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 In my dreams i'm calling you name

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Synthia Eden Grey
Ambitieuse préfète de Salazard. Ruse, pouvoir & responsabilités
Synthia Eden Grey
Ambitieuse préfète de Salazard. Ruse, pouvoir & responsabilités

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MessageSujet: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyLun 11 Mar - 23:16


Premier post pour Owen


Une éternité. Un calvaire. Une véritable horreur. C’était ce que j’avais vécu durant toute sa période d’absence à mes côtés. D’abord, il y avait eu ces temps étranges où ma mère semblait faire des pieds et des mains pour que je ne puisse pas le voir. La situation ne voulait pas évoluer dans un sens positif, mais au moins j’avais toujours le loisir de l’apercevoir ne serait-ce que de loin. Je pouvais me rendre compte par moi-même qu’il était encore bien vivant et qu’il n’avait pas pris la décision complètement ridicule d’aller faire exploser son père qui venait de devenir ministre. Soit, ce n’était pas la joie, mais je pouvais encore trouver le moyen de faire semblant d’y avoir mon compte. Puis il disparut. Pour de vrai. Un vrai kidnapping, une vraie absence. Ma vie s’est arrêtée pendant tout ce temps. Faire les actions de tous les jours, cela m’était devenu impossible. Jusqu’à ce qu’aussi mystérieusement qu’il s’éclipsa de ma vie, il réapparut par un miracle que je dus à ma mère. Résultat : j’ai décidé de voir le moins possible ma mère, et d’aller harceler Owen. Je n’avais réussi ni l’un, ni l’autre. Owen était inaccessible. Ma mère était nouvellement la mère d’Anastasia à qui elle avait donné naissance. Je ne pouvais ignorer le visage angélique de la gamine.

Poudlard était mon unique solution. Comme souvent d’ailleurs. Alors dès la rentrée j’avais déjà élaboré mon plan. Pas très compliqué le plan. Dès les cours terminés, j’arpentais l’école sans relâche. J’attendais le moment où je pourrais le voir et le forcer à rester à mes côtés. J’aurais tout aussi bien pu lui envoyer un hibou, mais je voulais une manière plus directe pour l’aborder. Je voulais également qu’il ne puisse pas se préparer au fait de me voir. Il avait beau être mon cousin, mon frère, mon meilleur ami et accessoirement celui capable de faire battre mon cœur plus fort quoi qu’il fasse, il n’en demeurait pas moins Owen Grey. Me mentir, ou déguiser un peu la vérité pour me préserver était son passe-temps préféré !
Assise sur une marche des escaliers vivants du quatrième étage, je profitais du temps entre la fin des cours de la journée et de l’heure de se rendre dans la grande salle pour manger pour essayer de lui mettre la main dessus. Évidemment, ce n’était pas aussi facile à dire qu'à faire. C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Pendant que ma tête se reposait sur le « coussin » précaire que formaient mes mains, je regardais le groupe d’élève qui n’allait pas tarder à me passer devant. Je devais paraître assez désespérée car lorsqu’ils m’aperçurent, ils ne cachèrent pas leur ricanement. Un comportement qui me força à me lever, épousseter ma robe de sorcière tout en tâchant à bien mettre en évidence mon insigne de préfète de Serpentard. Les rires se calmèrent un peu. Mais je ne pus m’empêcher de leur dire froidement : « Un problème peut-être ? ». Des non silencieux en guise de réponse et je repartais la tête haute vers le premier étage.
Bon sang Owen où es-tu ?

Comme en réponse à ma supplication, à peine je mis les pieds dans le couloir de la statue de Boris le Hagard que je le vis. En temps normal, j’aurais très certainement pris mes jambes à mon cou comme il était d’usage chez la blonde écervelée que j’avais l’habitude d’être face à mes responsabilités. Mais cette fois-ci, et alors qu’il me tournait le dos, je m’approchais de lui à vitesse grande V. J’avais un plan. Une fois près de lui, je l’accostais sans gêne, c’était Owen, j’étais Synthia. Ensemble nous étions d’une intimité troublante, alors prendre des pincettes non merci. Je l’attrapais par le bras droit, tout en douceur et l’emmenait avec moi. « C’est un plaisir et un honneur de vous voir Monsieur Grey. » lançais-je entre vérité et amusement. Dois-je rappeler que cela faisait un sacré bout de temps que je ne l’avais vu. Je nous arrêtais un instant devant la porte de la salle de bain de préfets pour prononcer le mot de passe. La porte s’ouvrit et je nous fis entrer à l’intérieur. « Comme ça tu connaitras celui de cette année. » dis-je sur le même ton en parlant du mot de passe. Owen aimait particulièrement venir ici et je le savais ! En rentrant dans cette salle, j’avais agi à l’instinct. D’ailleurs quand la porte se referma, je me mis contre cette dernière en faisant barrage. Il ne sortirait pas d’ici sans me passer sur le corps. D’accord, dit comme ça et avec notre passif cela pouvait porter à confusion, mais je n’avais pas d’idées perverses derrière la tête. Je voulais retrouver mon Owen.
Mais durant quelques secondes ce fut autre chose qui me revient en tête. La dernière fois que j’étais venue ici accompagnée. C’était avec Adrian. Mon cœur se serra. Et je le chassais de mon esprit le plus rapidement possible, je n’étais pas prête à reconsidérer le fait qu’il me donnait l’impression de jouer au yo-yo avec mes sentiments. Je devais oublier. Mon regard se plongea dans celui de mon cousin, le souvenir se dissipa. Je pris alors la parole : « Maintenant tu restes ici. Tu me parles, tu me souris, tu me montres que j’existe. Et tu me prends dans tes bras. » finis-je un sourire en coin. J’avais bien le droit à ce genre d’attention non ? Et parce que je ne comptais pas le voir fuir pour une raison que j’ignorais, j’ajoutais rapidement. « Je ne quitterais pas cette porte. Soit on discute, soit tu me passes dessus, ce qui ne me dérangerait pas hein, mais j’aimerais éviter. ». Cela avait été plus fort que moi, il fallait forcément que je laisse le sarcasme se mêler de la partie.
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Owen Grey
La fierté de Godric. Courage & hardiesse.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyMar 12 Mar - 15:35

[Hors RP : J’espère que m’a réponse te plaira !!]

Poudlard. J’étais plus ou moins heureux d’être de retour. Pourquoi plus ou moins ? Heureux parce que j’étais bien loin de mon père. J’avais enfin pris mon indépendance. Détail qui avait de son importance, je n’habitais plus au manoir. Ce qui n’étais pas chose facile lorsque votre père vous menace de vous déshériter (pas de soucis, ça fais longtemps que j’avais ouvert un compte à mon nom, sous la barbe de mon père et avec quelques bêtises que je ne divulguerais pas, j’avais de l’argent de côté) , de me séquestrer (déjà fait et ce ne fut pas une réussite), de me faire subir des tourments de toutes sortes (il m’a coupé de ma cousine, de mes amis, m'a rendu presque fou, m'a déjà fais subir le sortilège « endoloris ») Qu’est ce qu’il pourrait me faire de pire ? Connaissant l’imagination de mon père, je suis sûr qu’il lui reste quelques idées en stock. Pour l’heure, j’étais à Poudlard. J’étais assis dans ma salle commune, profitant du crépitement de la cheminée. Ma chatte, Minuit, ronronnait sur mes genoux. La tête posée vers l’arrière, je fermais les yeux. La salle commune était pour le moins calme. La plupart des élèves finissait les cours de la matinée et se préparaient pour aller manger. Chose que je n’allais pas tarder à faire. Depuis mon arrivée, les questionnements sur mon kidnapping circulaient de bon train. Certains plus curieux que d’autres regardaient sans cesse ma main bandée. La cicatrice était en forme d’étoile et restait douloureuse. Les médicomages, m’ont expliqués que j’en aurais pour plusieurs semaines, voir des mois, avant que la douleur ne cesse. Je retrouverais une certaine mobilité mais pas de Quidditch pour l’instant. Ça, ils pouvaient toujours courir. J’avais bien l’intention de participer à la sélection pour l’équipe des Gryffondors et demandé le poste de capitane. Minuit se leva. En s’étirant, elle m’enfonça ses griffes dans mon pantalon, ce qui me fit sursauter. « Minuit ! Nom d’un Merlin, fais gaffe ! » . Pour toute réponse, elle me fit un ronronnement et se jeta à terre. Il était temps d’y aller. En me levant, une fillette âgée certainement d’une dizaine d’année me regardait fixement. « C'est toi qui t’es fais enlever ? » . Je soupirais. Combien de fois devrais-je subir les interrogations de mes camarades d’écoles ? « Non » . Je n’avais pas à répondre. Je n’en n’avais pas envie. Qu’est ce qu’ils voulaient entendre ? Que j’étais brisé ? Désolé de vous décevoir. Je n’ai pas l’intention de rester prostré dans mon coin. Ce n’était pas mon genre. Je contournais la demoiselle et sorti de la salle commune.

Sur ma route, je découvris de nouvelles têtes. C'est moi, où les élèves de l’école de Poudlard sont tous petits. Mon regard s’arrêta sur un groupe de Serpentard. Peut être que je verrais ma cousine ? Aucun d’entre eux n’étais Synthia. Son visage, sa présence me manquait terriblement. Pour des raisons de sécurités, je m’étais éloigné d’elle. Etant donné que j’étais parti de chez mon père, j’espérais bien pourvoir la revoir. Une chose à la fois. Alors que mes pensées étaient troublées par un groupe de jeunes demoiselles fraîchement arrivée de France, je sentis une main me prendre le bras. « C’est un plaisir et un honneur de vous voir Monsieur Grey. » . Tiens, je pensais à toi . Cette voix, ce parfum, tout m’avais manqué. J’étais troublé par cette apparition. Depuis combien de temps ne se sont-ils pas parlés ou même simplement vus ? Elle m’entraina dans la salle de bain des préfets et se plaça devant la porte. A nouveau séquestré mais cette fois-ci, c’était avec une jolie geôlière. Elle était toujours aussi belle. J’avais du prendre encore des centimètres, parce qu’elle semblait plus petite que dans mes souvenirs. Son regard, ses lèvres, son visage angélique. Les souvenirs me rappelèrent tous ses moments que nous avions passés ensemble. Les bons comme les mauvais. « Maintenant tu restes ici. Tu me parles, tu me souris, tu me montres que j’existe. Et tu me prends dans tes bras. ». Je lui rendis son sourire. Un sourire en coin, le regard tendre. Elle m’avait tant manqué. Mon cœur battait dans mes oreilles. « Je ne quitterais pas cette porte. Soit on discute, soit tu me passes dessus, ce qui ne me dérangerait pas hein, mais j’aimerais éviter. » . Je l’attrapa par la taille et la souleva. As-t-elle toujours été aussi légère ou est-ce moi qui à pris du muscle ? J’enfouissais mon visage dans ses cheveux. Heureux de retrouver ma meilleure amie, mon rayon de soleil. « Je t’aime » . Elle le méritait, plus que n’importe qui. Plus qu’une certaine Serdaigle, plus que mon père. Je devais lui dire, parce que cette absence m’avait meurtrie, blessé. Et si un jour, je devais disparaître, elle ne serait jamais à quel point, je l’ai aimé. Je la reposa à terre, mes mains posées sur sa taille. Mon regard se posa sur la femme que j’aimerais jusqu’à mon dernier souffle. En déplaise à certain. « Te passer dessus, vraiment ? Pourquoi pas. Ces derniers temps, j’ai pas eu mon quota de câlin » . Pour rester poli. Je lui fis un sourire en coin. Je ne regrettais pas d’avoir passé la nuit avec elle. Aucun regret. Sauf peut être que mes souvenirs de cette nuit, sont toujours aussi lointain. « Tu m’as manqué. Je suis désolé de t’avoir … » . Quel est le mot le plus approprié ? Délaissé. « … abandonné. » . Je ne m’excusais jamais. Là aussi, elle méritait que je lui dise. « Je sais que j’ai n’est pas été présent. Voir carrément inexistant. » . Ma voix resta neutre. Certain pourrait penser que mes paroles n’étaient pas sincères. Mais j’étais sincère. J’aurais aimé que les choses se passent autrement. Je lui caressai la joue. Elle était si précieuse à mes yeux. « Je crois qu’on doit rattraper notre retard et je t’annonce que j’ai quitté le manoir. Mais avant de … » . La porte s’ouvrit. Je tendis mon bras et ferma la porte d’un coup sec. On entendis un « Aie ». Ce geste cala ma cousine entre moi et la porte. Cette proximité me plaisait et j’en profitai pour la dévisager. « Qu’est ce que je disais ? » . Je ne savais où j’en étais. Les yeux de ma cousine me paralysèrent quelque peu. « Ah oui ! » . Je reculai pour lui laisser de l’espace. « mais avant de répondre à toutes tes questions, parce que je sais que tu vas en avoir. Que dirais-tu d’un petit bain ? » . Je haussais les sourcils avec un air coquin. Peu importe qu’elle accepte ou pas, je voulais la voir sourire. Qu’elle joue avec lui comme à la belle époque avant que tout ne devienne compliqué. Qu’ils retrouvent leur complicité, sans arrière pensée. Qu’ils s’amusent. Qu’ils se parlent. Qu’ils se racontent leurs péripéties, cette fois-ci sans secret ! Au moins, qu’ils essayent de ne pas avoir de secret l’un pour l’autre.

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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyLun 18 Mar - 1:08

Ces yeux. Ce visage. Ces mains. Cette poigne. C’est trois mots. Je ne touchais plus terre pendant qu’il me portait. J’en revivais presque. Ce contact était libérateur. Owen m’avait terriblement manqué. Sa présence. Ses bras pour me réconforter. J’étais devenue forte. Je n’aimais pas montrer mes faiblesses. Mais dans les bras des hommes que j’aimais, je voulais bien montrer la fragilité qui était mienne. Owen devenait ma carapace. Je savais que j’étais en sécurité. En réponse à son « je t’aime », nul mot ne sortit de ma bouche. Mais je n’en pensais pas moins, je voulais juste ne pas avoir l’impression de ne répondre qu’en un retour de politesse. Ce n’était pas mon moment pour le lui dire, mais j’éprouvais aussi ce besoin. Je sentais cette complicité, notre complicité, se raviver malgré les longs mois d’absences. Mes pieds retouchant le sol je le dévisageais sans complexe. Il en faisait de même. Nous étions un peu comme des amoureux tristes qui venaient de se retrouver après avoir fait chacun leur vie de leur côté. C’était presque ça. Si seulement nous avions été seuls au monde que quelques instants. Mais ce n’était pas le cas, et ne le serait jamais. Nous étions faits pour nous aimer, mais pas pour être ensemble. Sinon, croyez-moi, cela ferait bien longtemps que la situation aurait changé. Lorsqu’il répondit à ma première pique perverse de la discussion, c’est taquine que je souris cette fois-ci. Oh, Owen voyons un peu de tenue. Que dirait ton père s’il entendait ça. Cela dit, j’aurais très bien pu répliquer la même chose que lui. Cela faisait un sacré bout de temps que j’avais délaissé les charmes masculins, pour cause de vie trop bouleversante. Soit.

« Tu m’as manqué. » À partir de cette phrase, je ne quittais plus ses yeux. Je l’écoutais en silence. Je ne voulais pas l’interrompre pour lui dire qu’il n’y pouvait rien. Que je n’avais pas de mon côté cherché à arranger les choses. Parler avec son âme n’était pas aisé chez nous autres les Grey. Alors je le laissais faire. Il choisissait des mots durs qui traduisaient la manière dont il avait vécu cette bien étrange expérience. Mais il n’avait pas tort, je l’avais bien vécu comme un abandon. Il n’y a rien de pire que de savoir une personne proche de vous, et se rendre compte qu’elle n’est pas là. Ce qu’il disait semblait tout droit sorti de mes pensées. C’était ainsi nous ne pourrions rien y changer. D’ailleurs, je comptais finalement le couper dans son élan, surtout quand mon esprit capta cette merveilleuse phrase : « j’ai quitté le manoir. » Un feu d’artifice dans ma tête. J’étais prête à lui sauter au cou, à lui dire que moi aussi j’avais en quelque sorte pris mon émancipation. J’avais refusé de vivre avec ma mère et sa nouvelle famille, quand bien même j’aimais cette nouvelle famille. Dire qu’il ne savait même pas ce genre de détail. Savait-il seulement que Charly était devenue pour lui une sorte de cousine par alliance ? Et pouf, on ouvrit la porte dans mon dos. Le torse de Owen se rapprocha affreusement. Je cachais un tic se voulant être le fait de pencher la tête sur côté quand je voyais une scène visuellement plaisante, et tentais de rester de marbre. Pourquoi j’avais ce don pour me retrouver collée aux Gryffondor de l’école contre une porte dans une salle d’eau. Turner l’année passée quand il était de retour. Maintenant Owen quand il est de retour. Je devais sérieusement revoir mes choix. Pas que cela soit déplaisant loin de là d’ailleurs. En réalité, c’était relativement troublant. À vous en donner presque envie de retourner quelques années en arrière lors d’un retour de mariage fort marquant. Je n’étais de toute évidence pas la seule à apprécier étrangement ce rapprochement, puisque Owen en perdait l’esprit. Mais il reprit tout de même, se reculant. « Mais avant de répondre à toutes tes questions, parce que je sais que tu vas en avoir. » Oh que oui. Je voulais des détails utiles et futiles. Je voulais savoir comment il se sentait là tout de suite maintenant, ses projets avec son père ou encore ses projets avec l’autre là, la Serdaigle avec qui il trainait, avant. « Que dirais-tu d’un bain ? » Oh, mais oui. Bien sûr. Un bain. Un bain dans la salle des préfets. La salle de bain de préfets. Quoi de plus logique ? Alors pourquoi la demande me surprenait-elle? Je n’y avais pas pensé. Concentrée sur la recherche de mon frère j’avais occulté ce léger détail en poussant la porte de cette salle.

Je me décidais à délaisser ma porte, pour faire un pas vers Owen, puis le contourner doucement. « N’essaye même pas de me fuir. », puis j’ajoutais d’une petite voix fluette « On ne refuse jamais un bain en aussi bonne compagnie. » Ce qui voulait dire que je venais d’accepter. Inconscience et j’m’en-foutiste, la barrière est souvent très mince il faut croire. Parce que si je venais de lui dire, viens prenons un bain, soyons bien d’accord que cela n’avait jamais été prévu au programme. Le moment où il faudrait aller dans le bassin finirait par arriver. Je ne comptais pas tremper mes vêtements. Cela dit, je n’étais pas certaine de vouloir en enlever. Cette salle de bain était remplie d’assez de souvenirs troublants comme ça. Je m’y revoyais encore en train de jouer entre les bulles avec Adrian.
J’avais sorti ma baguette de ma ceinture pour la diriger vers les robinets. L’eau se mit alors à couler. Le clapotis envahit la pièce. Mon attention se reporta alors vers Owen. « Tu as quitté le manoir alors ? », je revenais sur l’information qui m’avait le plus marqué. J’avais certes un air de joie au fond de la voix, mais j’étais certaine que les raisons qui l’avaient poussé à prendre ce genre de décision n’étaient pas des plus gaies. « J’imagine que Papa ne l’a pas très bien pris. » Mais papa n’avait pas dû avoir le choix connaissant Owen. Il s’était enfin pris en main, il avait compris combien son père pouvait être monstre. Nulle affection et vérité ne pouvait sortir de cet être vil.
Le fait de prendre un bain me revint en tête. Puisqu’il fallait s’y atteler. Avant de lui poser une nouvelle question, une vraie cette fois-ci, j’allais déposer ma baguette magique sur un rebord de marbre, pour ensuite retirer le pull noir de mon uniforme. À la limite je voulais bien me retrouver à l’eau en chemisier et cravate. Les pulls mouillés m’horripilaient. Je jetais l’habit loin du bain, et passais la main dans mes cheveux. Ondulés cette fois-ci les cheveux. Mon regard se plongea à nouveau dans celui d’Owen. « Tu ne t’es pas senti… trop seul ? » La question n’était pas anodine, puisque j’avais vécu de l’autre côté de l’histoire. Je voulais savoir. Savoir si j’avais tout imaginé. Cette question posée, je me mettais à desserrer mon nœud de cravate, elle ne tarda pas à aller rejoindre le pull au sol « Mais avant », dis-je en mimant sa voix de tout à l’heure, « tu ne vas pas me regarder aller seule dans le bain ? », air mutin, innocent et provocateur. La panoplie parfaite de la Synthia qui veut charmer et s’amuser. En tout bien tout en honneur, les doigts occupés à déboutonner mon chemisier blanc. Un manège que j’effectuais lentement cela dit.
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Owen Grey
La fierté de Godric. Courage & hardiesse.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyLun 18 Mar - 17:24

Jolie blonde aux iris d’un bleu profond. Je pouvais lire dans ses yeux sa soif de savoir. Elle était avide de questions. Intérieurement, j’espère qu’elle ne pose pas de question trop indiscrète. D’un autre côté ce ne serait pas Synthia. Notre séparation lui donnait le droit d’avoir quelques explications. Aurais-je les mêmes privilèges ? Aurais-je le droit de tous savoir sur sa vie ? Je me suis complément détaché de sa vie, jusqu’à n’en connaître que des bruits de couloirs. Les rumeurs. Les on-dit. Aux dernières nouvelles, la Serpentarde, n’était plus avec Damian. Ex-ami, traitre, menteur. J’avais réagis avec beaucoup d’impulsivité concernant leur liaison. D’un autre côté, je pensais sérieusement qu’il n’avait pas les épaules pour être avec elle. Où est-ce tout simplement de la jalousie ? Jaloux, je l’étais et le serais toujours. J’avais beau avoir des sentiments forts pour Hope. Non, il faudrait parler au passé la concernant. Elle m’avait rejetée et posée un lapin. Chose que mon orgueil avant encore du mal à accepter. Synthia restera à jamais, la fille que j’aimais et avec qui je n’aurais aucun avenir de couple. De ce fait, J’avais bien l’intention de profiter de chaque instant. De profiter de sa douceur et de son amour. Elle me contourna laissant au passage un léger parfum que j’appréciais tant « N’essaye même pas de me fuir. ». Je n’avais pas l’intention de fuir. « On ne refuse jamais un bain en aussi bonne compagnie. ». Je ne pu cacher un sourire de satisfaction. La salle de bain des préfets est un lieu que j’affectionnais particulièrement. Nombre de fois où j’ai du séduire une préfète pour obtenir le mot de passe, juste pour profiter de ce lieu. Où juste demander gentiment à ma cousine lorsqu’on était encore complice de me le fournir. Un mouvement de baguette et les robinets s’ouvrirent. « Tu as quitté le manoir alors ? ». Je savais que cette information lui fessait plaisir. Le manoir des Greys, magnifique à l’extérieur et si malsain à l’intérieur. Je lui fis un sourire pour toute réponse. « J’imagine que Papa ne l’a pas très bien pris. ». Effectivement, Grey sénior était certainement très colère. « Je suppose. Nous n’en avons pas encore parlé lui et moi. » . Si un jour je devais être en présence de mon père, ce serait avec un sort de protection ultra-puissant. Je n’étais pas pressé de le revoir. Je détachai ma cravate pendant que j’observais sa cousine enlever son pull. Son ventre m’apparus un instant. « Tu ne t’es pas senti… trop seul ? ». J’avais oublié à quel point elle pouvait être sexy. Distrait, je n’avais pas forcément entendu la question. Quoi trop seul ? A quel moment ? A plusieurs moments. Sauf lorsque j’étais en présence de Hope. Elle était tellement agaçante, que j’en oubliais ma solitude. Je me demandais s’il était judicieux de lui parler de Hope. Avoué qu’elle m’avait rejetée était un sujet embarrassant. « Mais avant ». Un malaise qui disparut rapidement en voyant ma cousine déboutonnée doucement son chemisier. « Tu ne vas pas me regarder aller seule dans le bain ? ». Il me fallait une maîtrise parfaite de moi-même pour ne pas montrer mon excitation. Je restais droit, toujours un sourire en coin. Le spectacle était plaisant. Extrêmement plaisant. Je retirais mon pull ainsi que ma chemise d’une seule traite. Ma baguette fut posée à côté de mes vêtements. En tant qu’homme, je ne jouais pas avec mes vêtements pour faire durer le plaisir. « Certainement pas, Boulette » Je pris une voix moqueuse. J’avais presque oublié ce petit nom. Synthia avait le don t’attirer les ennuis. Même maintenant, elle m’attirait un ennuie de taille. Je devais impérativement rester de marbre, disons mon membre devait rester de marbre. Je retirais mes chaussures ainsi que mes chaussettes. « Je me suis senti seul, extrêmement seul. » dis-je avec le sourire. Je ne voulais pas plomber ce moment avec mes états d’âmes. Le sourire toujours léger, je commençais à déboutonner mon pantalon. « J’ai été trop accaparé par mon père et mes sentiments envers Hope, pour me convier à qui ce soit. J’ai du me séparer de mes amis, de toi » . Je voyais déjà le visage de ma cousine se modifier. Elle avait tiquée que quelque chose. Le mot sentiment et Hope dans une même phrase n’étais pas quelque chose de commun dans ma bouche. « Tout ça c'est du passé. » Comme pour noyer le poisson concernant mes sentiments pour la Serdaigle, je continuais ma tirade. « J’ai aidé au mieux ta mère à récolter des indices pour arrêter mon père mais j’avais vraiment envie de sortir de cette spirale. J’avais envie de retrouver ma vie. De pouvoir retrouver le contrôle de ma vie. J’aurais aimé pouvoir t’en parler, mais c'était trop dangereux.» Alors, que j’allais descendre mon caleçon. Je me repris et m’avança rapidement vers Synthia dont je voyais les lèvres s’agiter. Avant même qu’elle puisse prononcer une seul son, je me précipitais sur elle. Je la portais telle une mariée qui allait traverser le seuil d’une porte, vers l’immense bain. Je n’arrivais pas à me détacher de son regard, de sa bouche. Difficile de résister. Je m’enfonçais doucement dans l’eau avec elle dans mes bras. « Tu es toujours aussi belle. » Aie. Cette proximité était troublante. Je décidais de la lâcher et m’éloigna d’elle. « Dit-moi, j’ai entendu dire que tu n’étais plus avec Damian. Qu’est ce qui s’est passé ? » . J’étais plutôt content qu’ils n’étaient plus ensemble. Pas que je n’ai jamais apprécié Damian, c'est juste que j’ai jamais réussi à admettre qu’ils sortent ensemble. Où plutôt que ma cousine est une relation sérieuse. J’avouais qu’inconsciemment si elle avait eu une relation sérieuse j’aurais aimé que ce soit avec moi. Jaloux. Tordu. J’assumais. Je m’approchais doucement et m’arrêta à une distance raisonnable. Une sorte de distance de sécurité.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyMar 26 Mar - 13:34

Comme il fallait s’y attendre, Owen ne mit pas plus d’une minute pour répondre à ma légère provocation. Ce genre de détail n’avait au moins pas changé, cela faisait du bien de le constater. Ce qui faisait un peu moins de bien à l’estime c’était d’entendre ce disgracieux boulette sortant de son être qui lui par contre avait tout de gracieux. Soit. Boulette. Un surnom que j’avais entièrement mérité au vu de ma capacité à m’attirer les ennuis auprès de son père quand j’étais petite. Mais était-il utile de le faire réapparaitre ? J’imaginais que oui. Mon esprit n’avait jamais voulu se faire à cette appellation. Aussitôt dit, il l’oubliait. Je devais inconsciemment ne pas l’assumer. Néanmoins, et c’est là qu’était tout le paradoxe j’étais assez consciente du phénomène boulette. Revenons-en à Owen.
Ce qui était assez phénoménal chez nous les Grey, c’était le don de dire quelque chose d’affreux avec un merveilleux sourire. Comme venait de le faire Owen en affirmant s’être senti seul. C’était à prévoir. Mais c’était là un geste que je ne pouvais comprendre qu’aisément. Sans nous être consultés, nous avions tous deux pris la même décision. L’expérience solitaire de ce genre n’avait pas que de bons côtés même il elle offrait la liberté.
C’est sans grande discrétion que je me permettais de le regarder se dévêtir. Il en avait fait de même après tout. De plus, j’en profitais pour ma part pour faire tomber pour de bon ce chemisier. C’était beaucoup plus simple à faire quand l’autre était lui aussi occupé. Disons que cela aidait à faire disparaitre la gêne. Momentanément seulement. Mais quelle (fausse) mauvaise idée que de vouloir prendre un bain ! Owen réussit tout de même à me faire oublier la sculpture de son corps lorsqu’un mot sortit de sa bouche : Hope. Oh la chose avait donc bel et bien un prénom me hasardais-je à penser tout en me retenant de le dire. En soi, je n’avais absolument rien contre cette fille. Une désappréciation viscérale peut-être. Qui était née bien avant les rumeurs la concernant elle et mon cousin. Malgré ce sentiment étrange à l’égard de cette Serdaigle, jamais O grand jamais je n’avais été désagréable avec elle. Du moins en m’adressant à elle. Pour ce qui était de la pensée, c’était une tout autre histoire. J’ai d’ailleurs longuement maudit cette fille lorsque je m’étais retrouvé dans sa peau à cause d’un sale tour joué par des élèves. Synthia Grey dans le corps de Hope McGnou. Non, mais s’il vous plait !

Lorsque je refis surface, pendant qu’Owen essayait de noyer son poison, pardon poisson Hope ce fut encore parce que des mots me firent réagir intérieurement. « Aider » et « Mère ». La garce. La fouineuse. La menteuse. La mère indigne ! D’accord, je le savais déjà, mais j’avais toujours cette rancœur au fond de moi qui ne voulait que s’exprimer. Je repris mes esprits pour l’écouter avec attention. Lorsqu’il eut fini de parler, je le remerciais presque de ne pas avoir voulu faire tomber aussi le caleçon. Je ne voulais pas avoir à faire de même. D’ailleurs pendant que j’en voulais à la terre entière, j’avais enlevé avec autant de grâce que le permettent ce genre de vêtements, mes collants et ma jupe. Je profitais alors de cet instant de silence pour revenir sur ma mère. Je tenais tout de même à ajouter mes mots sur l’histoire. Honnêtement, c’était me prendre pour qui de terminer sous discours par : trop dangereux. M’enfermer pendant presque quinze ans avec mon pire cauchemar n’était-ce pas trop dangereux aussi ? Mais le fait qu’il se dirigea vers moi me cloua en partie le bec. Mes lèvres étaient closes lorsqu’il fut proche de moi puis qu’il me porta. J’avouerais volontiers que la manœuvre n’était pas désagréable. Cela dit, il ne fallait pas être bête pour comprendre que nous étions maintenant presque des adultes avec un passif plus ou moins amoureux et honnête et que ce genre de contact pouvait réveiller des sensations et des désirs enfouis. Je m’efforçais de le regarder dans les yeux parce que c’était là mon unique bouée de sauvetage à laquelle me raccrocher si je ne voulais pas voir une scène se répéter encore. Nous devions être un peu masochistes chez les Grey non ?
Owen commença à s’enfoncer dans l’eau. J’avais toujours mes mains nouées autour de son cou. Je me demandais très sérieusement s’il comptait aller jusqu’au bout. Disons qu’une fois dans l’eau, j’aurais préféré ne pas être aussi proche de lui. Simple précaution d’usage. Je ne devais pas être la seule à avoir ce genre de pensée. Il n’y avait pas que l’eau qui devait être trouble. « Tu es toujours aussi belle. » Juste quelques mots avant de me reposer.

J’avais alors à mon tour les pieds dans l’eau. J’étais en sous-vêtements foncés, chocolat pour la précision, et ils n’étaient ni transparent, ni en dentelle. Au moins sur ce point je ne risquais pas de rendre les choses plus difficiles, disons. Cependant, il était temps de mettre de côté la situation pour se concentrer sur l’essentiel : nos retrouvailles. Au moins, nous nous en souviendrons ! Bref. Une fois éloigné de moi, j’entendis Owen prononcer une question qui voulut me propulser deux ans en arrière. « Dis-moi, j’ai entendu dire que tu n’étais plus avec Damian. Qu’est-ce qui s’est passé ? », je regardais quelques secondes l’eau. « Qu’est-ce qui s’est passé… », murmurai-je plus pour moi-même que pour lui. C’était une bonne question. Nous n’avions pas eu le temps de comprendre ce qui nous était tombé de dessus. Toujours est-il que c’était arrivé. J’avais rompu les fiançailles. Rompu la promesse de mariage. Et j’avais toujours cette bague, au fond du tiroir de mon dortoir, une bague que j’avais protégée à l’aide d’un enchantement pour que l’on ne puisse pas la déloger de sa cachette. Ce qui était le plus déroutant dans cette question c’est que les faits remontaient à bien deux ans. Damian avait profité du système S.E.C.T.E. pour aller se former en France en tant qu’auror l’année passée. Déjà durant cette année nous avions mis fin à notre relation. C’était l’année encore avant que le « drame » s’était installé. En un sens, nous étions les uniques responsables, mais nous n’y pouvions rien. « La boîte de Pandore », dis-je alors en relevant les yeux vers lui. Je venais de nommer la responsable, la vraie. La malédiction m’avait fait redevenir ce que je ne voulais pas être. Du jour au lendemain, la jeune femme pleine de promesses envers Turner et prête à se faire passer la bague au doigt était devenue volage. J’avais franchi une limite, ma paranoïa et mon caractère autodestructeur avaient fait le reste. Même si je n’étais pas la seule dans l’histoire. « Cela a tout changé entre nous. Sans parler du retour magnifiquement orchestré par ma mère. » On en revenait encore aux mêmes traumatismes. Votre mère qui revient d’entre les morts après l’avoir pleuré pendant plus de dix ans, ça laisse des traces. Ma relation en avait fait les frais. « Il y a eu des disputes, des paroles en l’air. Puis il est parti pratiquement toute l’année dernière en France. Disons que j’ai fait le deuil de notre relation. Nous n’avions pas d’avenir ensemble. Juste la fausse promesse d’une belle histoire. » terminais-je lentement. Si l’histoire était terminée, elle semblait garder comme un gout d’inachevé. Mais plus jamais elle ne reprendrait. Je ne voulais pas retourner dans ce genre de spirale infernale. J’avais assez souffert, car j’étais trop tournée vers le passé. L’avenir m’offrait ses bras grands ouverts. C’était le renouveau que je recherchais, faire du neuf avec mon ancien moi, mais pas faire du nouveau avec mes anciennes relations. Advienne que devra entre Damian et moi. Nous étions un couple qui marqua les murs de l’école. Et puis que cela demeure un souvenir. La magie sera plus belle ainsi.

Je chassais le sujet de mon esprit. Oh, non Monsieur Grey ce n’était pas en lançant dans ce genre de discussion que j’allais oublier ce que vous m’avez dit. D’ailleurs, je pris la peine d’annoncer la couleur, pendant que je m’adossais tranquillement contre la baignoire, « A mon tour. », j’avais récupéré une voix plus joueuse, moins pensive. « Hope ? La Hope McGn..Gwen ? », je souriais tendrement, « Il va falloir être plus explicite. » Je refermais à peine mes lèvres que je repris de suite. « Tu as le choix entre me parler d’elle ou de cette magnifique période où tu as cru que ton père tenait à toi. » Pour le coup, j’avais été assez directe. Peut-être maladroite. Mais dès qu’il s’agissait de Rafael je n’étais pas tendre. Owen ou pas, prendre des pincettes n’était pas dans mes habitudes. En attendant, je surmontais le challenge à merveille. Je ne touchais qu’avec les yeux, je n’avais pas fait le moindre pas vers mon cousin.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyMar 2 Avr - 17:19

    La séparation avait durée deux ans. Deux ans. Je repensais à tous ses évènements, où nous avions tous les deux perdus le fil de notre vie. Lorsqu’elle prononça la boite maudite, j’ai compris à quel point nous avions souffert. Son murmure. Son regard. L’amertume d’avoir été possédé. Si je ne l’avais pas tenu à l’écart, peut-être que nous n’aurions pas été séparés pendant deux ans ? On aurait combattu cette malédiction, nos démons, nos doutes, nos colères, ensembles. Cette voix qui m’avait rendu fou, avait passé son temps à me dire à quel point elle ne méritait pas de vivre. Qu’elle n’était qu’un parasite. Une sang-de-bourbe. Je ne peux pas lui avouer qu’à cette époque, un seul regard sur elle et le démon m’envahissait. Il avait envie de la posséder, de l’humilier, de l’étrangler. Ce que je considérais de précieux lorsque j’étais moi-même, en devenait abjecte avec l’autre. J’observais ma cousine. La boite de pandore avait révélé quelque chose en moi. Quelqu’un que je pourrais redevenir. Il faudrait juste qu’on appuie sur le bon bouton. La liberté et le pouvoir que m’offrait « l’autre » avait un gout exquis. Je me demande si mon père n’avait pas ce même démon. Après tout, lorsque ma mère est morte, ce fut pour lui le point de non-retour. Y-a-t-il une malédiction chez les Grey ? S’il y a bien une malédiction, mon père aurait une chance d’être sauvé. « Cela a tout changé entre nous. Sans parler du retour magnifiquement orchestré par ma mère. ». Le retour de ma tante avait fait grand bruit. Elle nous avait tous pris au dépourvu, surtout mon père. L’auror Anne-Sophie Eden était vivante et prête au combat. J’étais impressionné par elle, mais jamais vous m’entendrez le dire. On ne dit pas ses choses là chez les Grey. J’ai travaillais pour elle. Espionné mon père, avait été un travail à plein temps et un éloignement forcée avec Synthia. « Il y a eu des disputes, des paroles en l’air. Puis il est parti pratiquement toute l’année dernière en France… ». Le jour où la nouvelle de son départ m’étais parvenu aux oreilles, j’ai ressenti comme un soulagement. Enfin, il serait moins présent dans la vie de ma cousine. Ma jalousie avait pris de telle proportion que je n’avais pas pris en compte un élément essentiel : les sentiments de Synthia. Avec le recul je me suis aperçu que j’avais très égoïste. « Disons que j’ai fait le deuil de notre relation. Nous n’avions pas d’avenir ensemble. Juste la fausse promesse d’une belle histoire. ». Un avenir ensemble. Une belle histoire. Damian avait été un ami. On avait passé du temps ensemble à faire les cons. Ensuite, j’ai appris qu’il sortait avec ma cousine derrière mon dos. Qu’elle ne m’avait rien dit. Qu’il ne m’avait rien dit. Je les pris comme une trahison et Synthia la payée chère. Je l’ai laissé seule pendant des vacances avec mon père. Je m’étais comporté comme un vrai Grey. Je lui fais subir ce qu’elle redoutait le plus, être abandonné. Cette fois-là, ce fut volontaire. Je sais être cruel lorsque je laissais mes sentiments les plus sombres prendre le dessus. Si c'était à refaire, j’éviterais de la faire souffrir sauf en ce qui concerne ma bagarre avec Damian. J’ai appréciais lui mettre mon poing dans la figure. « Hope ? La Hope McGn..Gwen ? ». Je lâchais un grognement et plongea la moitié de ma tête dans l’eau chaude. « Tu as le choix entre me parler d’elle ou de cette magnifique période où tu as cru que ton père tenait à toi. ».

    Je ne voulais, ni parler de Hope, ni de mon pèreL’humiliation avait été trop grande. Humilié par la Serdaigle qui n’a pas daignée venir à un rendez-vous et humilié par mon père qui m’a manipulé pour mieux me détruire. Une fois de plus. Les deux sujets ne me plaisaient guère. En remontant ma tête, je fis la grimace. « Que dire ! Tous les deux mon blessés ! » . Je n’étais pas très à l’aise, jouant avec mes doigts sur la surface de l’eau. « Je me suis aperçu que je savais aimer une autre fille que toi. » dis-je en observant Synthia. « La boite de Pandore a eu des effets néfastes sur mon esprit. Pendant cette période j’essayais de pas péter les plombes » Ricanais-je. « et voilà que je tombe sur Hope. Elle est si … » Je serrais les dents. Comment expliquer qu’il était tombé amoureux d’une fille qui avait l’habitude de le faire sortir de ses gonds. « … énervante. Bref. On s’est rapproché et je pensais qu’elle avait des sentiments pour moi. Mais ce n’est pas le cas. Juste la fausse promesse d’une belle histoire » Ma voix se voulait légère et je repris ses mots avec le sourire. Je ne voulais pas que Synthia pense que cette histoire est eu une quelconque importance pour moi. Il fallait que je tourne la page. Hope me tourmentais encor dans mes rêves, mais le temps ferrait son n’œuvre. Je me rapprochais d’elle. « Quant à mon père ! Et bien, il reste mon père, destructeur à souhait ! ». Il n’y avait pas grand-chose à dire. Je tendis mes bras de part et d’autre de ma cousine, la dévisageant sans gêne. « En fait, je pense qu’on n’est pas fait pour vivre en couple. » Je me rapprochais de Synthia de plus en plus près. Ma cousine n’avait rien à voir avec les adolescentes qui couraient les couloirs de l’école. Nous n’étions plus des enfants mais bien des adultes. Les muscles de mon corps étaient tendus. J’avais une résistible envie de me rapprocher d’elle. « Dit-moi, maintenant qu’on c'est tout dit ou … presque. » je me fessais pas d’illusion. On se disait les choses sans trop en dire. On ferrait un malheur en politique. « Que penserais-tu d’aller boire un verre ce weekend ?» . Je regardais ma main posée à côté de son épaule. La cicatrice me rappelait sans cesse mon enlèvement. « J’ai envie de reprendre le contrôle de ma vie. De pouvoir sortir avec toi sans penser ni à mon père, ni à Hope. Sauf si tu as déjà des projets ? Après tout ta vie à pris un sacré tournant. Une mère, une petite-sœur, … ça prend du temps une famille. » . Sans m’en rendre compte mon visage était proche du sien. Encore quelque centimètre et mes lèvres pouvaient toucher les siennes. Son souffle caressait mon visage. Je devais m’éloigner avant de faire une bêtise. Je poussais sur mes bras et me retrouva écarté de Synthia. « Je crois que ce bain, n’était pas une si bonne idée. ». Dis-je troublé.

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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyMar 9 Avr - 0:24

Preuve que nous étions plus ou moins fait de la même trempe, le tic qu’avait Owen de tapoter l’eau pendant qu’il me parlait et pendant qu’il évitait au mieux de se rapprocher de moi ; ce tic j’avais le même. Mes mains étaient à la surface de l’eau. Je caressais ce bleu insaisissable pour l’être humain à défaut de pouvoir le faire avec le rouge et or qui l’était tout autant et partageant ce bain avec moi. Un sourire s’estompa de mon visage lorsqu’une grimace se dessina sur celui de mon cousin. Je savais que mon ultime question ne lui plaisait guère. Mais justement c’était de bonne guerre, il avait été le premier à me repousser. Je m’en souvenais très bien. C’était au stade de Quidditch aux débuts de Pandore. À partir de ce moment-là, l’éloignement avait été effectif, devenant de plus en plus douloureux au fil des jours. Au départ, j’avais pensé que c’était parce que j’avais fait surgir en lui des souvenirs enfouis. Des souvenirs que j’avais cachés à sa mémoire. Le souvenir de cette nuit où nous avions dépassé la limite qu’autorisait le sang. J’avais dû me rendre à l’évidence que ce souvenir n’était pas la seule cause de son départ. J’étais dans mon droit de vouloir le bousculer un peu. J’étais curieuse. Il m’avait mise de côté. J’avais le droit de savoir. Je devais même savoir, car je ne pourrais supporter de le laisser à nouveau seul. Nous avions désormais la possibilité d’être puissants. Nous n’étions plus seuls. La donne avait été redistribuée ces deux dernières années et s’il venait de me dire que Hope au même titre que mon oncle avait su le blesser dans son être, la donne n’était plus la même. Les cartes avaient été redistribuées. Il nous suffisait juste de savoir qui avait les atouts. Cela dit, je n’étais pas sûre que dans le domaine de l’amour cela puisse changer quelque chose.
Un instant, je croisais son regard pénétrant. Un instant je sentais le monde s’arrêter et mon cœur louper un battement. Mieux qu’une déclaration, une évidence. Je me suis aperçu que je savais aimer une autre fille que toi. Les mots résonnèrent et ne partirent pas de mon esprit. Ils étaient présents, ancrés, gravés à jamais. En un sens, c’était là l’accomplissement naturel de notre relation. Un amour que nous savions interdit et contre lequel nous luttions. Si j’avais pu de mon côté trouver l’amour ailleurs que dans ses yeux, il était évident que cela puisse en être de même avec lui. Entre jalousie et profonde émotion, mes sentiments ne voulaient pas se décider à choisir un camp. Peut-être devrais-je alors aller faire comme Owen avait fait avec Damian, la frapper ? Je n’étais pas de nature violente. Mais attendez un peu que je la croise la McGnou, je vais observer les signes et chercher le fléreur de l’autre dingue de Steadworthy. Il est souvent dans les pattes de McGwen. Une chose était désormais sûre, mon cousin avait ouvert les yeux sur cette fille. Enervante était le mot qu’il avait choisi. Un dictionnaire de synonymes ne suffirait même pas. Il avait fait la même erreur que moi. Mais une erreur qui fait grandir. Même si elle soulève beaucoup de questions. Longtemps après ma séparation avec Damian j’ai cru que nous allions nous retrouver. Rien n’y avait fait. Nos chemins devaient se séparer. La passion était éphémère. Au ricanement d’Owen et la phrase qui s’en suivit, je l’accompagnais d’un doux sourire. Il n’y avait pas plus niais que ce renvoi d’ascenseur, mais les années passées m’avaient appris que les niaiseries du cœur sont nécessaires à l’âme.

Il m’avait parlé de Hope sans trop de détours, bien que je dus amener le sujet moi. Soit. Il ne fut cependant pas aussi bavard concernant le chapitre Rafael Grey. Nous savions tous les deux les faits. La blessure devait être encore bien béante au fond de lui. Destructeur à souhait. Et dire que certains nous enviaient de compter cet illustre homme dans notre famille. Illustre salaud oui. Illustre manipulateur. Le Ministre de la Magie est un criminel et personne n’ose le crier sous les toits. Si la prise de pouvoir doit se faire quelque part, ce sera à la Gazette du Sorcier. Virer Miranda, détruire les locaux, cacher les nouveaux et retrouver une presse libre. Mais rien n’est jamais secret pour le patriarche Grey. Il sait tout. À chacune de mes migraines, je le soupçonnais d’en être le responsable. Je devrais songer à me mettre à l’occlumencie. Pourquoi ne pas demander à Maureen tiens qu’elle serve un peu à quelque chose dans ma vie la directrice.
Sauf quand il avait fui le mien, je n’avais quitté des yeux Owen de la même manière que je n’avais fait le moindre mouvement dans l’eau. J’étais proche du bord. Je me tenais loin de lui. Ce n’était de toute évidence pas de son goût, ni du mien soyons honnête. Ses bras autour de moi me firent doucement sourire tandis que sa remarque me donna matière à réfléchir. Nous ne sommes pas faits pour être en couple ? Judicieuse la remarque. Et son mouvement vers moi se fit encore plus insistant. J’inspirais doucement et longuement. Le but : se maîtriser. Jouait-il, ne jouait-il pas, la tentation est grande. Sa proposition de sortir le week-end à venir suivit. Je ne lui avais pas répondu j’étais dans mes pensées, j’étais dans ses yeux. Je n’avais aucune envie de parler. Ma petite voix intérieure et malsaine me disait : laisse-le faire, regarde jusqu’où il veut aller, tu veux forcément la même chose que lui. Une gifle à la voix intérieure ! Je notais cependant tous les points sur lesquels je désirais revenir quand mes esprits me reviendraient. Qu’ils reviennent vite, car si les propos d’Owen étaient des plus sérieux et je les approuvais tous sans exception (je crois), son visage semblait se faire de plus en plus proche. Je ne rêvais pas. Le souffle de sa respiration venait bousculer mes cheveux, me caresser la joue, rendre sensibles mes lèvres. Un fort désir de l’embrasser naquit alors. Nous étions là tous les deux. Personne pour venir nous juger. Qui dirait quelque chose puisque personne ne le saurait. Je désirais ardemment succomber, mais je résistais. Par crainte de l’éventuel après baiser. Je ne voulais pas qu’il disparaisse à nouveau dans la nature. L’envie persistait malgré tout. Encore une fois, ce n’était que l’histoire de quelques secondes, une minute peut-être. Je perdais la notion du temps. Nous étions des adultes à la fin, personne ne pourrait nous l’interdire. C’était prouvé. L’attirance entre cousins était scientifiquement prouvée, dans mon esprit en tout cas, elle était totalement validée. Testée et approuvée d’ailleurs. Il s’éloigna de moi, mais ce n’était pas suffisant pour mon esprit. Un esprit qui d’ailleurs réagit immédiatement lorsque j’entendis l’ultime phrase de mon cousin.

Je sortais de ma torpeur. Un peu d’élan et j’avançais lentement de le bain, le temps d’être à nouveau à la hauteur d’Owen, à distance respectable, je finis par penser de même à mon tour. Mais comme toujours entre mes pensées et mes actes le fossé était grand. Moins d’un mètre entre nous deux, je pris la parole. « Tu crois vraiment que la mauvaise idée c’était le bain Owen ? », un petit sourire en coin.. Je susurrais doucement, « Le bain ne serait-il pas le prétexte ? ». En ce moment même, il y avait deux Synthia en moi. Celle qui résistait tout en charmant et tentant de faire ouvrir les yeux à son cousin. Et celle qui tambourinait à la porte et qui voulait se jeter sur lui, qu’importent les conséquences pourvu qu’il y ait l’ivresse ! Je laissais la première gagner la bataille. Cela dit, je restais sûre de mes propos. Le bain n’était que le prétexte. L’attirance, l’alchimie avaient toujours présentes. Le fait d’être souvent ensemble l’avait fait naître, puis nous avions fini par trouver une sorte de terrain d’entente entre le respectable et le malsain, puis l’éloignement avait fait table rase de tous nos efforts. Soit nous trouvions le moyen de retourner à cette situation d’équilibre, soit nous revivions les mêmes scènes, soit nous allions en baver sévère dans les mois de notre vie à venir. Un cycle infernal. Un doux cycle infernal duquel je ne voulais pas sortir. Ce sentiment d’interdit était lui-même la plus belle des jouissances. Aussitôt pensé, aussitôt chassé. Ce n’était pas le moment de laisser de tels émois prendre possession de mon corps. Je trouvais l’échappatoire. Le trouble présent malgré tout.
« J’accepte le rendez-vous. Par contre s’il faut aller au Trois-Balais, je te laisse t’occuper de la serveuse, je crois qu’elle a un peu trop de vues sur moi. Et je ne veux surtout pas savoir, à quoi elle pense, celle-là. Si jamais elle.. pense.. », dis-je en faisant la moue. Un personnage cette Winnfield. J’étais d’ailleurs persuadée que Owen savait pertinemment de qui je parlais, elle ne pouvait pas passer inaperçue. « Mais la question reste la même », je venais de prendre une voix plutôt claire, comme si je donnais l’impression de réfléchir. « Est-ce que ce sera une bonne idée ? », je m’approchais un peu de lui. Je n’étais absolument pas certaine de ce que je faisais. Je savais d’ailleurs que lui ou moi pouvions franchir la limite en un ridicule battement de cils. Mais j’étais ainsi. Être sur la corde raide. Ces instants étaient motivants en un sens. Un danger d’un autre genre. Je parlais doucement à quelques centimètres de lui, « Bien sûr, on pourra toujours s’amuser autour de bières ou d’alcool plus fort. Et ensuite ? Que ferons-nous ? Ou bien nous pourrions aussi discuter sainement autour d’un jus de citrouille, jusqu’à ce que rester plongé dans tes yeux devienne trop troublant ? Encore une mauvaise idée, non ? ». Je ne bougeais plus mon corps. Il me semblait avoir effleuré de mes jambes celles d’Owen, j’étais déjà trop près de lui et j’allais beaucoup trop loin. Mais c’était assez incontrôlable comme comportement. Cependant, on notera que je faisais tous les efforts du monde pour me contenter que du côté théorique malsain de la chose. Je ne mettais rien en pratique, et là, croyez-le je faisais preuve d’une retenue immense.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyLun 15 Avr - 15:54

Un moment, je me suis demandé ce qu’il n’allait pas chez moi. J’étais dans un bain avec ma cousine. Celle que je considérais comme une sœur. Le sang des Grey coulaient dans ses veines. Je ne pouvais pas la désirer. C’était malsain et interdit. Plus vous dites à quelqu’un de ne pas toucher, plus vous en avez envie. Je restais avec cette idée en tête. Qu’est ce qui m’avait pris de lui proposer de prendre un bain ? J’avais envie de revenir en arrière, pas sûr l’idée de prendre un bain, mais de faire un retour sur passé, lorsque nous étions jeunes, insouciant. Lorsque nous étions complices. Avant que le désir, l’amour vienne polluer notre relation. Je ne pouvais me détacher de ses yeux. Je ne pouvais me détacher d’elle. « Tu crois vraiment que la mauvaise idée c’était le bain Owen ? Le bain ne serait-il pas le prétexte ? ». Elle s’était rapprochée et ce sourire … je me serais damné pour goutter à ses lèvres en cet instant. Je luttais comme un acharnée avec mes pulsions. Bien sûr que c’était un prétexte. J’avais envie d’être près d’elle, de ressentir ce que je ressentais à chaque fois que nos peaux, nos mains se touchaient. Le jour où nous avions passé la nuit ensemble j’étais tellement embrumé par l’alcool que j’ai cru que j’avais rêvé. Certains souvenirs de cette soirée étaient tellement surréalistes. Son corps contre le mien, ses baisers, rien que d’y penser mon corps s’enflamma. Je sentais ma virilité se dresser. Peut-être que ce bain n’était pas une si mauvaise idée en fin compte ? Au moins, elle ne verrait pas ce que mon corps ne pouvait dissimuler. Je respirais doucement, essayant par tous les moyens de penser à autre chose. C’est elle qui me permis de m’évader l’esprit. « J’accepte le rendez-vous… » Je lui souris, satisfait. « Par contre s’il faut aller au Trois-Balais, je te laisse t’occuper de la serveuse, je crois qu’elle a un peu trop de vues sur moi. Et je ne veux surtout pas savoir, à quoi elle pense, celle-là. Si jamais elle… pense. ». Mon cerveau se mis à bourdonner d’informations. Assez pour ressentir la pression diminuer. La serveuse, Danaé, la frappa dingue. Va savoir ce qu’il pouvait se passer dans sa tête. Elle était folle et maligne, ce qui la rendait dangereuse à mes yeux. Elle avait des vues sur ma cousine et m’avait déjà embrassé. Une bisexuelle, frappa dingue. Instinctivement, mon cerveau me renvoya une scène où Synthia embrasserai Danaé. Ou vice versa. J’effaçais cette image d’un coup. Je n’étais pas mal à l’aise d’avoir ce genre de pensée mais j’étais trop possessif pour pouvoir partager Synthia avec qui ce soit. J’étais concentré sur elle . « Mais la question reste la même. Est-ce que ce sera une bonne idée ? ». Elle s’était rapprochée, de plus en plus près, à tel point que ma respiration se coupais. Tout mon corps était tendu, mes muscles, mon membre. « Bien sûr, on pourra toujours s’amuser autour de bières ou d’alcool plus fort. Et ensuite ? Que ferons-nous ? Ou bien nous pourrions aussi discuter sainement autour d’un jus de citrouille, jusqu’à ce que rester plongé dans tes yeux devienne trop troublant ? Encore une mauvaise idée, non ? ». Je sentis ses jambes toucher les miennes. Une promiscuité, qui me rendait complément dingue. Il fallait que je garde la tête froide, que je trouve la force de ne pas céder.

J’avais l’impression que tout était silencieux autour de nous. Un silence qui n’avait rien d’abaissant. C’était comme si le temps attendait de repartir. Si je posais une seule main sur elle, je perdrais le contrôle. Je ne souriais pas, regardant les traits de son visage. Que ne ferrais-je pas pour cette femme ? Quelle était l’issue ? Je m’étais éloigné d’elle pour la protéger de mon père. Ne devrais-je pas m’éloignée d’elle pour éviter de nous entrainer dans une spirale infernale, qui au finale nous détruira tous les deux. Je posais mon front contre le sien et murmura « Tu as raison, ce bain n’est qu’un prétexte. Un prétexte de pouvoir être prés de toi, de sentir ta peau, de pouvoir y goutter. » Mon visage caressait sa joue, ma bouche était tout près de son oreille, puis dans son cou. « Le rendez-vous, n’est qu’un prétexte. Je te désire comme jamais. Je t’avoue que nos jeux de séductions ne m’aide pas à me contrôler … » . Je déposais un baiser dans le creux de son cou, puis un autre plus bas. « Et devine quoi j’aime ça. » Comment résister à la douceur de sa peau ? Comment résister à cette femme ? J’en oubliais qu’elle était de ma famille. Qu’une partie de son sang était celui des Grey. Mes mains n’avaient qu’une idée, l’étreinte et lui enlever tous ses tissus superflus. « On pourrait toujours faire semblant. Faire comme si rien ne s’était passé entre nous, comme si rien ne se passai entre nous… » L’une de mes main passait sous ses fesses et la souleva pour la forcer à s’agripper à ma taille. Mon autre main lui tenait le dos. J’éloignais mon visage de son cou et regarda la femme que j’avais dans mes bras. Si belle et tellement précieuse à mes yeux. [color=tomato] « J’ai envie de toi … ». Mon membre le disait pour moi mais j’avais besoin de lui dire. Je perdais le contrôle. Mon visage se rapprocha à nouveau du sien et je serrai les dents. « Dit-moi, ce serai quoi la solution ? Que je m’éloigne de toi ? Encore … . Cette solution je ne l’accepterais pas ! Et on ne peut pas être ensemble. » Elle était la fille de mon oncle. Je devais garder cette image en tête et pourtant me lèvre effleuraient les siennes et ma respiration était rapide. J’avais beau me dire de ne pas succombé, mes actes disaient le contraire. J’éloignai mon visage de ma cousine « Il faut mieux que tu partes avant que je ne me contrôle plus du tout … ». Je lâcha mon étreinte, mon corps toujours proche du sien.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyMer 1 Mai - 20:21

Et le monde venait de s’arrêter de tourner pour nous deux. Plus rien ne bougeait. C’était l’instant x, celui qui n’appartenait qu’à nous. Nous étions libres d’en faire ce que nous désirions. Car du désir, nul besoin de le nier, nous en avions. Cette proximité réveillait des sensations enfouies, celles que nous n’aurions jamais dû connaitre. Pourtant, là plus que jamais je ne voulais que recommencer. Il n’y avait rien mal dans l’acte d’aimer. Rien de plus pur que d’aimer. N’était-ce pas l’amour la plus forte des magies ? N’était-ce pas ce que le passé nous avait appris ? Nous étions l’essence de l’amour. Toujours là à s’aimer, se pardonner, malgré les aléas de la vie. Malgré le père de l’un qui bat l’autre, malgré la mère de l’une qui isole l’autre. Nous étions là dans ce bain à nous regarder dans le blanc des yeux. Rien qu’un battement. Celui où tout aurait pu basculer, où la facilité aurait pu s’offrir à nous. Mais rien n’est jamais facile, même quand le monde vous donne l’impression de s’arrêter de tourner. Le malsain venait à nouveau de s’infiltrer dans mes veines. Je n’enivrais de son effet de la même manière que du parfum de mon cousin. Une sensation de semi-ébriété qui semblait le gagner lui aussi. Si ses mots touchaient mon cœur, c’est aussi mon corps qui s’en délectait. Un frisson doux me parcourut de la nuque jusqu’au bas du dos. Hum le prétexte alors. La théorie se confirmait donc. Je penchais légèrement la tête sous l’effet de sa caresse, réprimant une envie de fermer les yeux, une envie de m’abandonner totalement à lui quoiqu’il veuille faire moi. J’étais prête à être sienne pendant que son souffle venait se loger au plus près de mes oreilles, du creux de mon cou. Sans honte ni remords, je laissais mon cou à sa portée. Charmée, voire subjuguée telle était mon état. Rien de bien nouveau, il en était ainsi. Je souriais doucement et avec une séduction que je ne pouvais contrôler. Un jeu. Séduire. Nul n’était question de séduire, mais d’entretenir. Et nous excellions que trop bien dans cette petite entreprise familiale. Je ne parlais pas. Je me faisais le plaisir de laisser sa voix envoutante me posséder. Cette ironie du sort qui faisait que nous nous aimions venait d’être dépassée. J’étais loin de ces considérations. Je l’écoutais me dire brièvement combien il pouvait aimer notre situation. Si de sourire je n’en avais plus eu, il serait apparu sur l’instant. Réponse et acquiescement silencieux en somme, pour lui confirmer qu’il n’était pas le seul dans cette bataille. Je fondais presque à son baiser délicat qui trahissait sa lutte contre son désir. Si de trahison l’on pouvait parler. Mes yeux que j’avais refermés sans m’en rendre compte se rouvrirent sur lui.
Notre proximité prit une tout autre tournure lorsque les faux semblants commèrent à prendre le devant de la scène dans les propos de celui que je voulais faire sur l’instant mon amant interdit. La contradiction était la nourriture même de notre relation. Et pourtant. Il avait raison, nous ne pouvions pas être ensemble. Et pourtant. Nous l’étions malgré nous. Jalousie. Possession. Désir. Crime de chair. Ne venait-il pas de passer la limite du convenable en me collant à lui et moi en enlaçant pratiquement son bassin de mes jambes. La limite était là. Prête à être franchie. Son "nous ne pouvons pas être ensemble" raisonnait alors comme une phrase lancée là pour se convaincre. Ma respiration semblait vouloir s’arrêter en même temps que s’accélérer. Bien entendu que ce n’était pas normal. Mais nous y étions. Là dans ce bain, à jouer de nos corps et de nos lèvres. Un baiser. Rien qu’un et le tour serait joué. La tentation était trop forte. Mais le simili jeu voulait que l’on ne succombe pas à la tentation. J’effleurais ses lèvres, je m’éloignais et c’était à son tour de venir provoquer mes sens. Ma main dans sa nuque n’aspirait qu’à le bloquer dans ses mouvements pour lui arracher, lui voler ce baiser que je désirais tant. Ma main resta cependant docile. Au lieu de la force, de la fermeté, cette dernière choisit la douceur. Nous étions si proches. Nous ne devions pas. Certainement pas dans cette position. Certainement pas alors que nos corps décrivaient une position qui nous était totalement interdite. Nous ne pouvions pas. Je ne pouvais pas plonger dans le piège les pieds joints. Il fallait y mettre un terme. Malgré le délice. Malgré la lanterne rouge qui s’était activée depuis qu’il s’était retrouvé contre moi, et moi collée contre la porte de la salle de bain des préfets.
Je relâchais alors la pression dans mes jambes, tout en sentant chez lui également le doute. Foutues règles qui ne cessaient de nous perturber si bien qu’elles nous en couperaient bien l’herbe sous le pied. Car qui pouvait savoir de quoi nous étions capables si nous n’étions qu’un ? Couple dans l’âme et dans le corps. Son visage s’éloignait pendant que mes pensées le projetaient au plus proche de moi. Une torture. Je reprenais tout de même ce que j’avais amorcé en mettant fin à cet enlacement. Je me mettais tout de même de côté ces quelques mots. Ce souffle. Cet aveu. Cette envie de luxure prononcée par Owen. Un "moi aussi" avait d’ailleurs dû sortir tel un murmure, mais c’était déjà trop loin pour mon esprit qui se préparait à l’inévitable. La séparation. Même si tout n’était pas encore terminé. Si l’étreinte venait de prendre fin, l’esprit taquin qui était le mien désirait jouer encore sur la corde raide. Non satisfait de cette frustration, je devais de me faire violence pour le relâcher totalement. Un léger sourire au coin de mes lèvres, un regard rempli de malice, alors qu’il venait de me demander de partir. Partir avant qu’il ne perde le contrôle. C’est d’un naturel effrayant que la phrase sortit. « Et si j’en avais envie aussi. ». Un murmure. Un souffle. C’était dit. C’était vrai. Mais nous n’en ferions rien, car je venais de quitter ma position où j’étais bien droite sur mes jambes pour m’affaisser dans l’eau. Éloignement garanti. Minime l’éloignement, au moins suffisant pour voir venir la tant désirée perte de contrôle. Les épaules à mi-nue le reste dans l’eau, je jouais la carte de l’impétuosité. D’un élan un seul, je comblais l’espace entre nos corps. Mes mains sur ses poignets, j’exerçais d’une force sans force une pression pour qu’il ne prenne pas la peine de bouger. Pour qu’il ne perde pas le contrôle. Ma poitrine effleurait alors son torse, contact imprévu, qui faillit bien me faire flancher. Mes lèvres près de son oreille articulèrent comme une douce comptine destinée à charmer les enfants. « Nous ne savons pas faire semblant lorsque nous sommes ensemble. Nous ne pourrons jamais faire comme si rien ne s’était passé. C’est avec nous. À nous de trouver un juste milieu. » Comme il l’avait sur moi, je laissais les lèvres se déposer sur son cou. Puis sa joue. J’en déposais un ultime à la commissure de ses lèvres. Un baiser plus prononcé. Puis j’éloignais mon visage du sien. Plus de sourire sur mon visage, même il apparaissait serein. Une lueur de folie certaine dans mes yeux vert bleu. « La prochaine fois ne me demande pas de résister pour toi. » Puis un rire. Un rire qui venait de loin, je ne savais exactement d’où. Durant ce rire, je trouvais la force de m’éloigner totalement de lui. Une force qui me permit d’aller me hisser au-delà de la baignoire. J’en étais sortie et je faisais quelques pas tout en essorant de mes deux mains mes cheveux. Je me cachais de son regard. Je ne voulais pas. Ce n’était pas comme si j’avais pu sentir l’entièreté de sa virilité les minutes passées. C’est vite fait que je finis pas attraper mes affaires. Je remettais assez négligemment le chemisier et la jupe. Je passais la cravate autour de mon cou à la manière d’une écharpe. Au Diable le reste de l’uniforme. J’étais Synthia Grey, je n’étais pas à une rumeur de plus. Il fallait commencer en fanfare l’année ! Je laissais alors les collants et le pull là où il se trouvait. J’attrapais mes chaussures dans ma main droite, puis ma baguette magique dans la gauche, pour enfin et une énième fois poser mes yeux sur Owen resté dans le bain. « Ne crois pas que je n’essayerais pas de te le voler ce baiser. », je me retournais pour aller à la porte tout en continuant, « Je ne sais pas encore quand. J’espère que tu apprécieras l’attente. ». Joueuse, souriante, et d’une sincérité à toute épreuve. C’était ça aussi le Owen et Synthia, ce doux mélange de malice et de malsain. La porte ouverte, je m’y glissais sans me retourner. Si je me retournais, c’est habillée que je finirais par revenir dans ce bain. « N’oublie pas notre rendez-vous ! ». J’étais partie. Je marchais comme si le diable était à mes trousses. Il fallait que je mette le plus de distance possible entre lui et moi. J’imaginais qu’en sortant il irait dans sa tour, j’allais à l’opposé. Les sous-sols.
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Owen Grey
La fierté de Godric. Courage & hardiesse.
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MessageSujet: Re: In my dreams i'm calling you name   In my dreams i'm calling you name EmptyDim 5 Mai - 8:53

    Lorsque le cœur prend le dessus sur l’esprit, il y avait peu de chance que le comportement soit rationnel. Son sourire malicieux. Mais nom d’un Merlin, laissé moi y goutter. Lutter contre un tel désir, c'était comme être marqué au fer rouge. Violent et douloureux. J’avais moi-même un sourire en coin. Nous étions là, à nous regarder dans le blanc des yeux. A nous séduire. A jouer avec l’autre pour savoir lequel de nous deux lâcherait le premier. Et ce murmure qui me fit rater un battement de cœur. « Et si j’en avais envie aussi. ». J’étais un homme au bord du précipice. Près à plonger dans les eaux fougueuses de la tentation. Prés à la prendre elle, entière et sans remord. Je la regardais s’éloigner, toujours le sourire en coin, les yeux enflammés. Synthia s’était éloignée de moi. Pas trop loin non plus. Assez pour que je puisse pencher légèrement la tête sur le côté et la dévisager. Son visage angélique, ses lèvres gourmandes et ses yeux verts. Comment ne pas succomber ? Il fallait penser à un souvenir pénible ? Repenser que si mon père nous voyait en ce moment, ils nous tueraient tous les deux. Une mort lente. Nous torturant pour l’infamie de nous aimer. L’histoire serait des plus romanesques. Ce serait l’histoire taboue de la famille Grey. D’un coup, la sirène aux yeux verts s’approcha, créant de légères vagues sur son passage. Ses mains sur mes poignets. Le contact de sa poitrine contre la mienne et cette envie irrésistible de flancher. De lâcher prise. Je serrais les dents, humant la douceur de son parfum. Elle rapprocha son visage prés de mon oreille. « Nous ne savons pas faire semblant lorsque nous sommes ensemble. Nous ne pourrons jamais faire comme si rien ne s’était passé. C’est avec nous. À nous de trouver un juste milieu. ». Un baiser dans le cou, puis un autre sur la joue, direction mes lèvres. Non, juste sur le côté. Je restais droit, les yeux fermés. En les ouvrants, elle était toujours là. Devant moi, belle et envoutante. J’avais le même regard qu’elle en cet instant. Celui de la folie. « La prochaine fois ne me demande pas de résister pour toi. ». Je l’accompagnais dans son rire. Un rire libérateur qui me fit relâcher la pression. Ce qui m’a permis de ne pas la retenir. De la laisser sortir de ce bain. Je la regardais prendre ses affaires. De reluquer sans gêne son corps svelte. Mon cerveau d’homme primaire me lança dans des scènes des plus libidineuses. Un mot de sa part et je serais venu à sa rencontre. La prochaine fois, je ne résisterais pas. Je n’attendrais pas. « Ne crois pas que je n’essaierais pas de te le voler ce baiser. ». On ne volait pas quelque chose qui vous êtes acquis. J’étais toujours dans ce bain, droit, fier et un sourire taquin aux lèvres. « Je ne sais pas encore quand. J’espère que tu apprécieras l’attente. ». Attendre, n’étais pas forcément mon fort mais pour un instant avec Synthia, j’étais prés à faire un effort. Ou pas. Si l’occasion ce présenterais, je n’hésiterais pas à lui sauter dessus comme un lion. Ou de jouer avec ses sens, pour que le jour de notre rendez-vous devienne encore plus excitant. Malsain, un peu sadique sur les bords. Après tout, j’étais un Grey. Je sortis de l’eau alors que ma cousine ouvrit la porte « N’oublie pas notre rendez-vous ! ». Encore quelque mètre et je l’empêcherais de sortir. Je lui sauterais dessus comme un animal frustré et la prendrais sans ménagement. Elle était partie, me laissant dans la salle de bain des préfets, trempé et frustré. Je m’approchais de la porte et posa ma tête dessus. Mon front percuta le bois, une, deux, puis trois avant d’arrêter et de murmurer « T’es vraiment un con ! »

    Je m’écartais de la porte, me retournant chercher mes vêtements au sol. J’enfilais ma chemise, mon pantalon et garda dans ma main droite mon pull, mes chaussettes et mes chaussures. J’avais dans mon autre main, ma cravate et ma baguette. En sortant, de la pièce, quelques regards insistant se posèrent sur moi. Ses regards pouvaient signifier bien des choses. Owen et Synthia Grey sortant de la salle de bain des préfets, les cheveux en bataille, les vêtements mis à la hâte. Ils ont remis ça ? Ce n’était pas la première fois qu’ils étaient le sujet de rumeur. Les vipères les plus vils de l’école s’en donnent toujours à cœur joie. Je marchais pieds nus dans les couloirs de l’école. Peu m’importait, ce que pouvait penser les autres. J’étais pour ainsi dire sur un petit nuage. Entre la salle de bains des préfets et la salle commune des rouges et ors, j’étais comme dans un brouillard. L’esprit ailleurs. Je ne réagissais pas à mes camarades qui m’interpellaient. J’étais monté dans les dortoirs pour m’allonger sur mon lit. Mes affaires étaient au sol, ma baguette sur ma table de chevet. Je repensais à ses yeux verts et imaginais ce qui aurait pu se passer si nous n’avions pas gardé le contrôle. « Quel con » me répétais-je, le regard fixant le plafond.



Fin de l’épisode …

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