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 Poignées sans porte. Porte sans clef.

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Illusions
Maître du jeu. Décide & éxécute.
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MessageSujet: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyVen 22 Mar - 16:05



Scénario d'Illusions

Poudlard, salle sur demande, début septembre
« Un temps digne des plus beaux décors écossais attend les élèves de Poudlard aujourd’hui. Vent, pluies, et fraîcheur, mais cela n’arrêtera pas pour autant Owen Grey. Le gryffondor n’ayant pas froid aux yeux s’en va au terrain de Quidditch malgré les recommandations des professeurs et de son médicomage. Ils ne comprennent pas ce qu’est l’appel de l’adrénaline. Mauvaise surprise au rendez-vous, le terrain a été totalement ensorcelé dès l’arrivée de l’intempérie. Un sortilège cloue tous les balais au sol. Dépité, mais pas découragé, Owen se rend alors au seul endroit capable de lui fournir ce qu’il désire : la salle sur demande. Devant la porte, il imagine un terrain de Quidditch digne des plus beaux matchs des bourdons verts d’Irlande. Il ouvre la porte et avant même qu’il ne puisse faire un pas en arrière, il est happé par la salle, qui n’a rien d’un terrain de Quidditch. Seraphine découvre encore Poudlard sous les conseils plus ou moins judicieux de sa guide Synthia Eden Grey. Sa présence au septième étage ne regarde qu’elle. Si c’est par curiosité et envie de découvrir la célèbre salle sur demande ; ou bien par attirance non modérée pour Owen Grey, sang pur et fils du ministre de la magie ; seule elle le sait. Toujours est-il que la porte de la salle sur demande lui est apparue. Elle y est entrée.
Une fois à l’intérieur, rien ne se passe comme prévu. La magie est facétieuse, la salle sur demande aussi. Les deux élèves se retrouvent enfermés dans une salle large où les murs et le plafond sont occupés par des poignées de porte. Des centaines de poignées qu’il va falloir enclencher pour espérer sortir. »



Explications & conseils & contraintes.
x. cette erreur de la magie est due au reste de l’ouverture de la boîte de Pandore il y a quelques années. Elle continue encore à perturber le monde. C’est pourquoi la salle sur demande dysfonctionne de la sorte.
x. pratiquement toutes les poignées de porte ouvrent sur une salle, sur un décor nouveau. Vous pouvez choisir de le décrire vous-même. Ou bien laisser Illusions le faire à votre place. N’importe quoi peut se cacher derrière une poignée. Grizzli ou petite maison dans la prairie. Monde moldu ou monde sorcier. De toute façon Illusions interviendra.
x. certaines poignées sont ensorcelées. Là encore, vous pouvez choisir certains des enchantements ou bien laisser Illusions passer derrière vous. Soyez certains que Illusions interviendra.

x. la poignée qui vous a servi à entrer ne sera pas la même que celle qui vous aidera à sortir.
x. si vous désirez lancer des sortilèges supérieurs à votre année scolaire, vous ne devrez pas en dire l’effet. Illusions décidera.
x. vous ne pouvez pas transplaner pour vous échapper.
x. l'ordre d'intervention est le même que l'ordre de citation de votre personnage dans la description de la scène.



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Owen Grey
La fierté de Godric. Courage & hardiesse.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyDim 24 Mar - 18:54

    « Monsieur Grey, vous devriez ne pas sortir par ce temps. » Peu m’importais que le temps n’étais pas au beau fixe. Qu’il grêle, qu’il vente, qu’il neige, que le temps soit aussi pourri que les dents de la sorcière borgne. J'avais décidé de sortir. Le terrain de Quidditch m’attendait. Ce temps exécrable m’attendait. C'était un défi. Un défi contre les éléments. Un défi contre le mal qui rongeait tout doucement ma main. Je regardais le professeur m’expliquer de long en large les dangers de faire du Quidditch par ce temps. J’arborais fièrement mon uniforme de joueur. Un manteau long imperméable, dessous mon pull au couleur de ma maison, rouge et jaune. J’avais enfilé un gant noir pour éviter que mon bandage ne soit mouillé par la pluie. Dans ma main valide mon balai que je serrais contre moi. Je m’en foutais complément de toutes ses règles, de toutes ses recommandations. Je pouvais comprendre qu’on décide d’interdire le terrain aux plus jeunes. Mais j’ai largement passé l’âge. Je me massais les tempes. Combien de temps devrais-je supporter ce discours ? Et les médicomages ont dit ceci et cela et bla, bla, bla. J’en pouvais plus d’entendre ce refrain. « Ecoutez professeur … » vous me cassé les noix sévèrement. Voilà ce que j’aurais dit si je n’avais pas un certain savoir vivre. Ont n’évite de froisser. Ou de dire ce que l’on ressent sur le coup. « Je n’ai pas besoin de votre permission. Peut être que vous ne l’avez pas remarqué, mais certains élèves sont majeurs depuis longtemps. Donc je n’ai que faire de vos recommandations. » Je voulais voler, me donner des sensations fortes. Vivre. Un truc que certains adultes de cette école ont du oublier de faire depuis très, très longtemps. Je contournais mon professeur pour me diriger vers la porte de sortie. Je n’étais pas forcément fier de moi de m’être emporté de cette manière. Tout le monde souhaitais me contrôler, me dires ce que je devais faire. J’avais pris mon indépendance. J’ai pris ma vie en main. Je décidais de mon destin. Et que Merlin m’en soit témoin personne ne me ferrais changer d’avis. En ce jour pluvieux, je volerais sur mon balai.

    Je sorti du bâtiment, déterminé à en découdre avec les cieux. Le vent frais me gifla le visage et s’engouffra sous mon long manteau. Sur le chemin, les arbres étaient malmenés et tanguait dans tous les sens. Je tenais fermement le manche de mon balai et suivit le sentier qui me menais vers le terrain de Quidditch. En voyant les anneaux du terrain, je senti l’adrénaline m’emporter. J’arrivais sur le terrain, enfourchant mon balai et tapa des pieds. Ce qui se passa me laissa dubitatif. Mon balai refusa obstinément de s’envoler. Je lâchai un juron de rage. La directrice avait du ensorceler le terrain pour éviter qu’un élève, trop téméraire, se décide à jouer par ce temps. La pluie tombait sur mon visage. Alors que les gouttes d’eau coulaient sur mon visage, j’ai eu une illumination. La salle sur demande. Seul endroit de tout Poudlard à pouvoir exhausser mon vœu. J’attrapais mon balai et courais vers le château. Le défi avec les cieux, ce sera pour une prochaine fois. J’entrais dans le château et monta les escaliers quatre à quatre. Une trainée d’eau coulait sur mon passage. Je m’arrêtais devant un mur. Lorsqu’on a vécu depuis l’âge de onze ans dans ses murs, on savait où trouver la salle sur demande. Combien de fois étaits-je venu en compagnie de Synthia ? Les retrouvailles avec ma cousine ont été des plus agréables. J’avais l’impression que pour une fois la chance était de mon côté. Je me concentrais sur ma demande. Un terrain de Quidditch. Le plus vaste, le plus merveilleux des terrains. Un terrain de coupe du monde. Un terrain digne des Bourdons Verts. Des portes vastes se dessinèrent sur le mur et prirent formes. J’arborais un sourire triomphant qui disparut rapidement lorsque j’ouvris la porte. Alors que j’essayais de reculer, lâchant mon balai et mon corps fut attiré vers l’avant. Aucun moyen pour moi de résister. Je me retrouvais projeter dans une pièce que je n’avais absolument pas demandé. Des centaines de portes étaient parsemées dans une pièce immense. Je me retournais vers la porte où j’étais entré. La poignée de porte était complément bloqué. Je sorti ma baguette de mon manteau et essaya de l’ouvrir. Peine perdu. Mon sort n’a eu aucun effet. La chance que j’espère tant avoir récupéré s’était envolé. Je pris une grande inspiration avant de réfléchir à une solution. Si cette porte ne désirais pas s’ouvrir, peut-être qu’une autre si. J’enlevai mon manteau trempé et sécha avec ma baguette mon pull qui me collait la peau. Une porte s’ouvrit et une jeune femme apparut. « Garde la porte ouverte » criais-je. Trop tard.
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Seraphine J. Adams
S.E.C.T.E. France & Beauxbâtons.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptySam 30 Mar - 22:46

A peine sortie du lit, j’avais entendu la pluie tomber sur le château, le temps dans ce pays était vraiment… Maussade. Paris n’avait jamais été réputé pour être une ville très ensoleillée, mais, à l’école de Beauxbâtons, le soleil était presque toujours présent et je devais avouer que cela me manquait. Bien que Durmstrang soit encore plus froid, il y pleuvait moins et tout le monde me connaissant un minimum savait très bien à quel point je détestais la pluie. Il était donc totalement inutile de me pousser à sortir ne serait-ce qu’un orteil du château alors qu’il pleuvait ainsi… J’avais donc décidé de découvrir un peu plus le château. En effet, arrivée il y a à peine quelques jours, la plus part des couloirs restaient un mystère. Synthia, mon binôme dans le château, m’avait parlée de la fameuse salle sur demande. Cela me paraissait totalement fou même pour une école de magie, mais, d’un naturel curieux, j’avais eus envie d’aller y faire un tour. Peut-être avec l’envie de faire réapparaitre une copie de la maison familiale. Cette année elle me manquait encore plus que l’année dernière… C’était peut-être parce que cela faisait beaucoup de temps que je n’y étais pas resté plus de quelques jours… Je ne me sentais pas encore chez moi à Poudlard, mais j’espérais que bientôt cela serait le cas. Je ne pourrais surement pas passer une année ici si je n’y étais pas bien… Et ce même si c’était un formidable terrain de chasse. Je l’avais déjà remarqué et cela se concrétisait dès le petit déjeuner que nous prenions tous dans la grande salle. Certains hommes sentaient l’argent et la célébrité à des kilomètres et j’adorais ça. C’était une bonne chose dès le début de la journée que de voir qu’à n’importe quel coin de couloir je pourrais trouver un futur fiancé. Pour l’instant, j’étais dans une phase d’observation, comme un félin qui traque sa proie, un chasseur qui piste son gibier, mais bientôt, il faudrait que je passe à l’action, une relation ne se créait pas en un jour même si au contraire, elle pouvait se détruire en un seul jour. Même en quelques secondes si la mort était rapide. J’avais une vision bien à moi sur les histoires d’amour c’était vrai mais ma meilleure histoire était la seule qui tiendrait jusqu’au bout…

Je marchai sans vraiment y faire attention dans les couloirs de l’école, montant encore et encore les escaliers en pierre je croisais quelques élèves dissipés qui ne supportaient apparemment pas l’enfermement… Je n’étais pas souvent monté aussi haut dans le château et je supposais que cet étage, le septième, était le territoire des élèves les plus extravagants… Les Gryffondors, même si, d’un autre côté, les Serdaigles étaient apparemment les plus sérieux de l’école… Je ne comprenais toujours pas vraiment cette répartition mais après tout, je doutais que les Anglais comprennent cette histoire de tableaux dans mon école française… Arrivée en face de la tapisserie que m’avait indiquée la préfète des serpents je me laissai envahir par le sentiment de besoin comme on m’avait expliqué. Je me laissais porter par la nostalgie de ma patrie et bientôt, la porte apparut. Faisant un sourire je tendis la main pour tourner la poignée et fut attiré, projetée à l’intérieur sans que je ne puisse rien faire. J’entendis un cri, un jeune homme que je connaissais bien pour être le fils du ministre de la magie, Raphaël Grey, était déjà dans la pièce. Mais il était trop tard, je n’avais pas eus le temps de retenir la porte qui se referma dans mon dos dans un grand bruit de claquement. Comprenant rapidement la situation je lâchai, par surprise dans ma langue d’origine : « Et merde ! » Parfois, j’oubliais que j’étais en Angleterre et que je ne devais pas parler en français si je voulais me faire comprendre de tous. Au fond, ce n’était pas plus mal, je ne voulais oublier ma langue maternelle pour rien au monde et puis, quand j’avais quelque chose de déplaisant à dire, il valait parfois mieux que je le dise en français. Mais, du coup, parfois, lorsque j’étais surprise ou en colère, il me devenait impossible de revenir à la langue de Shakespeare ce qui était quelques fois plutôt embêtant. « J’aurais pensé la salle sur demande beaucoup plus accueillante… » Lâchai je en m’approchant du centre la pièce pour ne pas rester collée au mur remplis de portes. Toutes ces portes, c’était vraiment bizarre et plutôt déstabilisant… Je ne savais pas ce que je faisais là. Je n’avais pas demandé à me retrouver dans une telle pièce. Et cela ne ressemblait pas du tout à ce que m’avait raconté Synthia, j’en étais même à me demander si elle ne m’avait pas menée en bateau pendant tout ce temps. Mais, en voyant qu’Owen était aussi perdu et intrigué que moi je compris qu’il y avait un problème dans cette salle. « Tu sais ce qu’il se passe ? » Demandai-je passant sur les présentations et le fait que nous ne nous étions jamais parlé jusqu’à lors. Actuellement, je me foutais presque d’être en compagnie de la personne qui devait être le meilleur parti d’Angleterre. Je n’aimais pas la situation dans laquelle nous étions. Malgré tout, je ne voulais pas perdre mon calme, ce n’était pas mon genre et puis, il devait y avoir une solution. Il y avait une solution à tout problème de toute façon.
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Owen Grey
La fierté de Godric. Courage & hardiesse.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyMer 3 Avr - 15:11

    Le sort s’acharnait et ma patience s’effritait doucement. La jeune femme avait laissée la porte se refermer derrière elle. Donc aucun moyen pour nous de sortir. Je lâchais un soupire d’exaspération. Coincer comme des rats dans la salle sur demande. « Et merde ! ». Bien que, je n’étais pas très doué dans l’apprentissage des langues, je compris sans mal le sens de ses mots. Je retenais facilement les gros mots. La jolie blonde était française. Certainement, l’une de ses étrangères qui avaient annexées notre école. Je n’avais rien contre du sang nouveau, du moment qu’ils me foutaient la paix. J’espérais que la demoiselle savait parler anglais correctement. Ce serait un détail en moins à gérer. « J’aurais pensé la salle sur demande beaucoup plus accueillante… ». Détail régler, elle parlait ma langue parfaitement. Si les rôles étaient inversés, je n’aurais pas été d’un très grand secours pour la demoiselle. Mon père m’avait obligé à prendre des cours de langues étrangères. Mais pour une raison obscure ma langue était plutôt attirée par des cours plus physique. La plupart de mes professeurs avaient été des femmes. Ah, madame Leblanc, des lèvres si douces et une poitrine tellement généreuse. Que de souvenirs entre ses bras. Jusqu’au jour où mon père décida qu’il était temps de changer de tactique et engagea un professeur homme. Je n’ai pas progressé pour autant. Revenons à nos moutons. D’ordinaire la salle sur demande était accueillante, du moment que notre demande était un lieu accueillant. Je connaissais cette salle depuis de nombreuses années et c'était la première fois qu’elle détraquait. « Tu sais ce qu’il se passe ? ». Je répondis en m’approchant de la jeune fille. « Non, aucune idée. C'est la première fois qu’elle me fait ça ! » . Je regardais l’ensemble de la pièce. Toutes ses portes devaient certainement nous amener ailleurs. La solution étant de les ouvrir pour regarder derrière. Rester planter n’allait certainement pas les aider. « Je pense que l'une d’entre elles doit être la sortie. On verra bien où cela va nous emmener » dis-je en m’approchant d’une porte sombre avec une poignée à tête de volatile. Je me retournais sur ma campagne d’infortune et ouvrit la porte.

    Mes yeux n’en revenaient pas. La porte était située en haut d’une colline et en contre bas, une forêt exotique s’étendait à l’infinie. Il n’y avait pas de ciel mais bien un plafond. On pouvait apercevoir des nids gigantesques accrochait à des poudres en bois. Je sentis la jeune fille s’approcher de moi. Je ne pus retenir un sourire qui disparu rapidement lorsqu’on entendit un cri strident. En levant mes yeux un énorme volatile piqua sur nous. N’ayant pas le temps de fermer la porte ou d’utiliser ma baguette, je me retournais sur la jeune femme pour la protéger. L’énorme volatile de deux mètres de haut, dont les ailes atteignais les trois mètres nous bousculèrent avec violence. Je me retournais pour faire face à la bête à plume, la française dans mon dos. Je ne voulais pas qu’elle soit blessée. Le bec de l’animal se rapprocha dangereusement vers nous. Il semblait furieux et près à nous dépecer. Un jet de lumière sorti de ma baguette et se dirigea droit vers les yeux de l’énorme oiseau. Sous l’effet du sortilège de conjonctivite, l’animal se mis à émettre des cris strident à vous casser les tympans. J’avais l’impression qu’on me piquait les oreilles avec un couteau. Je levais pour la seconde fois ma baguette « Repulso » prononçais-je en éjectant l’animal vers la porte. Celui-ci fut propulsé dans son monde et la porte se referma. La surprise passée, le calme revint rapidement dans la salle sur demande. Je tendis ma main vers la jeune fille. « Tu vas bien ? » demandais-je, tout en observant son corps. Pas pour la reluquer mais bien pour vérifier qu’elle n’était pas blessée. « Cette saloperie, n’a pas dû apprécier qu’on observe ses nids. Pour la prochaine porte ont sera près ! » . D’un côté, nous avions frôlé la catastrophe, de l’autre c'était hyper excitant. L’adrénaline avait envahis mon sang, me donnant une pêche d’enfer. J’avais hâte d’ouvrir une nouvelle porte et curieux de ce qui nous attendait.


Dernière édition par Owen Grey le Sam 6 Avr - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyJeu 4 Avr - 16:30


Intervention d'Illusions

Miss Adams devra être la prochaine à tenter d'ouvrir une des portes. Cependant, lorsqu'elle posera sa main sur la poignée, nulle porte s’apparaitra. Il s'agit d'une poignée enchantée. La poignée de l'Epouventard.

Dans un nuage de fumée noire et épaisse, un miroir va apparaître au centre de la pièce. Un miroir dans lequel Seraphine ne pourra se refléter. Mais ce n'est pas tout. Un homme au visage familier pour Owen gardera ce dit miroir. Il est impossible de faire disparaître le miroir, sans faire disparaître l'homme. Vous l'aurez compris chacun à son Epouventard à combattre, ils sont extrêmement belliqueux. Et pour les faire disparaître, vous connaissez la formule non ?


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Seraphine J. Adams
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyDim 7 Avr - 20:19

Il m’avoua ne pas être au courant de ce qu’il se passait, ne pas savoir ce que faisait la salle sur demande. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un soupir plutôt agacée. Il y avait un problème avec cette salle et comme par hasard c’était pour ma pomme. En plus, le jeune rouge et or était aussi perdu que moi… Nous étions dans de beaux draps tiens. J’étais plutôt déçue pour tout avouer, j’aurais largement préféré rencontrer le jeune Grey dans d’autres circonstances, peut être autours d’un verre. Mais là, cela ne pouvait pas être pire. C’était réellement ennuyeux pour tout avouer… Enfin, dans tous les cas, je n’avais pas l’intention de rester par ici et les grands esprits se sont rencontrés alors que le jeune homme proposa de tenter d’ouvrir une porte. Après tout on ne pouvait faire que ça, il fallait tenter de sortir… Sinon nous n’allions pas pouvoir rester ici éternellement. La porte qu’il décida d’ouvrir n’était pas celle que j’aurais choisie. La tête de volatile qui ornait la poignée ne me disait rien de bon… Je n’aimais pas les oiseaux, mis à part les mésanges, moineaux et autres colombes tout le reste me faisait légèrement peur. Tout cela depuis que Ez’, lorsque j’étais enfant, me racontait que si je n’étais pas sage, un oiseau géant viendrait me kidnapper dans mon sommeil… Heureusement pour moi, j’étais au courant que c’était faux j’avais toujours un léger ressentiment par rapport à ces animaux à plumes. Lorsque mon regard croisa le sien je tentai de faire un léger sourire pour ne pas montrer que j’étais anxieuse et fixai la poignée d’un regard suppliant. Alors qu’il ouvrit la porte, je me pris à espérer que nous allions sortir directement mais… Il me semble que je suis bien trop naïve parfois. Mais, l’endroit dans lequel je me trouvais était bien différent de l’extérieur. C’était une immense pièce, oui parce que c’était bien une pièce, dont l’intérieur était totalement emplis d’une végétation intensément luxuriante, bien trop luxuriante pour moi. Je n’aimais pas ça. Levant les yeux au ciel, enfin au plafond, je laissai échapper un léger cri de surprise et ne pus m’empêcher de me rapprocher de mon compagnon. Les nids accrochés aux poutres étaient bien trop gros pour abriter de simples oiseaux… Et je pense que j’étais encore plus paniquée alors que, la maman des petits, se jeta sur nous. J’étais comme pétrifiée et c’est donc Owen qui fit en sorte de jouer le protecteur pour nous deux. Et bien sûr il fit en sorte de nous sauver. Après que l’oiseau fut renvoyé dans son monde je ne pus m’empêche de me renfermer sur moi-même. J’avais été nulle sur ce coup là , impossible de me protéger toute seule… Quelle image allait-il avoir de moi ? Celle d’une fille faible, qui n’arrive pas à sortir sa baguette alors qu’elle est sorcière, qu’il faudrait qu’elle le fasse… Je ne pouvais pas. « Oui oui ça va… J’ai cru qu’il allait nous bouffer ce con. » Lâchai-je agacée. Et en plus, j’étais frustrée. Il allait m’adorer j’en étais sure. « Oui, avec un peu de chance j’aurais plus de reflexes qu’un gosse d’un an. » Repris je avec un léger rire cristallin.

« Bon… A moi peut être que j’aurais plus de chance ! Bien qu’aujourd’hui cela n’a pas l’air gagné ! » Dis-je doucement en faisant un tour dans la pièce, cherchant un indice qui pourrait m’indiquer la sortie. L’une des poignées attira mon attention, elle était translucide, simple, élégante comme l’on pouvait en trouver dans notre demeure parisienne. Une bouffée de nostalgie m’envahit et je ne réfléchis même pas avant d’ouvrir la porte, espérant peut être me retrouver chez moi. Ce ne fut pas le cas, aucune porte ne s’ouvrit, à la place, je fus quelques secondes aveuglée par une épaisse fumée noire. Lorsque je retrouvai la vue, un grand miroir avait pris place dans la pièce. Un miroir ? Quel intérêt ? M’en approchant rapidement j’eus un mouvement de recul alors que je remarquais que mon reflet n’était pas présent dans ce miroir. Et si je n’existais plus ? Et si rien de cela n’était vrai ? Les rêves, je n’aimais pas ça non plus, on pouvait penser que je n’aimais pas grands choses, mais j’avais toujours peur de me perdre… Comme il se passait actuellement. « Owen te fais pas avoir… C’est un épouventard! » M’écriai-je en tentant de me tourner vers lui. Mais, je ne pouvais pas quitter des yeux ce miroir, j’avais peur d’être attirée à l’intérieur et de ne plus pouvoir en sortir… J’étais paniquée. Ou du moins plutôt pétrifiée… Je ne supportais pas, j’avais peur et en plus j’étais énervée…
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Owen Grey
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptySam 13 Avr - 11:52

    Le danger. J’aimais cette sensation de mise en danger. La sensation de me dépasser à chaque défi. C'était une chance inespérée que d’être coincé dans ce lieu. Le petit « hic » étant une jolie française blonde et que le défi pouvant être long. Très long. Quelle est l’issue ? Quelle porte menait vers la sortie ? Je ne pouvais pas prendre de risque. J’étais accompagnée et je me fessais un devoir de protéger les autres. De la protéger elle. Une étrangère, sortie tout droit du pays des mangeurs de grenouilles. « Oui, oui, ça va… J’ai cru qu’il allait nous bouffer ce con. ». J’étais rassuré. Elle avait l’air un peu ébranlée mais l’essentiel s’était l’absence de blessure. « Oui, avec un peu de chance j’aurais plus de reflexes qu’un gosse d’un an. ». Mes lèvres s’élargissaient. L’oiseau était une surprise et mes reflexes de l’entrainement. Si nous devions nous battre avec différentes créatures magiques à chaque ouverture de porte, il fallait être prêt. « Bon… A moi peut être que j’aurais plus de chance ! Bien qu’aujourd’hui cela n’a pas l’air gagné ! ». J’avais ma baguette prête dans la main. Je regardais la jeune femme poser sa main sur la poignée et la tourner. C'est alors que j’ai eu comme, une drôle d’impression. L’instinct de survie, qui vient vous titiller lorsque le danger approche. J’aurais voulu dire «attends », mais le mal était déjà en marche. Une épaisse fumée noire envahies la pièce et m’aveugla. Lorsque ma vue revint, un miroir était au centre de la pièce. Je regardais la jeune femme se rapprocher du miroir. Alors que je distinguais mon reflet, je ne voyais pas celui de la sorcière. « Owen te fais pas avoir… C’est un épouventard! ». Un épouventard. Depuis combien de temps n’avais-je pas affronté ce genre de créature ? J’avais treize ans et ma plus grande peur à cette époque était de perdre mon père et Synthia. La seule famille qui me restait.

    La jeune femme semblait paniquée et n’arrivait pas à bouger. « Ne t’en fais pas. Je m’en occupe ! ». S’occuper des peurs des autres ne me posais pas de problème. J’étais même ravie de délivrer la demoiselle de son épouventard. Vous désirez un chevalier pour vous délivrer du mal, j’arrive. Avec tout ça, je me rendis compte que je ne savais même pas son prénom. Au moment où je levais ma baguette, mon reflet se mis à bouger de lui-même. Comme s’il avait une conscience propre. Il me sourit d’un air mauvais et sorti du miroir. Je n’en revenais pas. Mon double s’approchait de plus en plus de moi. Ses traits se mirent à changer peu à peu. Je serais les poings, accentuant la douleur de ma cicatrice. Mon double s’arrêta pour mieux me fixer. Ce n’était pas moi que je voyais en cet instant mais mon père. Le grand Rafael Grey. Alors que je bougeais la tête sur le côté, il en fessait de même. Je levais main bandée devant moi, il en fessait de même. Je contrôlais mon père. Je me contrôlais. J’avais l’impression que mon corps refusait de bouger. Je me persuadais que je n’avais rien à voir avec Rafael. Que je n’étais pas comme lui. Ou peut-être que si ? Après tout, lors de l’ouverture de la boite de Pandore, j’étais devenu quelqu’un d’autre. Cruel, destructeur. Je savais qu’une partie de moi, la plus sombre était tapi dans l’ombre. Attendant patiemment de reprendre le contrôle. De me délivrer de mes émotions les plus nobles. Je luttais contre l’envie d’enlacer cet homme. D’accepter d’être cet homme. Les traits de mon visage reflétaient l’incompréhension, le désarroi. Je serais les poings de plus en plus forts. Jusqu’a ce que ma blessure, ma cicatrice me rappela la douleur. Une douleur intense. Celle que j’ai ressentis lorsque mon père ma trahis, … encore une fois. Il avait détruit ma vie et celle de Synthia. La peur de devenir comme lui, fus balayée par la rage de détruire l’usurpateur. De détruire mon père. Lorsque l’épouventard compris qu’il n’avait plus le contrôle, il se jeta sur moi de rage. Je l’arrêtais en lui infligeant un crochet du droit et le repoussais d’un coup de pied dans le ventre. Il y avait quelque chose d’assez jouissif dans le fait de mettre une bonne correction à mon père. C'était exaltant. Je levais ma baguette « Retournez en enfer père ! » et prononça le sort en serrant les dents : « Riddikulus » . Le corps de mon père se transforma en un petit coffret en bois et le couvercle s’ouvrit. Rafael Grey était représenté en ballerine et tournait sur lui-même. Je me mis à rire et l’épouventard disparut. La jolie blonde était occupée à se battre avec ses propres peurs. Je la regardais faire sans intervenir. D’autres monstres, créatures effrayantes nous attendait derrières ses portes alors autant se débarrasser maintenant de ses peurs. Lorsqu’elle fini je lui fis un sourire et lui demanda « C'est quoi ton prénom ? D’après le mot « meeerde » … » Je trouvais que ma prononciation était assez approximative et étrange dans ma bouche. « Tu es française ? C’est bien ça ? ».
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Seraphine J. Adams
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyLun 15 Avr - 13:36

J’avais été idiote, j’aurais pu comprendre ce qu’il se passait mais j’avais foncé droit dans le piège… J’avais fait en sorte de le prévenir mais moi, je ne pouvais pas m’empêcher de garder les yeux rivés sur le miroir, apeurée comme une enfant devant une bête sauvage. Bon sang, ce n’était qu’un miroir après tout ! Encore une fois, Owen prenait les choses en mains. J’aurais vraiment voulu faire quelque chose mais les mots ne me revenaient pas en tête… Soudain, quelque chose sortit du miroir, et je savais très bien que ce n’était pas mon épouventard… Sortie de ma léthargie je sortis ma baguette et la brandis vers le miroir, source de panique chez moi, comme d’habitude. « Riddikulus ! » Dis-je doucement sans grande conviction malgré moi. J’avais l’impression de me trouver dans les cours de défense contre les forces du mal à Beauxbâtons et dieu sait à quel point je pouvais détester ces cours… « Putain!» Lâchai je rageuse alors que rien ne se passa. A côté de moi, Owen était en train de se battre avec son épouventard… Enfin, je ne savais plus vraiment ce qui était vrai ou non… Quoi qu’il en soit, je devais tout de même faire disparaitre cette chose. De toute évidence, la salle sur demande visait à nous faire passer des épreuves, et pour l’instant, le rouge et or se débrouillait mieux que moi. Enfin, j’avais envie de dire qu’il avait l’atout du terrain. Et puis moi, la défense contre les forces du mal je n’aimais pas ça, et puis j’étais loin d’être douée… Voyant qu’il avait repris le contrôle de son épouventard je me tournai vers le miroir et, sans penser à l’absence du reflet lançai avec plus de vigueur mon sort : « Riddikulus ! » Et le des pattes apparurent sur tout le cadre du miroir qui se mit à courir un peu partout dans la salle. Pour une fois je ne retins pas mon rire et, lorsqu’il eut disparu je dis, comme pour moi-même. « Je préfère ça ! »

Enfin, c’était terminé. J’étais toujours aussi étonnée de voir qu’un simple miroir pouvait me faire si peur. Je savais très bien pourquoi j’avais peur comme ça mais c’était toujours étrange… Mais, après tout chacun avait ses peurs et c’était personnel. Si bien que même si j’avais remarqué l’identité de l’épouventard de mon compagnon d’infortune… C’était son père, le célèbre Raphael Grey… J’étais étonnée de voir que les relations entre le père et le fils étaient si mauvaises… Je ne comprenais pas trop mais cela me rendait particulièrement curieuse. Même si, par respect pour le jeune homme qui faisait en sorte que je sorte indemne de cette épreuve je ne demandai rien. J’aurais bien le loisir de faire mes recherches sur cela plus tard. Lorsque nous serons enfin sortis de cette salle du moins. Parce que pour l’instant nous avions tous deux d’autres chats à fouetter. « Ah oui ! Avec tout ça je ne me suis même pas présenté, je m’excuse ! » Dis-je soudain beaucoup plus pétillante. Passant une main dans mes cheveux je dis toujours souriante : « Je m’appelle Séraphine, Séraphine Adams et oui je suis française ! » L’accent avec lequel il avait dit le mot « merde » m’arracha un léger sourire, cela me faisait penser à l’accent de mes cousins, je les croisais parfois quand nous nous retrouvions tous à la maison pendant les vacances. C’était la partie de la famille qui s’était installée en Angleterre dès de le début, de ce fait, ils avaient parfois du mal à parler français. En même temps leur petit accent anglais était mignon comme tout. Et non, je n’étais pas plus proche de mes cousins que ce qui aurait été accepté par la famille. Je préférais ne pas enchainer les déviances. Reprenant mes esprits je demandai tout de même un peu inquiète : « Tu vas bien ? Je veux dire, les épouvantards ce n’est jamais particulièrement agréable et puis tu es blanc comme un linge… Tu es sur que tu ne veux pas t’asseoir ? » Enfin, je me retrouvais, plutôt protectrice, comme d’habitude. Enfin… J’espérais qu’il ne le prendrait tout de même pas mal.

Mais, dans tous les cas, nous devions sortir le plus vite possible de cet endroit, qui savait ce que nous pourrions trouver au détour d’une de ces portes qui maintenant me paraissaient aussi malfaisantes les unes que les autres. Alors, faisant un léger sourire à Owen, je demandai en englobant du regard toutes les poignées : « Apparemment, je n’ai pas plus de chance que toi… Quelle poignée t’inspire ? Même si apparemment, cela ne change rien à ce qu’il y a derrière je préfère éviter une poignée ornée d’une tête de mort par exemple ! » Finis je en tendant le doigt vers cette dernière, placée au beau milieu d’un mur. Bon dieu ce que je pouvais être bavarde quand je m’y mettais. Laissant Owen réfléchir, je me surpris à me demander quelle autre surprise allait nous réserver cette salle, après tout, même si ce n’était pas la chose rêvée, c’était toujours mieux que d’avoir continué à découvrir le château seule. Je voulais de l’action, je devais avouer que je ne pouvais pas être déçue. Et puis, j’étais persuadée que je ne risquais rien, ou presque, surtout avec un coéquipier tel que le jeune Grey. On pouvait dire que je ne pouvais pas vraiment trouver mieux.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyLun 22 Avr - 10:56


Intervention d'Illusions

La poignée de porte entre les mains de Miss Adams va ouvrir sur un repaire de Doxy, plus communément appelée des fées mordeuses. Si elles ont l'apparence d'une fée, leur fourrure noire ne les embellit pas; attention à leur dents pointues et venimeuses. Illusions vous conseille fortement de refermer la porte le plus rapidement possible, hélas cela ne sera jamais assez rapide pour les fuir toutes. Au moins cinq de ces créatures venimeuses doivent se retrouver dans la salle sur demande. Il est strictement interdit d'user de sortilège impardonnable à l'encontre de ces pestes de créatures. Certains pourront être rendues inoffensives mais pas toutes. Seuls du Doxycide permet de se débarrasser de ces bestioles, ou bien alors l'ouverture d'une nouvelle porte ? Pourquoi ne pas essayer de les envoyer ailleurs ?


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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyVen 26 Avr - 16:59

HJ : Désolé, c'est pas terrible comme réponse.

    « Ah oui ! Avec tout ça je ne me suis même pas présenté, je m’excuse ! Je m’appelle Séraphine, Séraphine Adams et oui je suis française ! ». Une Adams. Le même nom de famille que ma mère. Une cousine peut-être ? Difficile à dire étant donner le manque d’information que j’avais sur l’autre branche de mes origines. Mon père refusait de me parler de ma mère. A une époque, où j’étais en quête d’identité. J’avais besoin de savoir d’où je venais. Qui était cette femme dont je n’avais aucun souvenir ? J’ai fais quelques recherches. Ma mère s’appelait Jenny Adams et elle était américaine. Je ne sais pas comment mes parents se sont rencontrés. Je ne sais pas de quoi était-elle morte. Je ne sais pas pourquoi mon père refusait que je prenne contact avec les membres de la famille Adams. D’après mes recherches, ma mère est née à Salem dans une famille considérée comme modeste mais très appréciée par la communauté de la magie. On m’a dit qu’elle était une personne adorable et fière. Toujours souriante. Toujours de bonne humeur. Un jour, j’ai envoyé un hibou à mes grands-parents. Je n’ai jamais eu de nouvelle en retour. Je sais très bien que mon père a du réceptionner ma lettre. Ce serait bien son style. Je n’ai pas abandonné l’idée de connaitre la famille du côté maternelle. Il me faut juste du temps et un père moins actif à me gâcher la vie. « Tu vas bien ? Je veux dire, les épouvantards ce n’est jamais particulièrement agréable et puis tu es blanc comme un linge… Tu es sur que tu ne veux pas t’asseoir ? ». Je me sentais bien, ou pas. Je n’aurais pas cru que mon épouventard changerait. En troisième année, ma plus grande peur était de perdre ma famille. Du moins, ce qui me restait de famille : Synthia, ma cousine. Pourquoi avais-je peur de la perdre ? Les raisons seraient trop nombreuses à énumérer. Quant à mon père. A cette époque nos relations étaient compliquées mais pas aussi destructrice qu’aujourd’hui. Malgré les disputes, les reproches et les menaces, je le voyais encore comme un père. J’espérais que son humanité n’avait pas complément disparut. Les illusions d’un enfant. Avec les effets de la boite de Pandore, j’ai vu de quoi j’étais capable. Que je pouvais basculer dans les ténèbres avec une telle facilité. Que je pouvais devenir comme lui. Peut-être que le dicton a raison : tel père, tel fils ! Mon père espérait que j’arrêterais de lutter. « Non merci, je vais bien» dis-je simplement. « C'est un joli prénom, Séraphine » . Ce n’était pas le moment de se lamenter sur son sort et ce n’était pas mon genre. A part Synthia et ma Tante, peu de gens ce sont vraiment intéressés à lui. Disons intéressé à lui sans arrière pensée. Séraphine semblait être sincère et sa compassion me fit sourire. Mais restons sur nos gardes, une jolie frimousse ne veux pas dire ange. « Apparemment, je n’ai pas plus de chance que toi… Quelle poignée t’inspire ? Même si apparemment, cela ne change rien à ce qu’il y a derrière je préfère éviter une poignée ornée d’une tête de mort par exemple ! ». Et son humour n’était pas désagréable.

    Mon regard balayait la pièce. Nous pourrions attendre que quelqu’un vienne nous chercher mais ce serait moins excitant et certainement plus long. Je m’approchais d’une porte de couleur bleu et fis mine de réfléchir un voyant la poignée qui semblait plutôt banale. Je regardais Séraphine et lui fis signe d’approcher « Je ne sais pas pour toi, mais pour plus de prudence, tu vas ouvrir la porte et je vais me tenir devant prés avec ma baguette … » . Je laissais Séraphine se placer devant la porte, la main sur la poignée. « Ok ! A trois tu ouvres la porte. » . Je tenais fermement ma baguette dans ma main. « Un, Deux, Trois » . Séraphine ouvrit la porte sur un jardin. La porte bleue à la poignée si banale ouvrait sur un jardin ! J’avais imaginais un dragon, pourquoi pas une horde de troll mais pas vraiment un jardin. Il y avait des buissons de couleurs différentes. Des papillons qui volaient au-dessus d’un parterre de fleurs multicolores et une jolie petite cascade. Je regardais Séraphine et haussa les épaules. Peut-être que la chance nous souriait enfin ? Alors que je baissais ma baguette vers le bas, une petite fée apparut. Puis une autre et encore une autre. Il s’agissait de petites fées couvertes d’une épaisse fourrure noire. « Nom d’un Merlin, des Doxys. FERME LA PORTE Séraphine … » . La porte se referma avec fracas, malheureusement pour nous, cinq d’entre elles sont entrées dans la pièce. De la chance, tu parles ! Nous étions coincés dans la salle sur demande avec ses petites fées venimeuses. Alors qu’elles virevoltaient au-dessus de nos têtes. « Séraphine, aide moi ont va les faire passer par cette porte … » . J’ouvris une porte au hasard et leva ma baguette vers les créatures : « Mobilicorpus » . Le jet de lumière atteignait trois de ses petites pestes. Deux autres se baladaient encore dans la pièce nous narguant. Je déplaçais les corps des fées vers la porte. Je jetais un rapide coup d’œil vers le monde d’accueil. Il s’agissait d’une immense pièce avec de nombreux balais. Un fan de Quidditch aurait y trouver son compte. Ce n’était pas le jardin paradisiaque d’où venaient les Doxys mais cela ferrait l’affaire.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptySam 27 Avr - 16:38


Intervention d'Illusions

Les initiatives de Monsieur Grey sont louables mais Illusions se doit alors de préciser la nature des prochaines portes afin que le scénario ait les conséquences prévues par Illusions. Ces prochaines portes seront celles où devront atterrir les Doxys restant. Harrow on the Hill, sera la prochaine qui s'ouvrira pour faire évacuer un Doxy. Une fois qu'il ne restera plus qu'une de ces créatures dans la salle, l'un d'entre vous touchera une poignée, un maléfice de dédoublement va ricocher sur votre Doxy. Et hop en revoilà plusieurs. Prochaine porte : Hydes Park côté modu, au coeur de Londres.


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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyJeu 2 Mai - 15:52

Le temps pendant lequel nous avions discutés m’avait presque fait oublier que nous étions coincés dans une pièce qui nous voulait du mal. C’était sûr, enfin, entre les oiseaux géants et les épouvantards nous pouvions craindre pour notre vie. Mais c’était une épreuve plutôt intéressante, l’adrénaline pouvait donner des ailes et puis cela me permettait de rencontrer une personne tout à fait attachante. Mais avant de me soucier de ma rencontre avec Owen, j’avais plutôt envie de sortir de cette salle et je n’étais pas sure de bien vouloir y revenir par la suite. Pourtant, d’après les dires de Synthia c’était plutôt agréable comme pièce mais je pense que je me contenterai désormais des pièces, plus normales si l’on peut dire ainsi. Vivement que nous sortions, peut être que dans quelques jours nous en rirons tous les deux. En attendant il fallait se motiver et faire quelque chose. Nous n’allions pas dormir ici ce n’était pas possible. De toute façon quelqu’un finirait bien par s’apercevoir que nous avions disparu… Ou peut-être que non et dans ce cas nous ne pouvions nous en remettre qu’à nous même. Le temps de la détente était terminé. Je ne pouvais m’empêcher d’être agacée de voir tant de portes, tant de poignées et de ne pas savoir laquelle allait nous permettre de sortir. Je me sentais un peu impuissante, surtout qu’aucune des portes ne sortait du lot. Rejoignant Owen qui m’indiqua une porte je me tenais prête à l’ouvrir alors que lui brandissait déjà sa baguette en la direction de ce qui pourrait en sortir. Comptant dans ma tête en même temps que lui j’ouvrai la porte et sentis mes yeux étinceler lorsque je passai la tête dans l’entrebâillement. Le jardin était magnifique, j’avais l’impression de me retrouver en France, dans le jardin de mes grands-parents, j’avais l’impression que j’allais pouvoir m’apercevoir courant à la poursuite d’Ezeckiel qui m’avait piqué je ne sais quoi comme il se plaisait à faire pour me faire enrager. Perdue dans mes pensées je fus surprise quand il me cria de fermer la porte. A peine eus je le temps de réagir que cinq bestioles étaient déjà entrées dans la salle. Fermant la porte brutalement je sortis ma baguette dans l’espoir de réussir à tenir à l’écart ces petites pestes. Quand je disais que je détestais la défense contre les forces du mal… Cette salle le faisait décidément exprès cela allait finir par grandement m’énerver. Il allait falloir que je me mette plus sérieusement à travailler cette matière parce que cela allait finir par me jouer des tours.

Alors qu’Owen faisait sortir trois des créatures, les enfermant dans une salle remplie de balais de quidditch je me tournai vers les deux dernières créatures les fixant d’un regard mauvais je lançai un mobilicorpus, comme Owen l’avait fait précédemment. Mon premier sort n’atteignis pas son but, frustrée je serrai ma main sur ma baguette jusqu’à voir mes jointures blanchir et m’exclamai froidement : « Mobilicorpus ! » Mon sort toucha l’une des bestioles et je demandai à Owen : « Tu peux ouvrir une porte s’il te plait ? » Lorsqu’il le fit j’envoyai le Doxy à l’intérieur du décor j’eus le temps de voir ce qu’il se passait et reconnu une ville. Harrow on the Hill. La vie anti sorciers par excellence dont j’avais entendu parler pendant un cours quelconque à BeauxBâtons. Si c’était bien cette ville, en réalité, nous allions avoir des problèmes… Les moldus étaient assez à fleur de peau depuis qu’ils avaient appris l’existence des sorciers et une bestiole venimeuse dans leur ville n’allait pas arranger leurs affaires. « Merde… Ils n’auraient pas pu nous trouver une autre ville ? » Lâchai-je en me tournant vers le gryffondor. Soupirant en voyant qu’une fée n’avait pas encore été sortie de la pièce je voulais lever à nouveau ma baguette mais la bête se jeta sur moi. Esquivant l’attaque de cette chose je manquai de trébucher et me rattrapai à une autre poignée. Prise de stupeur je m’appuyai sur le mur en voyant un sort arriver sur le Doxy. Espérant pendant quelques secondes que cela la fasse disparaitre je me rendis compte que c’était tout l’inverse qui se passa alors qu’une autre fée apparu. « Bon sang mais ce n’est pas possible ! On ne va jamais s’en débarrasser de ces saloperies ! » Oui je devenais vulgaire, même en anglais j’avais appris des mots que dont je ne devrais pas me servir selon ma mère. Et là, j’étais énervée alors il ne fallait pas non plus me demander de rester irréprochable. Fermant les yeux quelques secondes pour ne pas céder à la colère, me disant que cela ne servirait vraiment à rien et que cela ne ferait surement pas disparaitre la raison de mes problèmes. « On va ouvrir celle-là… Tu peux la faire léviter par-là ? » Demandai-je à nouveau à Owen, espérant qu’elle ne ferait pas trop de résistance. Peut-être allions enfin réussir à nous débarrasser de cela et que la prochaine porte nous soit plus favorable.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyMer 29 Mai - 15:50

L’une des pièces le moins utilisées au manoir familiale avait été envahie par des Doxys. Mon père avait chargé notre elfe de maison, de s’occuper de ses petites fées envahissantes. Ce fut arrangé en un claquement de doigt. Une vingtaine d’entre elles furent immobilisés et éradiqués avec du Doxycide. Opale n’a pas mis moins de dix minutes pour nettoyer la pièce. Alors que Séraphine et moi-même peinait pour en maîtriser cinq d’entres elles. Trois sont sortis et coincés dans une pièce consacrée au Quidditch et deux autres nous narguaient tranquillement. J’ai crus même apercevoir l’un d’entre elles me tirer la langue entre ses dents pointues. Mon imagination devait me jouer des tours. Les surprises que nous fessaient subir la salle sur demande commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Je regardais Séraphine jeter un sort contre ses bestioles, qui échoua lamentablement. Je pouvais apercevoir sur le joli visage de la blondinette, sa frustration. Déterminée, elle jeta un second sort qui atteignit son but. En voilà encore une d’immobilisée. « Tu peux ouvrir une porte s’il te plait ? » me demanda-t-elle. J’avoue, j’étais occupé à la dévisager. Un peu perdu dans mes pensées. Elle était de ses filles qui me plaisaient. Son premier sort n’avait pas été un succès, elle ne s’était pas laissé abattre et elle avait fait preuve de détermination. Chose que j’appréciais chez une femme. J’ouvris une porte au hasard. Je jetais un coup œil rapide sur le décor. Je connaissais cette rue, avec ses maisons aux briques rouges. Les maisons qui se ressemblent, n’ayant pour elles, aucunes originalités. Un quartier banal, une ville banale et cette rue … j’y suis déjà allé. « Merde… Ils n’auraient pas pu nous trouver une autre ville ? ». Harrow on The Hill. De toute les villes, il fallait que cela tombe sûr celle-ci. J’étais reconnaissant envers Séraphine de pas me reprocher mon manque de chance. La salle sur demande qui choisit la ville anti-sorcier par excellence. Vu la réaction de Séraphine, elle a due ce faire la même réflexion que moi. Harrow on The Hill. La dernière fois que mes pieds ont foulés le macadam de cette partie de la ville, c’était il y a un peu prés trois mois. J’étais passé vite fait chez un antiquaire pour acheter un coffre ancien pour faire un cadeau à une amie. Au dernier moment, j’ai changé d’avis. L’amie en question en question n’avait pas de réelle valeur à mes yeux. Je regardais Séraphine lever sa baguette vers la dernière petite peste de fée. Enfin, nous allions être débarrassés de ces saloperies de Doxy. J’étais prés à tenir main forte à Séraphine. A ouvrir une nouvelle porte pour qu’enfin la petite fée venimeuse sorte enfin. C'est alors que celle-ci, se précipita vers ma camarade d’infortune. Je levais ma baguette prés à la défendre. Prés à lui sauver la vie. Le temps. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté pendant que je voyais le corps de Séraphine trébucher vers l’arrière et toucher une poignée de porte de couleur gris clair. Cette poignée de porte, je la regardais projeter un sort violent vers la petite créature. La magie. Imprévisible. Surprenante. La petite fée espiègle et venimeuse se dédoubla instantanément. Les petites fées se regardaient, étonnées. « Bon sang mais ce n’est pas possible ! On ne va jamais s’en débarrasser de ces saloperies ! » . Je partageais l’agacement de Séraphine. Les Doxys volèrent en zigzagant dans tous les sens. Elles devaient certainement sentir notre envie de nous débarrasser d’elles. « On va ouvrir celle-là… Tu peux la faire léviter par-là ? ». Je ne me posais pas de question, exécutant les ordres de la demoiselle. Ma baguette levait, je visais les deux petites fées. Mon sort d’immobilisation toucha une Doxy et l’autre s’envola plus loin. « Bouse de Dragon ! » lâchais-je entre mes dents. Séraphine ouvrit la porte. En une fraction de seconde, je projetais la petite fée velue dans ce nouveau monde. Un parc immense s’étendait devant mes yeux. Je m’approchais de Séraphine et regardais ce nouveau décor. Je reconnu l’endroit où je patinais l’hiver dernier. Hydes Park, au cœur de Londres.

« C’est pas vrai ! Hydes Park … » Je venais de lâcher une Doxy en plein cœur de Londres. Je ne demandais jamais rien à Merlin mais intérieurement, j’espérais qu’aucun moldu ne passerait par là. Mon regard s’assombrissait en songeant au dégât que pouvait faire une morsure de Doxy chez un moldu. Mes iris bleus se posèrent sur le visage angélique de Séraphine. « Il est temps qu’on trouve une sortie au plus vite … » Je fus interrompu par la Doxy qui fonça sur la sorcière de colère. J’étais trop proche de Séraphine pour lever ma baguette. J’attrapais Séraphine par la taille et la fit basculer derrière moi. Avec le revers de ma main, je donnai un coup dans la petite créature. Le choc fut léger. Je sentis la douceur du pelage de la Doxy sur ma peau et la regardais tomber sur le sol. Elle ne semblait pas blessée, juste un peu sonnée. Elle reprit très vite son envole. Je me retournais sur Séraphine, la dévisageant de la tête au pied. « Tu n’as rien ? » demandais-je en lui caressant le bras doucement. Derrière mon côté froid, je savais faire preuve de compassion. Il fallait gratter un peu sous la surface ou attendre une situation délicate et dangereuse pour me voir faire se genre de geste. Il était vraiment temps de trouver une issue de secours. « Comme je te disais il y a quelque seconde : Il est temps qu’on trouve une sortie au plus vite … ». J’indiquais les portes du côté droit. « On va commencer par celles-ci et les marquer. Pendant je serais occupé à les ouvrir, tu veilleras à ce que la Doxy ne s’approche pas de nous. ». J’avais confiance en Séraphine et j’étais sûr que la jeune femme s’en sortirait à merveille. Je commençais à ouvrir une porte. C'était un simple placard avec des babioles en tous genres. En la refermant, je marquais la porte avec un X rouge à l’aide de ma baguette. « Tout va bien Séraphine ? » demandais-je pendant que j’ouvrais une nouvelle porte.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyDim 16 Juin - 19:36

C’était fou comme nous pouvions avoir des difficultés à nous débarasser de ces bestioles, je n’étais certes pas très douée pour ce qui était de la défense mais les Doxys n’étaient pas l’équivalent d’un détraqueur et que sais-je d’autre. Ces petites bestioles mordeuses n’auraient même pas dû nous résister cinq minutes… Il faudrait décidemment que je me mette à étudier plus sérieusement la défense contre les forces du mal. J’entendais encore ma mère me sermonner de mes notes plus que moyennes à mes derniers examens dans cette matière. Owen avait l’air tout aussi agacé que moi et nous avions l’air de comprendre autant l’un que l’autre qu’une fée dans les rues de Harrow On The Hills ne serait pas très bien accueillie et cela ne serait surement pas une bonne chose. Je n’osais pas imaginer leur réaction… Déjà que les moldus n’étaient pas rassurés de nous savoir existants. A leur place, j’aurais surement fais pareil de toute façon, ce qui était différent de nous nous faisait peur, depuis la nuit des temps cette loi tacite avait toujours eus juste. Et les conséquences n’avaient jamais étés positives. Je n’étais pas sure que le premier ministre moldu avait pensé à tout ça en révélant notre existence. Je détestais ça. Les moldus étaient décidemment des êtres inférieurs incapable de réfléchir correctement à une situation. Ce n’était pas un comportement qui m’était habituel, je n’étais pas du genre à prôner la supériorité des sorciers habituellement même si je me surprenais parfois à dénigrer les moldus mais cette dernière décision était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Bien vite, je me remis pourtant de mon agacement, il fallait que nous sortions de cette salle et pour aider, si je pouvais, Owen, il ne valait mieux pas que je passe mon temps à me morfondre sur mon sort. La prochaine fée immobilisée fut envoyée dans un parc. Jusque-là, rien de très inquiétant, celui-ci ressemblait un peu à leur milieu de vie naturel mais c’était étrange j’avais l’impression de le reconnaitre… Plus rapide que moi, peut être que ses souvenirs étaient plus frais, le jeune Grey reconnu Hydes Park. Le célèbre parc de Londres, il ne manquait plus que ça. Intérieurement je nous maudis d’avoir eus la brillante idée de nous rendre à la salle sur demande aujourd’hui. Mais peut être valait-il mieux que cela soit nous et pas des jeunes de première année bien que mon  niveau ne dépassait que de peu le leur. Mais Hydes Park… Londres, côté moldu… C’était une véritable folie ! Rien de tout cela n’allait arranger les affaires de sorciers et les employés du ministère n’arriveraient surement en endiguer la vague de crainte qui allait surement émerger de cette supposée attaque.

Alors que mon regard croisa celui d’Owen je fis un léger sourire désolée de la tournure que prenait la situation avant d’acquiescer à ses paroles. J’allais répondre mais je fus ramenée en arrière par le bras du jeune homme qui remarqua avant moi qu’une fée mordeuse avait l’intention de m’attaquer. M’accrochant par réflexe à son épaule je retins un léger cri à la fois étonnée et inquiète quand la Doxy frappa la main d’Owen. Fronçant les sourcils quand la bête tomba sur le sol je fis un léger mouvement de tête pour répondre à sa question : « Oui ça va, grâce à toi, merci ! » Lâchant doucement la prise que j’avais sur son épaule je lissai son haut pour faire disparaitre les plis que j’avais créés et m’écartai un peu. Inutile de dire que je n’aimais pas particulièrement être protégée comme ça en général mais je devais me résoudre au fait que sans lui j’aurais déjà été en bien mauvais état alors autant de ne pas être de mauvaise foi. Passant une main dans mes cheveux je repris après lui : « Oui, le plus tôt sera le mieux d’ailleurs ! » Pas que je n’appréciais pas sa présence mais les intrus dans la fête me gênaient un peu plus. Il était temps qu’ils prennent les choses en main, tout ce que je tentais de faire échouait lamentablement, j’espérais qu’il aurait plus de chance que moi parce que dans le cas contraire nous n’arriverions jamais à sortir de cette salle. J’allais être donc un bon petit soldat et faire ce qu’il me demandait sans discuter. J’allais surement arriver à maintenir cette saleté loin de nous le temps qu’il trouve la sortie. C’était un bon plan, mais c’était sans compter le fait que je n’avais aucune idée de comment faire fuir la Doxy. Il allait falloir que j’apprenne sur le tas mais je ne voulais pas risquer qu’Owen soit blessé vu ce qu’il avait déjà fait pour me protéger c’était la moindre des choses. Me plaçant non loin de lui, ne quittant pas la bestiole des yeux je me tenais prête à lancer un sort à n’importe quel signe de la part de ma proie. Pendant ce temps j’entendais les portes s’ouvrir et se fermer à rythme régulier, j’étais rassurée, cela voulait dire que les pièces qu’il découvrait n’étaient pas dangereuses. Soudain la fée, consciente que ma vigilance baissait tenta une attaque mais, dans un réflexe je fus plus rapide et m’exclamais : « Expeliarmus ! » Et cette fois, au moins, mon sort atteint sa cible. J’étais ravie et je ne pus m’empêcher de faire un grand sourire très contente de moi. La bête était un peu sonnée et lorsqu’Owen me demanda à nouveau si tout allait bien alors je pris la peine de me tourner vers lui pour répondre : « Ca va plutôt bien je suis en train de lui faire sa fête ! Par contre va falloir me promettre qu’on recroisera jamais de Doxy dans ce château ! Sinon je vais vraiment péter un câble ! » Lâchai-je en laissant échapper un léger rire amusé. Je ne supporterai pas de revoir une autre de ces créatures avant la fin de mon année, cela allait finir par me donner des boutons si cela continuait et Merlin savait à quel point je détestais les boutons. « Et de ton côté ? » J’espérais qu’il découvre vite la porte qui nous mènerait à la sortie…
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyMer 3 Juil - 18:09

Je ne savais pas trop ce qui se passait derrière moi. Je laissais Séraphine garder la petite fée mordeuse à distance. Elle espérait ne plus jamais rencontrer de Doxy dans le château. Cela risquait d’être difficile. Et lui promettre une telle chose me semblait impossible. Poudlard était un vieux château et certain recoin était infesté de ses petites bêtes. « Je crois que ce sera difficile. Mais appel-moi je jouerais les chevaliers servants en te sauvant avec plaisir de ses petites bêtes » ma voix était ironique et charmeur à la fois. Je voulais devenir Auror. Il fallait bien commencer quelque part alors éradiquer quelques bestioles pour sauver une jeune et jolie demoiselle, pourquoi pas. Du moment que cela ne devienne pas une habitude. J’ouvris une nouvelle porte et puis une autre. A force je ne regardais plus les décors. « Et de ton côté ? »Je soupirais. A force d’ouvrir et de ne pas retrouver le décor du couloir de l’école m’ennuyait. C'était frustrant. « Rien, pour l’instant » dis-je simplement en ouvrant une nouvelle porte. Alors que j’en n’ouvris une nouvelle, je reconnu le décor. Il s’agissait du bureau de mon père. Un moment d’hésitation avant de la refermer. Une idée. Je me retournais vers Séraphine et je lui adressais un sourire malicieux. La pièce était vide et je n’avais aucunement l’intention de rentrer dans ses lieux. Surtout s’i s’agissait de me retrouver nez à nez avec Grey senior. Je pointais ma baguette vers le dernier Doxy rebelle et avec précision, je jetais mon sort. La petite créature se figea dans les airs et je n’arrivais pas à me défaire de mon sourire. Je devenais très efficace lorsque je voulais nuire à quelqu’un. Et surtout s’il s’agissait de mon père. Je balançais le Doxy dans le bureau de mon père et ferma la porte. Avec une certaine satisfaction. En referma celle-ci je me retournais vers la jeune femme, tout sourire. « Une Doxy en moins ! ».Je pensais à mon père essayant de ce débarrasser de cette bestiole. Ça ne prendrais pas longtemps mais assez pour l’agacer et s’était suffisant pour moi. Je me rapprochais de Séraphine. « On s’occupe des autres portes !! En espérant qu’on aura plus de chance »


J’ouvris une porte avec une poignet en écaille. Mon sourire s’évanouie rapidement lorsque une boule de feu se précipita vers moi. Je tombais vers l’arrière et sentis mon bras me saisir. Je refermais la porte avec mon pied. Je restais quelques secondes choqués et me ressaisit rapidement. Je ne voulais pas que Séraphine pense que je n’étais pas capable de gérer mes émotions. Je me relevais pour lui faire face. « Bon, cette porte n’est pas la sortie ». Je m’exclamais en gardant le sourire. Pas la peine de paniquer. Je regardais les yeux de Séraphine, qui grandissait à la vue de ma manche en feu. Lorsque j’aperçu le regard affolé de la sorcière, je tournais sur moi-même en ressentant la chaleur s’attaquer déjà à ma peau. C'est alors qu’une douche froide m’aspergea. Je regardais Séraphine et crachais l’excédant d’eau qui s’était engouffré dans ma bouche. « Merci ».Je n’étais pas en colère.  Elle m’avait évitée une brulure plus importante. Je lui fis juste un sourire. « A ton tour, je te laisse ouvrir les portes ». Mes vêtements étaient trempés. J’enlevais mon pull ainsi que mon t-shirt qui me collait sur la peau. Torse nu, je me mis à tordre mes vêtements pour enlever l’excédant d’eau et utilisa un sort pour les sécher. Je levais mes yeux vers elle « Tu t’en sors ? » lui demandais-je.



HJ : désolé c'est pas terrible comme réponse !
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyJeu 4 Juil - 20:57

Je laissai échapper un soupir lorsqu’il me dit qu’il me serait difficile de ne plus croiser de fées mordeuses dans le château, je me disais bien aussi que ce vieux château devait en être infesté… Quelle tristesse. Mais je ne devais pas non plus montrer mon désaroi, parce que je ne voulais pas qu’il me voie de mauvaise humeur, je n’étais pas particulièrement agréable quand c’était le cas et le pauvre Gryffondor n’était pas la raison de mes soucis, il était même particulièrement agréable et gentil avec moi alors je ne devais pas le lui faire regretter.  Pourtant, je ne pus m’empêcher d’avoir une pointe d’agacement dans la voix lorsque je lui répondis alors qu’il n’avait visiblement que de bonnes intentions. « Je ne voudrais pas te déranger, après cette journée je pense que j’arriverai à vaincre deux ou trois de ces saletés de toute façon ! » Ne voulant pas non plus paraitre trop cassante et le vexer je fis tout de même un léger sourire à son attention et repris doucement d’une voix chaleureuse : « Mais c’est bien gentil de ta part ! » C’était juste qu’il avait vu mon visage faible, face à des créatures telles que les Doxys, j’avais beaucoup de difficultés et je ne voulais pas montrer ce visage, surement une question de fierté. « Mais si tu veux vraiment leur faire leur fête, je t’appellerai avec plaisir ! » Lâchai-je une nouvelle fois avec un grand sourire histoire de détendre un peu l’atmosphère. Si je ne voulais pas paraitre faible, je préférais tout de même ne pas l’embêter avec mes sautes d’humeurs.

Soudain, je remarquai que le regard de mon camarade s’illumina après l’ouverture d’une nouvelle porte. Haussant un sourcil je jetai un coup d’œil à  l’intérieur de la pièce, un bureau qui ne me rappelait absolument rien mais qu’Owen avait l’air de parfaitement de connaitre. Peu après la dernière fée avait disparu. Ravie de ne plus avoir à surveiller cette bestiole je m’exclamai soudain : « Hey ! Cette pièce c’était quoi pour toi pour que tu aies tellement envie d’envoyer cette saleté dedans ? » Remarquant que ce n’était surement pas mes affaires et que je risquais de le froisser j’ajoutai tout de même baissant les yeux sur le sol : « Enfin, je suis peut-être trop intrusive je suis désolée… » Après tout c’était sa vie et s’il voulait vraiment garder le secret sur sa vie, ce qui était parfaitement normal, je n’avais pas à l’en empêcher. Il avait l’air heureux de ce qu’il avait fait alors je fis un léger sourire moi aussi même si je ne savais trop pourquoi, son sourire était communicatif. Mais bientôt, nôtre sourire à tous les deux disparu et le calme disparu à nouveau lorsqu’une boule de feu surgit de la nouvelle porte et enflamma le rouge et or. Mes yeux s’écarquillèrent  et je finis par sortir de mon mutisme lorsque la flamme atteint son bras « Owen ! Ton bras ! » M’écriai je la voix enrouée par la stupéfaction.

Prenant ma baguette à deux mains je priai rapidement pour que mon sort ne rate pas et dis-je le plus froidement possible, puisque, apparemment, ma baguette était plus réactive quand j’étais moi-même calme… « Aguamenti ! » Lorsque l’incendie fut maitrisé je m’approchai à nouveau de lui le temps qu’il enlève son pull et son teeshirt je posai ma main sur son épaule un peu inquiète : « Tu vas bien ? » Tentant malgré tout de rester concentrée malgré le corps à moitié dénudé du jeune homme devant moi j’observai ses bras pour voir s’il n’était pas brulé et remarquant quelques traces repris doucement la parole : « Il faudra penser à aller montrer ça à l’infirmerie… » Faisant un léger sourire je me détournais finalement et recommençai à ouvrir des portes. L’une d’entre elle était celle de la chambre d’Ezeckiel dans le manoir familial… Fixant le lit défait quelques secondes je faillis attendre de le voir apparaitre dans l’entrebâillement de la porte les cheveux décoiffés, le torse nu et une cigarette à la main, mais cela n’aurait pas été aussi bon que je voulais le croire alors je refermai la porte en secouant la tête et ouvris une autre porte qui n’était encore qu’une autre porte qui nous éloignait de la sortie. La refermant d’un coup sec je me retournai vers Owen alors qu’il venait de me demander si ça allait et repris : « Oui oui ça va, mais j’ai l’impression que nous n’allons jamais arriver à sortir d’ici ! » Mais je ne m’attardais pas et recommençai à ouvrir des portes, encore et encore.
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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyJeu 4 Juil - 21:42


Intervention d'Illusions
Illusions s'est assez amusé de vous. Aussi, la possibilité d'ouvrir la porte vous faisant sortir de la salle sur demande vous est désormais accessible. Vous pouvez choisir de l'ouvrir dès que vous le désirez. La sortie vous mènera, très certainement contre toute attente au troisième étage de l'école en face de l'infirmerie. Une fois la porte passée la porte se dématérialisera et laissera la place au mur de pierres. Vous êtes libre ensuite de faire un sujet faisant directement suite, ou bien de jouer vos réactions dans ce sujet-ci pour éviter les confusions et mettre fin à cette mésaventure.



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MessageSujet: Re: Poignées sans porte. Porte sans clef.   Poignées sans porte. Porte sans clef. EmptyMar 10 Sep - 16:10

« Hey ! Cette pièce c’était quoi pour toi pour que tu aies tellement envie d’envoyer cette saleté dedans ?… Enfin, je suis peut-être trop intrusive je suis désolée… ». Effectivement, sa question était intrusive. Pour toute réponse je haussais les épaules. « Une connaissance … » dis-je tout simplement. Je n’avais pas envie de raconter qu’il s’agissait du bureau de mon père. Que j’avais des pulsions de haines et de colères que je me devais d’évacuer. Seul solution, utiliser chaque opportunité pour le nuire et faire de sa vie un enfer. Œil pour œil, dent pour dent. Mon karma m’avait puni en me fessant ouvrir une porte qui m’enflamma le bras. La chance voulue que Séraphine soit assez réactive pour m’éviter une brûlure beaucoup plus grave. « Tu vas bien ? ». Je lui fis un hochement de tête. J’allais bien. J’ai évité de finir comme une torche géante, autant dire que tout allait bien. J’avais enlevé mon haut et constata quelque brûlure superficiel sur mon bras. « Il faudra penser à aller montrer ça à l’infirmerie… ». Je n’aimais pas trop l’endroit, trop aseptiser à mon gout. L’infirmière quant à elle rendrait l’endroit plus attrayant. J’avais comme qui dirait un abandonnement. Je regardais Séraphine ouvrir une nouvelle porte. Je restais sur mes gardes. Elle l’avait refermée avant même que je ne puisse voir le décor. Elle semblait troublée. Qu’avait-elle vu ? « Ça va Séraphine ? ». Ma curiosité aurait pu être piquée au vif, si nous n’étions pas dans une situation plus que préoccupante. « Oui, oui, ça va, mais j’ai l’impression que nous n’allons jamais arriver à sortir d’ici ! ». Je préférais rester optimiste et me mis à ouvrir une nouvelle porte lorsque enfin je reconnu le couloir.

Je tendis ma main vers Séraphine « Il faut toujours rester optimiste … » lui dis-je en l’emmenant en dehors de la salle sur demande. La porte disparue derrière nous, ne laissant aucune trace de son passage. «  On est au troisième étage … » je respirais le soulagement d’être sorti enfin de cet enfer. J’indiquais mon doigt vers une porte « … c’est l’infirmerie. Je ne sais pas pour toi mais je crois que je vais éviter la salle sur demande. En tout cas je suis ravie d’avoir fait ta connaissance malgré les circonstances … et je vais devoir te laisser…. » Je montrais mon bras en souriant « … je vais montrer ce petit bobo à l’infirmière. Tu retrouveras ton chemin ? ». Lui demandais-je. Préoccupé par la possibilité qu’elle se perde dans les méandres de l’école.

HJ : ce n’est pas terrible comme réponse. Je te laisse le mot de la fin !! Si tu veux bien ?!
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