui, comment réagirait-il ? Avait-il envie de me voir ? De savoir ce que je devenais ? Avait-il des conseils à me donner ? Des choses à m’apprendre ?

Je suis revenu différent de ma visite à Azkaban. Mon avenir allait changer, et surement plus que ce que je pensais. Pour commencer, mon père m’avait conseillé de poursuivre mes études à l’école de Poudlard, pas que l’enseignement à Beauxbâtons y soit mauvais, mais que ça me permettrait de prendre un nouveau départ, et de ne pas partir sur de mauvaise base avec mes futures camarades. Il m’avait conseillé de ne pas être trop bon dans les matières enseignées, mais d’essayer de m’aligner sur la moyenne. Bon, il m’avait bien prévenu que ça ne se ferait pas comme ça, mais que normalement avec mon Oncle ce serait possible. Il fallait de nouveau que je fasse une demande auprès du ministère. Décidément, on ne pouvait pas faire grand-chose sans leur accord ! J’ai pu obtenir la dérogation me permettant d’étudier à Poudlard, car mon oncle faisant énormément d’aller-retour à Londres, il y avait aussi une demeure. Et étant donné qu’il y était plus souvent qu’en Bretagne, avoir le droit de le suivre n’avait pas été jugé superflu par le Ministère. Mon oncle n’était pas vraiment enchanté de cette nouvelle, prétextant que je le gênerais dans son travail. Le Ministère après avoir pris considération de l’éventuelle gêne pouvant être occasionnée, avait tout de même fini par m’accorder la dérogation, sous conditions de ne pas déranger mon oncle dans son travail et de ne pas lui poser de questions concernant celui-ci.
Pourquoi ça ? J’avais toujours trouvé les déplacements répétitifs de mon oncle étrange, je pensais même qu’il s’agissait probablement de visite de courtoisie en vers la gent féminine, mais Judwal n’aimant pas les femmes, je ne m’étais jamais trop attardé dessus et n’avais jamais voulu l’embarrasser de questions à ce propos. Il s’agissait à priori de toute autre chose, de son travail vraisemblablement. Du coup ma curiosité était éveillée ! Et c’est maintenant que je voulais le questionner, mais je ne pouvais plus…
À la fin de l’été de mes dix-sept ans, je devais donc dire au revoir à ma Bretagne, à Julia, et c’était direction Londres ! Le soleil de Beauxbâtons allait tout de même me manquer un peu, tout comme sa forêt, et comme certains cours qui n’étaient donnés qu’ici, telle la construction de châteaux enchantés.



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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:06


Poudlard
« Le bonheur des gens m’a rendu aigri. La vie m’a appris que même après la pluie chez moi les arcs en ciel sont gris.»

À peine arrivé à Londres, et après la prise de possession de ma chambre dans la demeure de Judwal, je me suis renseigné sur l’école de Poudlard, elle avait l’air différente de celle de Beauxbâtons. Je faisais ma rentrée le lendemain, et j’allais avoir le droit à la cérémonie de répartition avec les premières années. Ça allez être génial !
Ici, pas vraiment d’intimité pour l’entretien, c’était devant tout le monde dans une grande salle commune. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment d’entretien à proprement parler ! Un chapeau ! Pardon, un choixpeau magique ! C’est lui qui nous répartissait dans les différentes maisons, et il paraît qu’il ne s’est trompé que très rarement et que même si c'était le cas, il trouvait une raison qui le disculpait ! J’espère au moins qu’il a une fonction auto nettoyante ce choixpeau ! J’avais dix-sept ans et pendant les deux dernières années j’avais décidé de me laisser pousser les cheveux ! Bon, ils n’étaient pas encore bien longs, une vingtaine de centimètres tout au plus, mais il n’était pas question que je doive les couper à cause d’un chapeau rempli de poux ! Ça avait été beaucoup plus rapide qu’avec Marie Antoinette et sa troupe ! Des petits « hum, huuum ! Grrr ! Hum, Serdaigle ! Non attendez, grr, huuum, Serpentard ! » voilà mon entretien avec le choixpeau magique ! Dix secondes maximum, pas un mot de ma part, et je me retrouve donc dans la maison des Serpentard ! D’accord ! Je ne serais pas trop dépaysé, il paraît qu’ils jouissent plus ou moins de la même réputation que mon ancienne maison les De Médicis. Il paraît, je verrais bien ! Ça ne pouvait pas être pire de toute façon. Et j’étais bien décidé à m’intégrer un peu plus, et à suivre les conseils de mon père : rester dans la moyenne ! Ça allait être d’un enfer sans nom !

Cinq ans ! C’est le nombre d’années que j’avais passées chez les De Médicis. C’est aussi le nombre d’années que les Serpentard qui m’entourent aujourd’hui ont passées ensemble ! Et j’étais le nouveau, et apparemment pas vraiment le bien venu ! Ç’a commencé bien ! J’étais un peu la bête de foire ! D’où tu viens ? C’était comment ? Ici c’est comme ça ! Plis toi à nos règles ! Comment ont été les BUSEs ? Pff comment ont été les BUSEs ! Si je répondais sincèrement, je crois que je signais certainement mon arrêt de mort ! J’entendis alors mon père ! « tu es quelqu’un de moyen » alors pour les Serpentard, et le reste de Poudlard : « oh j’ai eu un acceptable... Avec du mal ! »
Cool donc maintenant les verts et argents faisaient un peu comme si je n’existais plus, et pour les autres, à priori j’étais un cancre de plus !


Non, mais vraiment c’est quoi ça ! Je voulais juste finir mes études tranquillement ! Mes études ! Tiens d’ailleurs où était la bibliothèque ? J’ai eu énormément de mal à la trouver, non, mais aussi c’est quoi ces escaliers qui bougent ! Et ces élèves avec leurs écharpes bleu et bronze et tous leurs bouquins qui te regardent de haut quand tu leur demandes où elle se trouve ! Après des heures à tourner en rond, j’avais enfin réussi à m’y rendre. Et j’étais ravi de voir qu’elle contenait des livres qui m’étaient encore inconnus ! J’allais peut-être pas tant m’ennuyer que ça en fin de compte !
Est-ce utile de vous dire que si ?! Je me suis ennuyé rapidement, et fatigué aussi ! C’est que ce n’est pas si simple de se forcer d’être moyen en cours ! Je répondais le moins souvent possible ! Seulement lorsque l’on m’interrogeait en fait. Et quand c’était le cas, je faisais en sorte de répondre à côté une fois sur deux... Merci papa ! Je passais donc aux yeux des professeurs pour quelqu’un de médiocre ! Certains furent étonnés au début. Je ne savais pas que la plupart d’entre eux avaient pris connaissance de mes notes de BUSE. Et il est vrai que de passer d’optimal, à une réponse juste une fois sur deux peut être légèrement déroutant. J’avais donc prétexté que le changement d’école, de pays ne me réussissait pas vraiment. C’est passé comme un hibou à la poste, et l’on m’a laissé tranquille. J’ai dû aussi laisser la bibliothèque, je n’y étais pas vraiment le bienvenu !
Voilà, mes sixième et septième années ne furent en réalité pas vraiment plus glorieuses que les cinq précédentes en France. En fait, elles avaient même été pires. J’étais devenu fainéant. En cours en tout cas, et à l’école en général ! Un cours que j’avais quand même trouvé intéressant et que j’attendais tout de même avec impatience était celui de Transplanage ! C’était génial ! Depuis que j’y avais goûté avec mon oncle, je mourais d’envie de pouvoir le faire tout seul ! Un cours où, tant pis pour les langues de basiliques, j’avais donné le meilleur de moi-même ! Et, ouah, qu’est-ce que j’étais bon ! Et que ça faisait du bien d’être un peu soi-même ! Bon le cours n’à duré qu’un mois, et il était interdit de transplaner dans Poudlard !
Mais ça m’avait permis de facilement rendre visite à Julia en Bretagne pendant les vacances à moindre frais !

Durant ces deux années passées à l’école de Poudlard, je me suis beaucoup questionné sur les activités de mon oncle. Le ministère avait été catégorique là-dessus : pas de questions... Ils sont gentils eux ! Pendant les vacances, je ne voyais pratiquement pas Judwal, il rentrait très tard, avait des comportements bizarres envers moi. Il ne me parlait presque pas. Je voulais le questionner un peu plus sur mon père aussi, mais pas moyen d’avoir la moindre information. Je nourrissais l’envie de revoir mon père à Azkaban, mais idem, mon oncle ne voulait rien entendre, rien savoir, même Fisgona, mon fléreur, était devenue étrange quand mon oncle était présent. Étant sous sa responsabilité, je ne pouvais me rendre à Azkaban. J’aurais eu beau en faire la demande au ministère, sans l’accord de mon oncle c’était cause perdue. Étant encore mineur, il me fallait l’accord de mon responsable légal ! Étrangement, je n’ai jamais trop posé de questions sur ce qu’était devenue ma mère, Gladys, j’ai alors profité d’un séjour en Bretagne pour me rendre dans l’hôpital dans lequel elle avait était internée. Je ne l’avais pas vue une seule fois. Judwal n’était pas d’accord. Il trouvait cela trop dangereux à la suite des propos que ma mère avait pu tenir. Que j’étais un démon, que mon père était ignoble et tant de choses encore ! C’est donc lors de cette visite que j’ai appris qu’elle était décédée... Je fus... Surpris ! Pourquoi personne n’avait-il essayé de me mettre au courant ? C’était quand même la moindre des choses ! Je n’étais pas particulièrement triste, mais plutôt en colère ! J’aurais aimé la connaitre un peu mieux, pouvoir lui expliquer certaines choses, et surtout j’aurais souhaité qu’elle me parle de mon père ! De comment il était avant ma naissance, j’avais espéré en apprendre plus sur lui, sur mon oncle aussi ! Peut-être le connaissait-elle ! Bien que cette dernière possibilité m’ait paru peu probable ! Elle était décédée un an avant ma visite, elle n’avait pas été enterrée, mais incinérée. Aucun effet personnel, rien ! C’est un peu comme si elle n’avait jamais existé ! En pensant ces mots, un petit élan de tristesse pour elle m’avait légèrement envahi, et puis la colère est revenue de plus belle ! Judwal ! Il fallait qu’il me parle à la fin ! En rentrant il me promit de me parler lorsque j’aurais fini l’école, nous étions aux vacances de Pâques de ma septième année, je n’avais donc plus longtemps à attendre, mais je voyais bien qu’il ne me dirait rien, ou du moins rien que je ne savais pas déjà !

J’ai donc passé l’examen d’ASPICS, avec brio, et avec optimal ! Ça faisait vraiment du bien d’être vraiment soi ! Pendant la période d’examens, je ne pensais plus à ce que les autres allaient penser de moi après ça, je verrais bien et mon oncle me parlerait !
Pff rien du tout, et comme prévu, je n’appris rien ! J’étais majeur, j’avais fait la demande au ministère pour revoir mon père : refusé ! Et ce, une bonne dizaine de fois en un an !
L’été de mes dix-huit ans, beaucoup de questions ont tourné autour de moi ! Quoi faire ? Pourquoi ? Qu’est-ce que je savais ? Dans quelle filière m’orienter à la rentrée? Qu’allaient penser les autres de mes résultats d’ASPICS? J’allais surement être encore regardé de travers, pesté, et sujet à de mauvais tours...
Il fallait donc que je choisisse une filière ! Le choix : arts, botanique, communication sorcière, créatures magiques, défense et auror, étude des moldus, histoire de la magie et culture, les boulots du ministère, médicomagie, psychomagie, les sports magiques, et enfin la recherche en magie fondamentale ! Bon au moins on avait le choix !
Je dois avouer avoir pris un peu au hasard : ce fut donc magie en recherche fondamentale ! Si c’était de la recherche après tout, je ne tomberais surement pas sur des choses que je connaissais déjà, et qui sait, je découvrirais peut-être quelque chose d’intéressant !
Ce qui était bien pensé, c’est que même une fois inscrit dans un cursus, on pouvait suivre les cours des autres filières. Bon ce n’était pas toujours simple à cause des emplois du temps, mais je suis quand même parvenu à suivre par intermittence en plus de mon cursus initial : l’histoire de la magie et culture, psychomagie où je pouvais presque y voir mon père certaines fois..., et à de très rares reprises j’ai pu suivre deux ou trois cours de défense et auror et enfin celui de créatures magiques !
Bon, se furent trois années vraiment difficiles et fatigantes ! Je vous dirai bien comment je m’y suis pris, mais je n’ai pas le droit ! Mon oncle me tuerait ! Enfin si on ne le tuait pas avant si ça venait à se savoir !
J’ai été relativement tranquille pendant ces trois années. En même temps, je n’avais pas beaucoup eu l’occasion de voir du monde.

J’ai eu une très grosse frayeur lors de la dixième année. Fisgona-Médiosa était faible. Mon oncle m’avait dit qu’après dix ans, c’était normal, chaque être à une fin. Mais je ne pouvais pas l’accepter ! Pendant toutes ces années Fisgona m’avait suivi partout et avait partagé avec moi tous mes secrets, tous mes tourments, et pratiquement tout ce qu’il m’était arrivé ! Je ne pouvais vraiment pas accepter sa mort. Je ne voulais pas la perdre. Elle m’avait aidé, je l’avais aussi bien aidé à plusieurs reprise il faut dire, mais cette année-là, il fallait vraiment que je lui vienne en aide, cela lui était vital.
Parmi tous les livres, manuscrits, grimoires que j’avais pu lire, je n’ai trouvé nulle part comment faire en sorte de garder ma Fisgona adorée ! J’ai mis du temps à y penser, mais parmi ces mêmes ouvrages, j’avais aussi appris beaucoup de choses sur la salamandre. Comme les qualités de son sang qui avait des propriétés curatives et reconstituantes. Fisgona qui se trouvait près de moi au moment où j’avais réfléchi à haute voix en observant Shikha poussa un petit cri inaudible. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi, elle venait de me dire, vas-y, essaie, après tout il n’y a plus grand-chose à perdre.
J’avais donc prélevé un peu de sang de Shikha et l’avait injecté délicatement à Fisgona. Ça ne semblait pas y faire beaucoup de choses. Elle semblait même se plaindre et souffrir. Les deux jours qui ont suivi furent un tel calvaire de la voir comme ça que je pensais à lui rendre un dernier service, qu’elle puisse partir sereinement. Et puis à l’aube du troisième jour, elle était venue toute bondissante et plus vivante que jamais me faire une fête comme elle ne m’en avait rarement fait ! Bon, elle avait fait tomber au passage toute une rangée de livres, mais je l’aimais aussi pour sa maladresse ! Et que c’était bon de la voir chaude, vivante et pleine de tonus ! Je n’en revenais pas que le sang de Shikha ait fonctionné ! Mon oncle n’en revenait pas non plus ! On pouvait dire qu’elles étaient comme liées maintenant ! Fisgona n’avait plus le droit d’être jalouse de Shikha et apparemment elle le savait ! Elle s’en était approchée lentement, et n’avais plus laissé quiconque s’en approcher hormis moi ! Même mon oncle avait eu le droit à un violent coup de patte toutes griffes dehors !
Voilà comment c’était passé ma dernière année à Poudlard, par une bonne nouvelle, un moment heureux, et pour le coup qui suivait ma filière initiale « recherche en magie fondamentale ». Je dois avouer que je n’en ai parlé à personne. Mon oncle est le seul au courant, et il était entièrement d’accord pour que cela reste secret. La salamandre étant importante dans notre famille, nous craignions qu’elles soient désormais chassées, et étudiées pour des fins pas forcément avouables !



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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:07


Le choix
« Un choix: libère ou condamne
La suite, c'est des questions sans réponse
Au fond d'ton lit ou dans ta cellule
A regretter tous ces choix qui t'enfoncent.»

Tour du monde

L’été deux mille trente, mes études étaient enfin toutes terminées. Je n’en entendrais plus parler. Cela avait été difficile entre les moqueries, un père enfermé, une mère enfermée puis décédée, un oncle trop souvent absent. Même Fisgona s’y était mise en me faisant une grosse frayeur! Sans compter les quelques allumés qui menaçaient d’éteindre ma salamandre! J’ai pu me montrer très méchant et très persuasif sur ces derniers! On pouvait bien se moquer de moi, me jouer deux trois mauvais tours, que l’on m’ignore ne m’avait jamais vraiment dérangé en fin de compte, mais il ne fallait pas toucher à Shikha ni à Fisgona! Le reste n’était que futile!

J’avais vingt et un ans, et je ne voulais pas travailler tout de suite. J’avais besoin de décompresser, de me changer les idées, de voir autre chose, et de continuer encore un peu mes recherches sur les grimoires et parchemins anciens. Je n’en avais vu que très peu jusqu’à maintenant. On ne nous avait pas enseigné l’ancienne magie. Sous prétexte qu’elle était très peu utilisée, et que c’était en partie dû au fait que des sorts plus simples avaient été inventés depuis. Mais bon j’avais aussi pu lire qu’il s’agissait d’une magie d’une très grande puissance, et qu’à priori, n’importe qui ne pouvait pas s’en servir. La magie noire m'intéressait également. Ce n’est pas que je voulais à tout prix la connaitre pour m’en servir, bien que si je devais me trouver dans une situation où son utilisation pouvait s'avérer m’être utile, je n’aurais aucun remord à en faire usage, mais c’est plus pour ne pas rester dans l’ignorance on va dire. À l’école on nous en parle comme d’une mauvaise magie, pas vraiment de démonstration, vraiment pas grand-chose à son sujet, donc il me fallait trouver des informations par moi même. Et je trouverais, ça oui! Je trouvais toujours les informations que je cherchais. Qu’elles soient utiles ou futiles!
C’est donc tout naturellement et sans gène que j’ai annoncé à mon oncle en septembre deux mille trente que j’allais faire un petit tour du monde afin de faire quelques recherches, d’apprendre un peu plus sur la magie et son histoire. La nouvelle fut en premier lieu trouvée absolument inconsciente! Pourquoi? Je n’en sais rien, allez savoir, c’est mon oncle! Puis après réflexion, il m’a souhaité bon voyage! Je crois qu’il à réalisé que je ne serais plus dans ses basques pour un petit moment et du coup ça avait l’air de le ravir! Plus de questions ennuyantes, plus de demandes gênantes, bref, il allait avoir la paix!

Mon petit tour du monde a duré un an jour pour jour! Je ne vous raconterais pas tout en détail, ou du moins, pas tout de suite. Je peux seulement vous dire que j’ai pu visiter les différents établissements du monde de la magie un peu partout sur la terre, pour certain c’était même plutôt en dessous, et pour d’autre comme Beauxbâtons, un petit peu au-dessus! J’ai pu trouver la majorité des ouvrages que je recherchais. Avec du mal pour certains! Il faut dire qu'après les avoirs lus, on peut vite comprendre pourquoi ils ne sont pas à la portée de tout le monde. J’ai eu l’occasion de perfectionner certains sorts aussi, tel que Tenebrosa nox, que je manié à la perfection! Oui j’ai gardé l’idée selon laquelle dans le noir je me sentais beaucoup mieux, et le noir est resté l’endroit dans lequel je m’enfermais lorsque je me sentais menacé. Bien sûr, j’ai perfectionné bien d’autres sorts, que je ne me risquerais pas à vous dévoiler maintenant. Qui sait, peut-être un jour le saurez-vous, bien que je ne vous le souhaite pas!
Ah, je dois quand même vous parler de l’Italie! L’Italie! Quel pays! Saviez-vous que certains lieux réservés aux sorciers, en Italie, étaient sous-marins? Autant vous dire que sans la maitrise du sort têtenbulle, il ne sert à rien de vouloir s’y rendre! Je me suis donc rendu sous les canaux de Venise, et j’y est rencontré un homme charmant! Il tenait une petite librairie qui ne payait pas de mine vue de l’extérieur. Une façade d’environ un mètre cinquante de largeur, pour peut-être trois de hauteur. Mais une fois à l’intérieur! Ouah! Tout simplement ouah! Des livres à perte de vue! Je ne savais où donner de la tête! C’est là que le vieux Altiero s’est approché et m’a demandé si je cherchais un livre en particulier, il savait exactement où était la place de chacun d’entre eux! Naturellement sous l'euphorie, je lui ai répondu que je voulais tous les lires! Il a souri et m’a proposé de m'héberger quelque temps dans l’arrière-boutique le temps que je puisse lire tout ceux que je voulais! Un charmant homme Altiero je vous dis! Il avait de drôle de croyances sur ce que devait être un sorcier, et sur ce qui en faisait un bon sorcier! J’ai bu ses paroles, encore et encore, pendant des heures, des jours. Il m’a même conseillé de me couper les cheveux! J’y étais attaché, mais selon lui ça pouvait m’être qu’utile. Il avait auparavant lui-même les cheveux longs, et lors d’un duel, son adversaire s’en était servi contre lui, ce qui selon lui, avait provoqué sa triste défaite! Et si je voulais qu’il m’héberge encore, je n’avais pas vraiment le choix d’après lui, donc j’ai pris mon courage à deux mains, et au revoir beaux cheveux! Et puis de toute façon, c’est vrai que ça m’allait plutôt bien et je m’y suis rapidement habitué! Une autre de ses visions était qu’un sorcier devait toujours être classe et toujours présentable! Vous comprendrez aisément pourquoi aujourd’hui je ne porte que des costumes. Et Italien s’il vous plait! Selon Altiero, un costume n’en était pas un, s’il n’était pas Italien! Il m’avait confectionné lui-même mon premier costume. La cravate qui allait avec était bien sûr de lui aussi, avec une astuce très ingénieuse dont il était très fier. Il l’avait confectionnée afin de pouvoir y mettre sa baguette magique. Et quand je dis «sa», c’est bien parce que la cravate ne peut accueillir qu’une seule baguette! Celle de son détenteur! Ma cravate pouvait donc accueillir à merveille ma baguette de vingt-sept centimètres cinq et son bois de vigne! Merci Altiero!

Retour en Bretagne

Je suis rentré dans ma Bretagne native un an jour pour jour après mon départ de Londres. Je n’avais pas envie de rentrer tout de suite voir mon oncle, je me suis donc installé quelque temps dans ma première demeure. Ce fut nostalgique. En entrant dans l’arbre qui servait de porte d’entrée, revoir la cuisine, l’endroit même où mon père passait le plus clair de son temps à expérimenter toute chose sur mon père me fit trembler de tout mon corps. Fisgona était venue se blottir contre moi comme pour me réconforter. Et ça marchait. Je suis ensuite allé en direction de la bibliothèque de mon père, elle était devenue très poussiéreuse, et ça ne me gênait absolument pas. Pour moi une bibliothèque pleine de poussière était une bibliothèque pleine d’histoire. En me posant au milieu, j’observais mon sac que j’avais posé juste devant moi. En le regardant comme ça, il ne s’agissait que d’un sac, un vulgaire sac, mais pour moi il renfermait tout ce que j’avais pu faire, apprendre de nouveau au cours de cette dernière année. Un coup de baguette en sa direction et chaque livre prit une place sur les étagères restées vides. Deux cent soixante-seize. C’est le nombre de livres que j’ai ramené de mon excursion! Pour certains cela peut paraître énorme. J’avoue que pour ma part je trouve ça assez mince! Beaucoup des livres que j’ai lus faisaient partie d’un patrimoine, j’ai donc souvent été obligé de les consulter sur place, ou tout au plus j’ai pu les emprunter un certain nombre de jours, mais absolument pas possible de les acquérir! Dommage! Ah vous pourrez remarquer qu’ils sont tous en double. Étrange? Erreur? Non, absolument pas! Lorsque j’ai vu Altiero tenir sa petite librairie, j’ai décidé que c’est ce que j’allais faire, et je voulais pouvoir mettre le plus grand nombre de livres à disposition, sans pour autant les perdre! J’aurais donc ma bibliothèque,avec mes livres, que je garderais pour l’instant bien à l’abri ici, et les autres seront donc à la disposition de qui voudra les lire, et il y en a pour tous les goûts!
J’ai passé un an dans la demeure familiale. J’aurais aimé pouvoir passer du temps avec Julia, mon amie d’enfance, mais elle avait été trop occupée et je n’avais pu la croiser qu’à de rares occasions. Je n’avais toujours pas eu de nouvelles de mon oncle, jusqu’au douze novembre deux mille trente-deux. Je ne sais pas comment, mais il savait que ça faisait maintenant un an que j’étais rentré. Il m’en voulut un peu de ne pas lui avoir donné signe de vie, mais après tout, il ne m’en avait pas donné beaucoup plus. Dans sa lettre que le hibou m’avait apportée le matin, il me disait qu’il fallait absolument que je sois à Londres dans la journée, que je passe chez lui, qu’il ne serait malheureusement pas là pour m'accueillir ( oui... Malheureusement, c’est ça... ), sur la table il y aurait un papier, ou un contrat plutôt et qu’il fallait que je le signe sur-le-champ si cela m'intéressait.
Voilà, rien de plus! Du mystère, encore et toujours du mystère. C’était mon oncle, Judwal!

Inutile de vous dire que ma curiosité était éveillée, et que naturellement dans l’après-midi même je me retrouvais à Londres, chez mon oncle! Le transplannage, j’étais devenu un expert aussi sur ça! Il faut dire que pour le voyage que j’avais fait, ça avait su se montrer bien pratique!
Me voilà donc devant la table, et effectivement dessus se trouve une lettre à mon attention. Je n’en revenais pas! À croire que Judwal était toujours derrière moi à épier chacun de mes faits et gestes, et à toujours savoir ce que je voulais!
Après avoir lu un bref bla-bla de sa part, la deuxième feuille était un accord de vente! Mon oncle avait eu connaissance d’une librairie/maison d’édition à saisir, et il avait jugé bon de me mettre au courant! Hormis il y avait deux ans, jamais je ne lui avais reparlé d’être libraire!
J’étais allé la visiter dans la foulée. «Obscurus Book» c’était son nom! Elle me plaisait, j’ai signé, c’est aussi simple que cela! Me voilà directeur d’Obscurus Book!

«Obscurus Book»

Cette petite boutique se situait sur le côté sud du Chemin de Traverse. De l’extérieur, rien d’extraordinaire. Elle se fondait parfaitement avec ses voisins. Une façade tout ce qu’il y a de plus normale et une porte d’entrée banale, bien qu’étrangement lourde. Après avoir ouvert cette lourde porte vous trouvez à l’intérieur, oui des livres bien évidemment, un escalier en colimaçon sur votre gauche, un petit bureau sur votre droite. Si vous regardez ou si vous avancez un peu plus dans la pièce du bas, vous trouverez une grande table avec deux sièges orientés sur l’entrée de la boutique. Ah ne soyez pas surpris si vous rencontrez un elfe de maison en équilibre sur une échelle en train de ranger quelques ouvrages! Je ne l’ai pas vraiment acheté, il se trouvait déjà là lorsque j’ai pris possession des lieux. L’ancien propriétaire des lieux m’avait laissé une petite lettre me précisant qu’il me le laissait, qu’il était très obéissant, et qu’il n’y avait pas meilleur elfe de maison pour s’occuper des livres. Il avait également rajouté qu’il était bien content de s’en débarrasser, mais sans m’avoir précisé la raison. Elle s’appelait Níniel. Elle avait l’air très gentille, bien que ce soit surement dû à la peur de connaitre quel genre de sorcier j’allais être avec elle. Je n’étais pas vraiment enchanté d’avoir eu cette petite surprise en arrivant sur les lieux, mais Fisgona n’avait pas eu peur d’elle, et était même allée jusqu’à se frotter contre elle. Donc pour moi, aucune raison de s’en inquiéter, elle était adoptée! Certains clients ont essayé de la maltraiter, et j’avais rarement vu Fisgona monter la garde ainsi et protéger quelqu’un d’autre que Shikha. Cette dernière avait d’ailleurs passé pratiquement l’année entière sur mon bureau dans l’arrière-boutique à éclairer les nuits interminables à compter, et vérifier, et recompter, les recettes du jour, du mois, les commandes... J’étais sincèrement heureux d’être au milieu d’un nombre incroyable de livres, mais c’était épuisant d’en faire son travail!
Les clients, pour la plupart était du genre souriant en entrant, fouillaient à droite, à gauche, trouvaient leur bonheur, où ne le trouvaient pas, bon c’était vraiment très rare qu’ils ne le trouvent pas, mais je dois avouer qu’il est vrai que les livres pour enfants étaient très rares dans ma boutique!
D’autres clients que je n’appréciais pas vraiment savaient eux ce qu’ils recherchaient, et quand ils repartaient avec des ouvrages sur la magie noire, ou d'une autre magie pouvant être relativement néfaste, j’avais toujours cette petite voix qui me disait «lui, il prépare un sale coup!» J’avais pensé arrêter leurs commercialisations, d’autant plus qu’il arrivait que des enfants se trouvent à chercher un livre parmi d’autres qui pouvaient s’avérer dangereux, mais bon, c’était mon fonds de commerce, alors au diable les intentions des acquéreurs, cela ne me regardait pas après tout!
J’avais tout de même pris la décision d’aménager l’étage pour tous les livres qui pourraient se trouver dangereux s’ils étaient mis dans n’importes quelles mains! Et il fallait de plus que la personne se rendant à l’étage soit accompagnée. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer avec certains livres! Demandez à la queue de Fisgona qui a failli se retrouver mâchouillée par un des ouvrages!

J’ai passé un an seul dans cette boutique, à la tenir, à vendre, à la faire vivre. Enfin seul, avec mes deux plus fidèles compagnons, et les seuls d’ailleurs qui soient réellement fidèles. Oh oui, Níniel était là elle aussi, mais elle était vraiment très pleurnicharde! Je pense que c’est la raison pour laquelle son ancien propriétaire me l'a laissé avec les murs!
Comme je vous l’ai dit, au début, je n’aimais pas trop vendre des ouvrages dangereux à des personnes pouvant être dangereuses. Alors quand on me demandait des livres en particulier, ceux qui pouvaient monter avec moi étaient choisis en fonction de leur tête. S’ils ne m’inspiraient pas confiance, je n’avais pas ce qu’ils cherchaient en rayon.

J’ai continué à envoyer des demandes afin de pouvoir rendre visite à mon père. Inutile de vous dire que rien ne changeait, c’était toujours refusé. Pourquoi? Qui y avait-il de dangereux à ce qu’un fils rende visite à son père emprisonné? Mon oncle me disait que je devrais déjà m’estimer heureux d’avoir pu le faire une fois. Qu’il était vraiment très rare que ce soit accordé, alors que je n’espère pas trop que ça se reproduise!
Je verrais mon père, par n’importe quel moyen! Ça m’obsédait! Je n’en dormais quasiment plus. Jours et nuits je pensais à la manière dont je pouvais voir mon père. Le faire s’évader? Oui bien sûr! Il s’agissait d’Azkaban, arrêtons de rêver! Trouver un mensonge qui inciterait le ministère à m’autoriser la visite? Mouais, il verrait tout de suite la supercherie! M’y introduire en douce? Oui bien sûr! En plus d’enchantements tous plus puissants et anciens les uns que les autres, les créatures maléfiques, sans oublier les détraqueurs, c’était un peu comme signer son arrêt de mort!
Bon bien sûr, dans les plus inavouables de mes rêves, je me dis qu’une créature, il y a toujours un moyen de l’amadouer, qu’elles ont toutes leurs points faibles, et qu’un enchantement il suffisait de connaitre la formule inverse, quant au détraqueurs, et bien il valait mieux avoir un patronus puissant et savoir bien s’en servir! Dis comme ça, dans mes rêves, il y avait donc après tout une possibilité de pouvoir s’y introduire! Il y en avait bien quelques-uns qui s’en étaient échappés après tout!
Et quand je revenais enfin à la réalité, non, mais qu’est-ce qu’il me prenait! S’introduire dans Azkaban! On aura tout entendu! Personne ne souhaite s’y rendre, et tous ceux qui y sont rêvent d’en sortir. Et pour faire une chose pareille, il valait mieux être un sacré bon sorcier! Bon sans me vanter, j’étais un sacré bon sorcier, mais qu’un sorcier ordinaire! Une bonne partie des sorts puissants que j’avais utilisé l’ont été contre de vulgaires animaux lors de mon voyage, juste pour essayer, ce n’était quand même pas la même chose que de les utiliser pour de vrai!
Et puis de toute façon, je ne savais rien de Azkaban, la seule chose qui était sûre était les détraqueurs! Je ne savais pas quels enchantements protégeaient la prison ni quelles créatures la peuplaient. Alors, comment vouloir y faire face!

Puis il m’est venu une idée des plus incongrues! Tous les clients que j’avais refusés jusqu’à maintenant, peut-être pourrais-je négocier quelques informations au sujet d’Azkaban, en échange de certains de mes plus anciens livres!
Bien sûr, je n’ai jamais dit pour quelles raisons je m’informais sur ce sujet, je répondais simplement que j’adorais savoir et connaitre, ce qui n’était pas faux en soi, et que l’histoire, les rumeurs, sur Azkaban m’intéressaient juste pour nourrir ma soif de savoir! Est-il utile de vous dire que l’on m’a pris pour un fou? Il y avait tellement de belles choses dans ce monde, pourquoi vouloir connaitre les rumeurs les plus malsaines sur un lieu froid, lugubre et dont la réputation n’est plus à faire ?
Donc au début, beaucoup de moqueries, je m’en fou j’y étais habitué, et puis de fil en aiguille, j’ai commencé à avoir deux trois clients qui me répondirent.
Les premières histoires m’ont ennuyée, rien que je ne connaissais pas déjà, rien que tout sorcier ne connaissait pas déjà en fait! Et puis un sorcier que je ne nommerais pas a commencé à me parler de rumeurs. Je ne l’aimais pas du tout, mais un deal étant ce qu’il est, il me donnait des infos, même les plus minces fut-elles, je lui donnais en échange le livre qu’il désirait. Inutile de préciser que ce ne sont en général pas des livres qu’on aime voire entre les mains de ces personnes.
J’ai d’abord cru qu’il me racontait des histoires, mais après tout, je n’avais que ces histoires et ce qui était déjà connu comme point de départ. L’année entière passée dans la librairie fut assez noire pour moi. Et j’ai commis pas mal de fautes dont je ne suis pas très fier, des choses qui m’ont gênée les premières fois, et puis plus du tout par la suite. Quels genres de choses? Il arrivait que ce sorcier me demande des ouvrages que je n’avais réellement pas. Mais je savais tout de même où les trouver. Je me suis donc mis à voler. Oh bien sûr au début j’ai essayé de négocier leur vente, mais rien à y faire, comme je vous ai dit, pendant mon tour du monde, beaucoup de livres ont du être consultés sur place du fait qu’il faisait parti du patrimoine. Mais il me les fallait si je voulais mes informations, et ce qui est fait est fait.
Voilà donc comment je suis passé d’un honnête libraire vendant des livres qui sont sa passion, à un vulgaire sorcier négociant avec d’autres sorciers ayant très certainement de mauvaises intentions.
Je me suis vite fait une réputation de «Tu veux tel livre introuvable, va chez Quiguer!»
Bien sûr si je jugeais que la personne n’était vraiment pas apte à me donner les informations que je souhaitais, elle n’obtenait rien de ma part.
Au bout d’un an, j’ai donc eu un panel immense de rumeurs et de fait vérifié sur Azkaban. J’avais toute une liste des enchantements possibles entourant la prison, une liste tout aussi grande des créatures la peuplant, et d’autres histoires effrayantes à son sujet. J’écrirais peut-être un livre dessus un jour tiens!
J’avais toutes les informations utiles et inutiles qu’il me fallait. Il ne me manquait plus que de l'entraînement sur les enchantements, et sur les créatures maléfiques...

Pour ce qui est des enchantements, il me fallait trouver les livres anciens, même très anciens qui en parlaient. Et ils étaient rares et bien gardés. Tout le monde ne pouvait pas les consulter. Je n’avais pas pu ne serait-ce que les feuilleter lors de mon tour du monde. Première difficulté donc, trouver un moyen de lire ces livres.
Pour ce qui concerne les créatures maléfiques, et bien je n’avais pas vraiment le choix que de pouvoir me confronter à elles pour m’entrainer, afin de ne commettre aucune erreur le jour j. Donc deuxième difficulté, trouver ces créatures maléfiques! Idem que pour les livres, j’avais pu en apercevoir en de rares endroits, mais toujours bien gardées par de puissants sorciers, on ne les voyait que de loin, et on ne pouvait pas les approcher, difficile donc d’essayer de s’entrainer contre elle.
Et enfin pour ce qui est des détraqueurs il me suffisait de perfectionner mon patronus.
Toutes les informations étaient en ma possession. Ne me restaient plus que les moyens. J’avais pensé faire des duels de rue, ne serait-ce que pour améliorer ma technique de combat, mais trop dangereux. Pas pour moi, je me faisais entièrement confiance quant à mes capacités, mais cela pouvais mal finir. Du genre devant un tribunal. Certes, j’aurais eu la possibilité d’entrer plus vite à Azkaban comme ça, mais cela ne m’aurait avancé à rien pour y voir mon père! Il me fallait donc trouver autre chose.
Pour les créatures maléfiques je connaissais l’existence d’une boutique dans l’allé des embrumes qui arrivait à avoir certaines créatures pas vraiment désirables, mais ça m’étonnerais quel ait ce que je recherchais. D’ailleurs, après y avoir fait quand même un tour, je ne m’étais pas trompé. Là aussi, il me fallait trouver autre chose.

J’ai alors eu une idée. Quel endroit était le plus propice à pouvoir faire en sorte que je puisse utiliser des sorts de combats et de défenses en toute légalité? Quel même endroit pouvait peut-être me permettre d’apprendre encore plus et de pouvoir idéalement côtoyer certaines créatures? Une école de magie bien sûr!
C’est pourquoi en juillet 2033 je pris la décision de passer un peu la main à la librairie et j’avais donc passé une annonce afin de trouver un vendeur. Oui je ne voulais pas abandonner la librairie. C’est pourquoi ce même mois de juillet, j’ai fait la demande auprès de l’école de magie de Poudlard de m’intégrer au sein du personnel enseignant.
J’avais fait la demande de pouvoir enseigner le cours de défense contre les forces du mal. Cela m’avait été refusé! J’ai alors fait la demande pour professeur de duel: refusé!
Décidément les refus et moi, on avait une relation privilégiée.
Loin de me décourager, je fis une troisième demande, professeur de sortilèges et enchantements. La réponse fut la même, un refus catégorique! Non, mais où était le problème! J’avais beau montrer que j’étais compétent dans ces domaines, rien à y faire! J’avais eu beau montrer les notes que j’avais reçues lors des examens, toujours rien à y faire!
J’étais plutôt sans histoire particulière, mais non.
Je détestais la directrice de cette école: Maureen Sarah Eve Filztter Murray!
Tous ces refus viennent d’elle! C’était quoi son problème. Et c’est là qu’un sujet dont on ne m’avait pas parlé depuis bien longtemps a fait surface. Elle était bien renseignée cette Maureen Sarah Eve Filztter Murray! Elle connaissait l’histoire de mon père et son emprisonnement à Azkaban. Moi qui croyais que ça ne courait pas les rues, et bien apparemment si! Autre fait, elle était aussi au courant de la petite réputation que je m’étais faite lorsque je tenais la librairie. Pour elle, après avoir vu mes larges compétences, il n’y avait aucun doute que je puisse faire un très bon professeur dans les matières que j’avais demandé à enseigner, mais elle jugeait cela trop dangereux pour les élèves! N’importe quoi! Le seul poste qu’elle avait bien voulu m’offrir fut celui de professeur de l’histoire de la magie.
Elle pensait surement que j’allais le refuser! Mais il me fallait pouvoir avoir l’école comme alibi pour ce que j’avais à faire, j’ai donc accepté.
Me voilà donc aujourd’hui professeur d’histoire de la magie à l’école de Poudlard!





(c) crédits images utilisées dans la fiche : ziggie




Dernière édition par Dorian Quiguer le Dim 10 Mar - 11:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptySam 9 Mar - 21:11

Bienvenue sur MM Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  923905894

Alors tout est réservé hein ! Tu as théoriquement deux semaines pour terminer ta fiche, mais mon petit doigt me dit que ça va aller :p
Courage pour les codes ! Si tu as la moindre question, nous sommes là Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  2770025604
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptyDim 10 Mar - 11:44

Merciiiiiii !! Smile

Je pense avoir terminé ma fiche! Si toutefois lors de votre lecture quelque chose venait à ne pas correspondre à vos attentes, n'hésitez pas à m'en faire part!

Bonne lecture à tous! Smile
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptyDim 10 Mar - 12:35

Matt Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  438553005 Moi aussi je veux en savoir plus sur Azkaban.

Bienvenue, je veux un lien Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  438553005
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptyDim 10 Mar - 13:45

Merci,

Je viens de lire ta fiche et je suis sûr qu'on va s'entendre ! Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  1537409533
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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  EmptyDim 10 Mar - 13:53


« Dorian Quiguer»
« Bienvenue à Poudlard et merci d'avoir fait de cette école une passion. Les élèves de l'école n'ont plus qu'à bien se tenir ! »

L'elfe de maison a été ajouté à la librairie.

Tu peux désormais aller chercher des relations pour ton personnage en créant ta fiche de liens. Pour ensuite t'occuper de la gestion de tes sujets et entrer pleinement dans le jeu en te trouvant des partenaires de jeu. Afin que tes nouveaux compagnons puissent te contacter, n'hésite surtout pas à créer ta boîte à hiboux.
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Excellent jeu sur Mutinlutin Malinpesti !


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MessageSujet: Re: Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité    Dorian Quiguer ϟ Un choix peut être lumière ou obscurité  Empty

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