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 Pourvu qu'elle soit douce

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Carlysle W. Wilshire
La passion de Poudlard. Professeurs & personnel.
Carlysle W. Wilshire
La passion de Poudlard. Professeurs & personnel.

ϟ Parchemins : 6
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MessageSujet: Pourvu qu'elle soit douce   Pourvu qu'elle soit douce EmptyVen 9 Mai - 0:34

Pourvu qu'elle soit douce...
WS & CW
[Premier post pour Wendy S.]


« Et vous m’écrirez deux rouleaux de parchemins sur comment contrecarrer les effets de ce poison ! »

La sonnerie retentit, un vacarme, et pourtant une lumière. Des années que j’enseigne, des années que j’apprécie flirter avec les étudiantes. Par flirter j’entends « jamais rien sans leur consentement ». Pas forcément exemplaire, je ne m’abaisserais pas à de tels actes. Jamais de plaintes, jamais de scandales, c’est presque transparent, invisible. Seules les quelques demoiselles concernées sont au courant, elles conservent souvent bien le secret et finalement, rien n’est vraiment ébruité. Ou du moins, rien ne l’était jusqu’à ce que je jette mon dévolu sur la jeune Miss Sommerville. Une grande blonde, belle à se damner, avec des courbes plus qu’engageantes, sportive au corps ferme, des yeux qui vous emplissent de promesses, bref, une fille, belle certes, mais avant tout bandante à souhait passez-moi l’expression.

D’ordinaire, je ne les laisse pas avoir tant d’emprise sur moi, elles sont de simples accessoires qui me divertissent pendant un temps puis elles s’en vont souvent d’elles-mêmes quand elles comprennent que je n’ai rien de ce qu’elles cherchent vraiment. Mais voilà, la ravageuse Wendy est un peu différente. On dirait qu’elle s’y retrouve dans cette relation. Et je pourrais presque affirmer, que ce n’est pas le simple fantasme du prof qui la pousse vers moi. Il faut savoir que pour beaucoup d’entre elles, c’est la raison qui les attire, mais pour Miss Sommerville, ça n’est pas ça. Quand elle est avec moi dans une pièce, je sens la tension entre nous, pourtant, elle ne fait jamais un pas vers moi. Parfois, j’ai l’impression que nous avons inversé les rôles. C’est elle qui m’attire dans ses filets.

Je ne l’ai pas encore touchée pour la simple et bonne raison que j’aimerais que ce soit elle qui baisse sa garde en premier. Mon ego masculin me rattrape rarement, sauf quand je sens un rapport de force. Et avec Wendy, il est clair que nous sommes dans un des plus beaux rapports de force que j’ai vécu. Les élèves se lèvent, et disparaissent, elle ne croise même pas mon regard. Ange blond qui me tourne le dos m’offrant à loisir les courbes de son dos et de ses reins. Belle enfant. Elle réveille en moi des désirs primitifs que je pensais avoir étouffés avec la science et le savoir. Mais même le plus intellectuel des hommes ne peut rester de marbre face à une silhouette de la sorte. Mes yeux s’abaissent en dessous de ses reins, le mouvement lent de son bassin m’hypnotise, je durcis. Prenant soin de cacher mon attirance à la foule, je reste assis à mon bureau, faisant mine de rassembler mes affaires. Quand la classe est à nouveau vide, je me décide enfin à sortir du cachot moi aussi.

Je rentre dans mes appartements directement, apparemment pour y continuer mes recherches qui d’ailleurs sont sur le point d’aboutir. Un projet qui me tient en haleine depuis six mois et qui devrait naître incessamment sous peu. Avalant les étages, j’arrive devant ma porte. Je l’ouvre mais plutôt que de me diriger vers la salle d’expérience, je m’assois à mon bureau et rédige une note.

« Venez à 20h »

Sans signature, trop dangereux, je l’attache à un hibou par lequel un collègue m’a fait parvenir des résultats très intéressants pour mes recherches. J’ouvre la fenêtre et laisse l’oiseau sortir. Il est autour de 15h, j’ai donc tout l’après-midi de libre. Je passe dans mon laboratoire et finalise mes expériences. Vers 19h30, l’une d’entre elle est concluante et j’avais presque oublié mon petit rendez-vous quand j’entends frapper. Je sors de mon antre et vient ouvrir la porte. Une créature fine et pâle entre dans la pièce un peu sombre, et je reconnais sans mal la déesse qui partage mes rêves intimes. Je referme la porte et tourne le verrou. On est jamais trop prudent. Mais je ne sais pas si c’est pour empêcher les intrus de rentrer ou la retenir jusqu’à ce que j’en ai finis avec elle.
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Wendy B. Sommerville
Esprit préfète de Rowena. Sagesse, érudition & responsabilités
Wendy B. Sommerville
Esprit préfète de Rowena. Sagesse, érudition & responsabilités

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MessageSujet: Re: Pourvu qu'elle soit douce   Pourvu qu'elle soit douce EmptyDim 1 Juin - 14:53

Screw romance, get adrenaline
Carlysle & Wendy
Ca n’est pas mon genre. Je ne suis pas de ces filles qui aiment vivre dans le danger, dans l’interdit. Les règlements, d’ordinaire, je m’y plie sans résister. Je suis une bonne élève, un peu grande gueule mais modèle. Définitivement dans les rangs, loin des m’as-tu-vu criant leur irrespect des lois, je suis un charmant mouton ne bêlant jamais plus haut que les autres. C’est peut-être dans ce consentement éternel que je décidais de ne plus être la petite fille parfaite. Aussi quand cet homme mûre, important, influant, intelligent, commença à me tourner autour je me sentie flattée dans un premier temps. Je pourrais jouer la romantique et vous dire que sa carrure masculine et extrêmement virile me trainait par les hormones directement dans ses bras et que je n’étais, sur ce coup, que l’esclave de mes pulsions, mais il n’en est rien. De son côté, je crois que c’est le cas. Pour moi, c’est plus malsain.

Eternelle seconde, longtemps ignorée, aujourd’hui je jouie d’une place de choix si l’on peut parler ainsi. Reconnue, sans être vraiment connue, nommée sans être renommée. J’ai gardé au fond cette plaie, cette ouverture, ce mal qui me rappelle à chaque instant que l’anonymat et l’oubli continu de me suivre, guettant mon moindre faux-pas. Terrifiée à l’idée d’y replonger, je me bats chaque jour que dieu fait pour sortir de ma torpeur. Alors quand cet homme m’a donné un premier rôle, même si ce rôle n’est que sa concubine du moment, je décidais de ne pas le laisser passer. Fière d’avoir attirée un homme de sa trempe, je cherchais à cultiver cette attirance pour garder cette impression d’être quelqu’un d’unique. Rien à voir avec de l’affection, ou des sentiments, juste une pensée égoïste qui fleurissait en orgueil.

Dans ces regards lubriques, je voyais ma force et mon pouvoir augmenter. L’impression d’être extraordinaire. Sans penser à mal, je continuais d’apporter de l’eau au moulin pour ne pas perdre ce feu qui réchauffait mon estime de moi. Mais je ne savais pas vraiment ce que je faisais, j’étais consciente de me frotter à plus fort et plus manipulateur que moi mais je ne pouvais m’empêcher de jouer encore et encore. Je voyais bien que j’étais loin de maitriser la situation mais en réalité, l’idée même de me laisser aller dans l’interdit, dans le secret, et dans ce jeu de séduction adulte et dangereux me rendait toute chose.

C’est ainsi qu’en recevant son hibou, je froissais le papier et ne pouvait plus réviser. L’idée de repasser encore une soirée en sa compagnie m’électrisait. Je regardais autour de moi et j’avais envie de crier au monde mon secret. Mais cela aurait tout fait foirer. A la place, mon intelligence m’offrit de pouvoir savourer l’idée que tout le monde se tromper sur mon compte. Cela me suffit.

A l’heure dites, je me rendis à ses appartements, comme d’ordinaire, je vérifiais que personne ne m’avait vu et je frappais à la porte. Il vint m’ouvrir je ne pris pas la peine de m’annoncer et entrais dans la foulée. Je retrouvais cette pièce sombre, à l’odeur particulière. Dès que je pénétrais ici, mon cœur s’accélérais. Dehors, l’interdit était moins omniprésent, ici, j’étais en terrain adverse, en danger presque. Je me retournais et le fixait. Grand, imposant, fort, terriblement masculin. Et dire que je ne lui avais toujours pas cédé. Bien simplement expliqué par le fait que mon organisme trouvait plus d’adrénaline à l’interdit qu’à l’attirance physique. Mais ces derniers temps, le simple flirt me donnait moins d’étincelles. Comme si je commençais à trouver ce transgressement d’interdit plus aussi euphorique. Allais-je devoir passer la vitesse supérieure ? Celle qu’il attendait que je passe ? L’idée me frigorifiait. Passer à l’acte était un pas que je ne savais pas si mon âme d’étudiante modèle allait supporter.

« Vous m’avez fait venir ? J’espère que vous aviez une bonne raison, je suis très prise par mes examens qui approchent »

Je ne révise quasiment plus depuis que ce petit jeu a pris. Mon esprit est tout accaparé par mes débordements et je commence à trouver mon compte dans la rébellion, toutes proportions gardées.

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